Divo – Le syndicat national agricole pour le progrès en Côte d’Ivoire a lancé lundi un ultimatum d’une semaine aux dirigeants de la filière pour ouvrir une discussion sur les nombreux problèmes qui minent le secteur aux premières heures de la campagne principale 2017/2018.
Le président du syndicat, Koné Moussa, a expliqué à l’AIP que son mouvement se réserve le droit de mener toutes sortes de manifestations revendicatives si aucune suite n’est donnée à la demande d’audience qu’il va déposer lundi auprès du conseil du café-cacao.
Le syndicat reproche au conseil du café-cacao d’avoir proposé un prix d’achat bord champ peu favorable aux paysans.
Samedi déjà tous les délégués de cette organisation de producteurs de cacao étaient en conclave à Divo où il leur a été recommandé de se tenir prêts à d’éventuels mouvements d’humeur à l’effet de réclamer une meilleure rémunération de leurs productions.
« Les autres pays producteurs d’Afrique sont en avance sur la Côte d’Ivoire sur la question du prix. On se demande bien sur quel marché la Côte d’Ivoire va négocier pour ne proposer que 700 F CFA le kilogramme bord champ», s’est indigné le président Koné Moussa.
Le cours du cacao sur le marché international baisse continuellement depuis décembre 2016, en raison, entre autres, d’une surproduction globale de 700 000 T l’année dernière dont 400 000 T pour la Côte d’Ivoire, premier producteur mondial de la fève. Le gouvernement a dû renoncer cette année à environ 43 milliards F CFA en termes de fiscalité et de parafiscalité, pour contenter les cacaoculteurs.
gso/kam
Le président du syndicat, Koné Moussa, a expliqué à l’AIP que son mouvement se réserve le droit de mener toutes sortes de manifestations revendicatives si aucune suite n’est donnée à la demande d’audience qu’il va déposer lundi auprès du conseil du café-cacao.
Le syndicat reproche au conseil du café-cacao d’avoir proposé un prix d’achat bord champ peu favorable aux paysans.
Samedi déjà tous les délégués de cette organisation de producteurs de cacao étaient en conclave à Divo où il leur a été recommandé de se tenir prêts à d’éventuels mouvements d’humeur à l’effet de réclamer une meilleure rémunération de leurs productions.
« Les autres pays producteurs d’Afrique sont en avance sur la Côte d’Ivoire sur la question du prix. On se demande bien sur quel marché la Côte d’Ivoire va négocier pour ne proposer que 700 F CFA le kilogramme bord champ», s’est indigné le président Koné Moussa.
Le cours du cacao sur le marché international baisse continuellement depuis décembre 2016, en raison, entre autres, d’une surproduction globale de 700 000 T l’année dernière dont 400 000 T pour la Côte d’Ivoire, premier producteur mondial de la fève. Le gouvernement a dû renoncer cette année à environ 43 milliards F CFA en termes de fiscalité et de parafiscalité, pour contenter les cacaoculteurs.
gso/kam