Yamoussoukro - Le ministre ivoirien du Commerce, de l'Artisanat et des PME, Souleymane Diarrassouba a invité jeudi, a Yamoussoukro les experts politiques à une synergie d'actions qui incite à repenser les stratégies de production du café et à réorganiser les politiques agricoles, industrielles et commerciales dans les pays producteurs.
Le ministre du Commerce qui s'exprimait au nom du Premier ministre à l'ouverture de la 120e session de l'OIC ouvert à l'hôtel Président de Yamoussoukro a relevé la rareté des terres cultivables de plus en plus renforcée avec l'urbanisation galopante et les effets dévastateurs du changement climatique.
Il fait remarquer le désintérêt prononcé de la jeunesse pour la Caféculture en raison de la pénibilité des travaux très faiblement mécanisés, la fragilité du niveau des cours naturellement soumis a la loi du marché.
"C'est pourquoi, titrant les leçons des fragilités actuelles observées dans la filière cacao et de l'hévéa notamment, nos stratégies devraient intégrer l'urgence nécessité de promouvoir autour de la culture café une chaîne de valeurs à forte rentabilité économique et financière profitable aux populations agricoles et à nos économies nationales", a conseillé M. Diarrassouba.
Le représentant du Premier ministre Gon Coulibaly a souligné le contexte des programmes de durabilité des pays producteurs, une production en mode moderne, mécanisé, de qualité labellisée, une transformation à des niveaux excédant les 60% de la production et une consommation locale plus engagée et plus importante devraient être encouragées pour contribuer à la pérennité de l'économie caféière.
Les défis à relever, selon le ministre, consistent entre autres à promouvoir une recherche active et prospective sur la plateforme des plants, à encourager et accompagner toutes les initiatives innovantes de production qui préservent l'environnement, sauvegardent les zones forestières protégées et luttent contre le travail des enfants, la mobilisation des ressources indispensables à la transformation, à la promotion de la consommation locale de la production et à garantir aux cafécultures, des revenus qui leur assurent des perspectives de vie plus heureuse.
Le Consul international du café se tient pour la première fois en Côte d'Ivoire. Il rassemble les délégations des 50 pays membres de l'OIC. Les travaux ont débuté depuis lundi à Yamoussoukro et prennent fin ce vendredi. Ils porteront sur l'avenir de la caféculture.
(AIP)
nam/fmo
Le ministre du Commerce qui s'exprimait au nom du Premier ministre à l'ouverture de la 120e session de l'OIC ouvert à l'hôtel Président de Yamoussoukro a relevé la rareté des terres cultivables de plus en plus renforcée avec l'urbanisation galopante et les effets dévastateurs du changement climatique.
Il fait remarquer le désintérêt prononcé de la jeunesse pour la Caféculture en raison de la pénibilité des travaux très faiblement mécanisés, la fragilité du niveau des cours naturellement soumis a la loi du marché.
"C'est pourquoi, titrant les leçons des fragilités actuelles observées dans la filière cacao et de l'hévéa notamment, nos stratégies devraient intégrer l'urgence nécessité de promouvoir autour de la culture café une chaîne de valeurs à forte rentabilité économique et financière profitable aux populations agricoles et à nos économies nationales", a conseillé M. Diarrassouba.
Le représentant du Premier ministre Gon Coulibaly a souligné le contexte des programmes de durabilité des pays producteurs, une production en mode moderne, mécanisé, de qualité labellisée, une transformation à des niveaux excédant les 60% de la production et une consommation locale plus engagée et plus importante devraient être encouragées pour contribuer à la pérennité de l'économie caféière.
Les défis à relever, selon le ministre, consistent entre autres à promouvoir une recherche active et prospective sur la plateforme des plants, à encourager et accompagner toutes les initiatives innovantes de production qui préservent l'environnement, sauvegardent les zones forestières protégées et luttent contre le travail des enfants, la mobilisation des ressources indispensables à la transformation, à la promotion de la consommation locale de la production et à garantir aux cafécultures, des revenus qui leur assurent des perspectives de vie plus heureuse.
Le Consul international du café se tient pour la première fois en Côte d'Ivoire. Il rassemble les délégations des 50 pays membres de l'OIC. Les travaux ont débuté depuis lundi à Yamoussoukro et prennent fin ce vendredi. Ils porteront sur l'avenir de la caféculture.
(AIP)
nam/fmo