Abidjan - Une réunion d'une dizaine d experts représentants les ministres en charge de l'Agriculture, de l'Industrie et du Commerce africains a été organisée jeudi, à Abidjan par le conseil ivoirien du coton et de l'anarcade en vue d'asseoir les bases de l'operationnalisation du Conseil international consultatif du cajou (CICC).
Procédant à l'ouverture de cette réunion, le directeur général de l'activité industrielle, Frédéric Mougo Komenan, représentant le ministre de l'Industrie et des Mines, a salué la mobilisation des pays producteurs du cajou qui ont participé à l'élaboration des textes fondateurs du CICC, tout en soulignant que le but de cette initiative est de doter les pays producteurs de cajou d'un cadre de concertation, afin de développer et soutenir de façon durable la production et l'industrie de l'anarcade.
Il a exhorté également les experts à participer de manière significative à l'élaboration des documents qui seront soumis aux ministres de l'Agriculture et de l'Industrie des dix pays dans l'élaboration des politiques et stratégies de développement de la filière anarcade.
"La vision de cette réunion des experts est de mettre en place un cadre de coopération entre les pays impliqués dans la filière anarcade afin de créer une synergie d'actions entre ces Etats pour assurer un développement de la filière anarcade qui profite pleinement et durablement aux acteurs", expliqué le directeur général du conseil du coton et de l'anarcade, Dr Adama Coulibaly, par ailleurs président du comité d'organisation de cette activité.
"La Côte d'Ivoire a été choisie pour abriter le siège le secrétariat exécutif du CICC par les pays signataires de la convention de création du CICC", a-t-il relevé, rappelant que "le besoin de mettre en place une plateforme intergouvernementale fut la recommandation centrale de la première édition du salon international des équipements et des technologies de transformation de l'anarcade à Abidjan en 2014 et de la Déclaration d'Accra du 15 avril 2016".
Le conseil international consultatif du cajou va comprendre deux organes permanents et trois organes non permanents. " L instance de décision du CICC sera le Conseil des ministres et l'organe d'exécution du CICC sera le secrétariat exécutif. Quant aux organes non permanents, il y aura la conférence scientifique, la commission pour la promotion et le développement du secteur privé et le collège de la production agricole", a précisé le directeur général du Conseil du Coton et de l'anarcade, Dr Adama Coulibaly.
Les dix pays producteurs ayant participé à l'élaboration des textes fondateurs du CICC sont notamment le Bénin, le Burkina Faso, le Cameroun, la Côte d'Ivoire, le Ghana, la Guinée Bissau, la Guinée Conakry, le Sénégal, la Tanzanie et le Togo, rappelle t on.
La production de noix de cajou est en constante progression de 10% par an en moyenne. La moyenne africaine représente environ 60% du volume mondial et constitue plus de 90% de l'offre sur le marché international de noix brute, a t on appris.
Tg/fmo
Procédant à l'ouverture de cette réunion, le directeur général de l'activité industrielle, Frédéric Mougo Komenan, représentant le ministre de l'Industrie et des Mines, a salué la mobilisation des pays producteurs du cajou qui ont participé à l'élaboration des textes fondateurs du CICC, tout en soulignant que le but de cette initiative est de doter les pays producteurs de cajou d'un cadre de concertation, afin de développer et soutenir de façon durable la production et l'industrie de l'anarcade.
Il a exhorté également les experts à participer de manière significative à l'élaboration des documents qui seront soumis aux ministres de l'Agriculture et de l'Industrie des dix pays dans l'élaboration des politiques et stratégies de développement de la filière anarcade.
"La vision de cette réunion des experts est de mettre en place un cadre de coopération entre les pays impliqués dans la filière anarcade afin de créer une synergie d'actions entre ces Etats pour assurer un développement de la filière anarcade qui profite pleinement et durablement aux acteurs", expliqué le directeur général du conseil du coton et de l'anarcade, Dr Adama Coulibaly, par ailleurs président du comité d'organisation de cette activité.
"La Côte d'Ivoire a été choisie pour abriter le siège le secrétariat exécutif du CICC par les pays signataires de la convention de création du CICC", a-t-il relevé, rappelant que "le besoin de mettre en place une plateforme intergouvernementale fut la recommandation centrale de la première édition du salon international des équipements et des technologies de transformation de l'anarcade à Abidjan en 2014 et de la Déclaration d'Accra du 15 avril 2016".
Le conseil international consultatif du cajou va comprendre deux organes permanents et trois organes non permanents. " L instance de décision du CICC sera le Conseil des ministres et l'organe d'exécution du CICC sera le secrétariat exécutif. Quant aux organes non permanents, il y aura la conférence scientifique, la commission pour la promotion et le développement du secteur privé et le collège de la production agricole", a précisé le directeur général du Conseil du Coton et de l'anarcade, Dr Adama Coulibaly.
Les dix pays producteurs ayant participé à l'élaboration des textes fondateurs du CICC sont notamment le Bénin, le Burkina Faso, le Cameroun, la Côte d'Ivoire, le Ghana, la Guinée Bissau, la Guinée Conakry, le Sénégal, la Tanzanie et le Togo, rappelle t on.
La production de noix de cajou est en constante progression de 10% par an en moyenne. La moyenne africaine représente environ 60% du volume mondial et constitue plus de 90% de l'offre sur le marché international de noix brute, a t on appris.
Tg/fmo