Abidjan - En prélude à la fête de Tabaski et dans le cadre de la lutte contre la vie chère, le Gouvernement ivoirien a pris des mesures pour supprimer les faux frais sur le convoyage des ovins et des bovins.
Ces mesures ont été communiquées mardi par le directeur général du commerce intérieur, Aimé Koizan, à l’issue d’une rencontre avec les acteurs de la filière bétail-viande.
Selon M. Koizan, pour l’acheminement du bétail en Côte d’Ivoire, seuls les frais liés au contrôle sanitaire des animaux aux postes frontaliers sont autorisés. Ces montants qui s’élèvent à 150 FCFA par tête d’ovin et 250 FCFA par tête de bovin, a précisé le directeur général du commerce intérieur, donnent droit à la délivrance d’un laissez-passer sanitaire par les services vétérinaires.
«Il est interdit tous prélèvements financiers émanant des transitaires, des organisations professionnelles de la filière bétail-viande et de tout autre intermédiaire dans le cadre du transport du bétail sur le territoire national », a prévenu Aimé Koizan, rappelant que le bétail fait partie des produits du cru qui sont soumis à aucune taxation ou prélèvement dans la zone de l’Union économique ouest africaine (UEMOA).
Toujours durant cette période de la fête de Tabaski, le Gouvernement a décidé de renforcer la sécurisation des routes d’approvisionnement en bétail depuis les postes frontaliers jusqu’aux marchés terminaux, d’organiser des patrouilles régulières de l’observatoire de la fluidité des transports et de l’unité de lutte contre le racket afin de lutter contre les tracasseries routières, de démanteler tous les postes de contrôles illégaux, de renforcer le dispositif des forces de l’ordre pour désengorger les voies d’accès à l’abattoir de Port-Bouët et d’assurer la sécurité des sites de commercialisation.
«Par conséquent, tous les opérateurs économiques sont invités au respect des dispositions du présent communiqué sous peine de sanctions conformément à la réglementation en vigueur. Le Gouvernement ivoirien va se donner tous les moyens pour faire appliquer toutes ces décisions», a rassuré Aimé Koizan.
En effet, les enquêtes réalisées par le ministre du Commerce de l’Artisanat et de la Promotion des Petites et moyennes entreprises (PME), le ministère des Ressources animales et halieutiques et l’Observatoire de la fluidité des transports, montrent la persistance de plusieurs dysfonctionnements au sein de la filière bétail et viande.
Ces difficultés sont liées à l’inorganisation de la filière, à la forte implication d’intermédiaires véreux et de cartels communautaires, au coût du transport, à la pratique du convoyage, aux tracasseries routières et perceptions illicites opérées par certaines organisations professionnelles de la filière.
Tous ces prélèvements constituent des faux frais qui contribuent à renchérir le prix du bétail et de la viande sur les marchés
A cela s’ajoute, la perturbation du trafic routier autour des lieux de vente du bétail et la résurgence de vols d’animaux dans les sites de commercialisation en cette période de la fête de Tabaski, indique-t-on.
Les commerçants et opérateurs économiques ont salué les mesures arrêtées par le Gouvernement. Selon eux, si elles sont appliquées, le prix de mouton sera accessible à toutes les bourses.
«Les mesures du Gouvernement sont salutaires. Si elles sont respectées, cela va rejaillir sur les prix du mouton », a rassuré Kouadio Konan, président de la fédération nationale de la filière bétail et viande.
bsp/akn/fmo
Ces mesures ont été communiquées mardi par le directeur général du commerce intérieur, Aimé Koizan, à l’issue d’une rencontre avec les acteurs de la filière bétail-viande.
Selon M. Koizan, pour l’acheminement du bétail en Côte d’Ivoire, seuls les frais liés au contrôle sanitaire des animaux aux postes frontaliers sont autorisés. Ces montants qui s’élèvent à 150 FCFA par tête d’ovin et 250 FCFA par tête de bovin, a précisé le directeur général du commerce intérieur, donnent droit à la délivrance d’un laissez-passer sanitaire par les services vétérinaires.
«Il est interdit tous prélèvements financiers émanant des transitaires, des organisations professionnelles de la filière bétail-viande et de tout autre intermédiaire dans le cadre du transport du bétail sur le territoire national », a prévenu Aimé Koizan, rappelant que le bétail fait partie des produits du cru qui sont soumis à aucune taxation ou prélèvement dans la zone de l’Union économique ouest africaine (UEMOA).
Toujours durant cette période de la fête de Tabaski, le Gouvernement a décidé de renforcer la sécurisation des routes d’approvisionnement en bétail depuis les postes frontaliers jusqu’aux marchés terminaux, d’organiser des patrouilles régulières de l’observatoire de la fluidité des transports et de l’unité de lutte contre le racket afin de lutter contre les tracasseries routières, de démanteler tous les postes de contrôles illégaux, de renforcer le dispositif des forces de l’ordre pour désengorger les voies d’accès à l’abattoir de Port-Bouët et d’assurer la sécurité des sites de commercialisation.
«Par conséquent, tous les opérateurs économiques sont invités au respect des dispositions du présent communiqué sous peine de sanctions conformément à la réglementation en vigueur. Le Gouvernement ivoirien va se donner tous les moyens pour faire appliquer toutes ces décisions», a rassuré Aimé Koizan.
En effet, les enquêtes réalisées par le ministre du Commerce de l’Artisanat et de la Promotion des Petites et moyennes entreprises (PME), le ministère des Ressources animales et halieutiques et l’Observatoire de la fluidité des transports, montrent la persistance de plusieurs dysfonctionnements au sein de la filière bétail et viande.
Ces difficultés sont liées à l’inorganisation de la filière, à la forte implication d’intermédiaires véreux et de cartels communautaires, au coût du transport, à la pratique du convoyage, aux tracasseries routières et perceptions illicites opérées par certaines organisations professionnelles de la filière.
Tous ces prélèvements constituent des faux frais qui contribuent à renchérir le prix du bétail et de la viande sur les marchés
A cela s’ajoute, la perturbation du trafic routier autour des lieux de vente du bétail et la résurgence de vols d’animaux dans les sites de commercialisation en cette période de la fête de Tabaski, indique-t-on.
Les commerçants et opérateurs économiques ont salué les mesures arrêtées par le Gouvernement. Selon eux, si elles sont appliquées, le prix de mouton sera accessible à toutes les bourses.
«Les mesures du Gouvernement sont salutaires. Si elles sont respectées, cela va rejaillir sur les prix du mouton », a rassuré Kouadio Konan, président de la fédération nationale de la filière bétail et viande.
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