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Société Publié le vendredi 13 octobre 2017 |

Coopération décentralisée Nord-Sud/ Les régions du Bélier et d’Auvergne-Rhône-Alpes signent une lettre d’intention de partenariat

© Par Conseil régional du Bélier
Coopération décentralisée Nord-Sud/ Les régions du Bélier et d`Auvergne-Rhône-Alpes (France) signent une lettre d’intention de partenariat
Mardi 03 octobre 2017. Toumodi. Signature d`une lettre d`intention de partenariat entre les régions Auvergne-Rhône-Alpes de France et la région ivoirienne du Bélier.
Avant le mariage, les fiançailles. C’est en application de cette règle de la vie amoureuse que viennent de rendre officielle le désir de coopération entre les régions Auvergne-Rhône-Alpes de France et la région ivoirienne du Bélier.
Les deux régions ont scellé leur alliance, le mardi 03 octobre 2017 dernier au chef-lieu de région, Toumodi.

Au siège du Conseil régional du Bélier, au nom des deux régions, le 2è vice-président, Konan Raymond, chargé de la coopération et des relations extérieures et le vice-président Philippe Meunier, en charge des partenariats internationaux, ont signé la «Lettre d’intention de partenariat», début d’une coopération qui se verra renforcer par la signature officielle dudit partenariat par le Président Jeannot Ahoussou Kouadio, du Bélier et M Laurent Wauquiez, Président de la Région Auvergne-Rhône-Alpes, avant le premier trimestre de l’an 2018. Dans la «Lettre d’intention de partenariat» signée sous les yeux approbateurs des députés de Didiévi et de Tiébissou, des maires de Toumodi, Kokumbo et Tiébissou, des conseillers régionaux et des têtes couronnées avec à leur tête le Préfet de la région du Bélier, Kpan Droh Joseph.

Ce dernier a émis le vœu de voir cette coopération améliorer la vie des populations du Bélier. Les points saillants qui feront objet du partenariat ont été passés en revus dans la «Lettre d’intention de partenariat» à savoir d’une part les échanges économiques au bénéfice des entreprises des deux régions pour favoriser l’activité économique et l’emploi, dans quatre domaines prioritaires : l’agriculture, l’élevage, l’agro-alimentaire et le tourisme ; les bâtiments et travaux publics ; l’énergie ; l’industrie du futur et de la production industrielle. D’autre part ce partenariat concernera aussi l’éducation, la formation professionnelle et l’enseignement supérieur, permettant notamment la mobilité des apprenants, des enseignants et des chercheurs des deux régions. Dans son adresse de bienvenu aux hôtes du jour, le vice-président chargé des relations extérieures du Bélier M. Konan Kouakou Raymond a fait connaitre les attentes de la région « L’objet du partenariat que nos deux présidents envisagent pour nos territoires se veut gagnant-gagnant et empreint de solidarité partagée par les acteurs de nos territoires et au-delà.

Le partage de nos expériences dans la décentralisation ancienne pour le partenaire français (depuis le décret du 25 mars 1852) et plus récente pour nous (1980 pour les communes et 2013 pour les régions) est une opportunité salutaire pour gagner en efficacité et en pertinence ». Au nom de la région Auvergne-Rhône-Alpes, le vice-président Philippe Meunier, accompagné pour la circonstance du Général Bourrelle Jean Jacques et de M. Ivan Dedessus Le-Moustier, a fait savoir l’objet de leur présence : « Nous sommes ici en amis, nous sommes ici pour échanger, échanger évidemment de point de vue culturel parce que nous sommes tous francophones. Notre objectif c’est de renforcer nos échanges économiques, culturels mais aussi universitaires. Puisque la francophonie est pour nous un atout que nous devons développer et nous devons le faire ensemble. »

Montrant toujours l’importance qu’ils accordent à la coopération décentralisée, le chef de délégation française de relever : « Comme je l’ai dit lors de notre élection, l’objectif ce n’est plus d’être dans une sorte de verticalité mais d’être dans une transversalité. Nous avons tout à gagner à travailler ensemble. Dans cette mondialisation où l’économie est compétitive et difficile, où il faut être très bien placé pour vendre ses produits et se développer du point de vue économique, la francophonie est un atout majeur. C’est pour quoi nous comptons beaucoup sur la francophonie pour assurer nos développements mutuels». A-t-il signifié faisant noter que la Région du Bélier est certes au cœur de la Côte d’Ivoire mais elle est aussi au cœur de la politique ivoirienne.
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