En prélude de la première session du conseil des ministres du Conseil International Consultatif du Cajou (CICC), une réunion d’experts de ladite organisation s’est tenue ce jeudi à Abidjan.
Ces experts, une quarantaine, représentants les ministres de l’agriculture, du commerce et de l’industrie des 12 pays membres du CICC invités vont plancher sur les projets des documents qui seront soumis à la validation du conseil des ministres prévu ce vendredi 29.
Une présentation des projets de documents sera également faite par un facilitateur pour ouvrir les débats sous la conduite d’un présidium mis en place par les participants.
Né des résolutions de la deuxième édition du Salon International des Equipements et des Technologies de Transformation de l’Anacarde (SIETTA 2016), le 17 novembre à Abidjan et initiative de huit (8) pays africains producteurs de l’anacarde, dont la Côte d’Ivoire, le Burkina Faso, la Guinée, le Ghana, le Bénin, le Togo, le Cameroun et la Guinée Bissau, le CICC est une plate-forme qui vise à réunir les pays producteurs de noix de cajou afin de développer et promouvoir la filière cajou et mieux maîtriser les cours du marché.
Pour le Dr. Adama Coulibaly, directeur général de l’autorité en charge de la régulation de la filière coton et anacarde en Côte d’Ivoire, le conseil va permettre de donner vie à l’organisation mise en place il y a 11 mois.
«Il s’agit d’une chance d’être les pionniers de cette organisation alors que l’Afrique produit 60% des noix de cajou dans le monde et 90% de l’offre mondiale de noix brutes. Il est tout à fait normal que l’Afrique prenne le leadership de ce secteur d’activité » a-t-il souligné.
Malgré la forte progression de la production agricole, le secteur du cajou reste confronté à de nombreux défis qui empêche les pays producteurs de tirer pleinement profit des nombreuses possibilité qu’il offre notamment en terme de réduction de la pauvreté, de lutte contre la migration et le renforcement de la résilience aux changement climatiques, ainsi, aux dires du représentant du ministre des mines et de l’industrie, le CICC se présente comme un véritable instrument au service des pays producteurs d’anacarde pour relever les défis auxquels cette filière porteuse d’espoir de nombreuses économies africaines est confrontée.
« Depuis l’entrée en vigueur de la convention portant création du CICC et conformément au mandat qui lui a été confié la Côte d’Ivoire a mené plusieurs actions pour son opérationnalisation » a par ailleurs rappelé M. Kobenan.
Ce vendredi donc aura lieu le conseil des ministres qui portera sur les textes organisant le fonctionnement ainsi que le Plan d’Actions triennal du CICC et qui sera marqué par deux communications dont une sur les derniers développements du marché du cajou, les défis et les opportunités pour accroitre la transformation locale des noix de cajou en Afrique et l’autre étant la déclaration des partenaires techniques et financiers.
Elisée B.
Ces experts, une quarantaine, représentants les ministres de l’agriculture, du commerce et de l’industrie des 12 pays membres du CICC invités vont plancher sur les projets des documents qui seront soumis à la validation du conseil des ministres prévu ce vendredi 29.
Une présentation des projets de documents sera également faite par un facilitateur pour ouvrir les débats sous la conduite d’un présidium mis en place par les participants.
Né des résolutions de la deuxième édition du Salon International des Equipements et des Technologies de Transformation de l’Anacarde (SIETTA 2016), le 17 novembre à Abidjan et initiative de huit (8) pays africains producteurs de l’anacarde, dont la Côte d’Ivoire, le Burkina Faso, la Guinée, le Ghana, le Bénin, le Togo, le Cameroun et la Guinée Bissau, le CICC est une plate-forme qui vise à réunir les pays producteurs de noix de cajou afin de développer et promouvoir la filière cajou et mieux maîtriser les cours du marché.
Pour le Dr. Adama Coulibaly, directeur général de l’autorité en charge de la régulation de la filière coton et anacarde en Côte d’Ivoire, le conseil va permettre de donner vie à l’organisation mise en place il y a 11 mois.
«Il s’agit d’une chance d’être les pionniers de cette organisation alors que l’Afrique produit 60% des noix de cajou dans le monde et 90% de l’offre mondiale de noix brutes. Il est tout à fait normal que l’Afrique prenne le leadership de ce secteur d’activité » a-t-il souligné.
Malgré la forte progression de la production agricole, le secteur du cajou reste confronté à de nombreux défis qui empêche les pays producteurs de tirer pleinement profit des nombreuses possibilité qu’il offre notamment en terme de réduction de la pauvreté, de lutte contre la migration et le renforcement de la résilience aux changement climatiques, ainsi, aux dires du représentant du ministre des mines et de l’industrie, le CICC se présente comme un véritable instrument au service des pays producteurs d’anacarde pour relever les défis auxquels cette filière porteuse d’espoir de nombreuses économies africaines est confrontée.
« Depuis l’entrée en vigueur de la convention portant création du CICC et conformément au mandat qui lui a été confié la Côte d’Ivoire a mené plusieurs actions pour son opérationnalisation » a par ailleurs rappelé M. Kobenan.
Ce vendredi donc aura lieu le conseil des ministres qui portera sur les textes organisant le fonctionnement ainsi que le Plan d’Actions triennal du CICC et qui sera marqué par deux communications dont une sur les derniers développements du marché du cajou, les défis et les opportunités pour accroitre la transformation locale des noix de cajou en Afrique et l’autre étant la déclaration des partenaires techniques et financiers.
Elisée B.