Abidjan - L’expert marocain, Dr Hicham El Moussaoui a affirmé mercredi à Abidjan, lors de l’atelier ayant pour thème « l’exclusion économique : terreau fertile à l’extrémisme violent», que 40 % de jeunes recrutés par les groupes extrémistes sont motivés par le manque d’emploi.
« 40% de jeunes recrutés dans le monde sont motivés par le manque d’emploi. Sur 75 millions de jeunes chômeurs dans le monde, 38 millions sont en Afrique et sur 200 millions de jeunes africains, 53 millions sont en situation d’emploi précaire », a-t-il relevé, tout en soulignant que cette situation constitue « une bombe à retardement » qui fragilise l’Afrique et l’expose aux groupes extrémistes.
Comme solution aux chômage des jeunes enclins à se laisser duper par les extrémistes, il appelle les États africains à « changer de stratégie de croissance » en tenant compte de la « loi de débouchés » prônée par l’économiste Français Jean- Baptiste Say qui souligne entre autres que l’offre crée sa propre demande, que la stimulation de l’offre passe par le développement de la compétitivité et de la productivité et qu’il faut cibler en priorité les secteurs à fort contenu en emplois comme l’agriculture et l’industrie manufacturière.
Dr Hicham s’est appesanti également sur la nécessité d’une nouvelle approche concernant la notion de développement inclusif. « L’inclusion implique une approche du développement par le bas et le développement par le bas passe par la réhabilitation de l’esprit d’entrepreneuriat », a -t-il affirmé à l’endroit de la trentaine de jeunes participant à cet atelier.
Cette rencontre s’est tenue dans le cadre d'un séminaire de trois jours qui prend fin ce jeudi. Il a pour thème central « La liberté : antidote à l’extrémisme violent ». C’est une occasion pour les organisateurs d’échanger avec les participants sur les meilleurs moyens de prévention face à l’extrémisme violent.
Pour le Dr Hicham El Moussaoui, conférencier, du projet Libre Afrique, il s’agit de doter les jeunes d’outils appropriés pour devenir non seulement une force de résistance et d’orientation auprès de leurs proches, mais également une force de proposition auprès des décideurs.
(AIP)
amak/fmo
« 40% de jeunes recrutés dans le monde sont motivés par le manque d’emploi. Sur 75 millions de jeunes chômeurs dans le monde, 38 millions sont en Afrique et sur 200 millions de jeunes africains, 53 millions sont en situation d’emploi précaire », a-t-il relevé, tout en soulignant que cette situation constitue « une bombe à retardement » qui fragilise l’Afrique et l’expose aux groupes extrémistes.
Comme solution aux chômage des jeunes enclins à se laisser duper par les extrémistes, il appelle les États africains à « changer de stratégie de croissance » en tenant compte de la « loi de débouchés » prônée par l’économiste Français Jean- Baptiste Say qui souligne entre autres que l’offre crée sa propre demande, que la stimulation de l’offre passe par le développement de la compétitivité et de la productivité et qu’il faut cibler en priorité les secteurs à fort contenu en emplois comme l’agriculture et l’industrie manufacturière.
Dr Hicham s’est appesanti également sur la nécessité d’une nouvelle approche concernant la notion de développement inclusif. « L’inclusion implique une approche du développement par le bas et le développement par le bas passe par la réhabilitation de l’esprit d’entrepreneuriat », a -t-il affirmé à l’endroit de la trentaine de jeunes participant à cet atelier.
Cette rencontre s’est tenue dans le cadre d'un séminaire de trois jours qui prend fin ce jeudi. Il a pour thème central « La liberté : antidote à l’extrémisme violent ». C’est une occasion pour les organisateurs d’échanger avec les participants sur les meilleurs moyens de prévention face à l’extrémisme violent.
Pour le Dr Hicham El Moussaoui, conférencier, du projet Libre Afrique, il s’agit de doter les jeunes d’outils appropriés pour devenir non seulement une force de résistance et d’orientation auprès de leurs proches, mais également une force de proposition auprès des décideurs.
(AIP)
amak/fmo