En prélude à la cérémonie officielle de lancement de la campagne régionale de communication pour le changement social et comportemental dans le cadre de la mise en oeuvre du projet « Autonomisation des Femmes et Dividende Démographique au Sahel » (SWEDD), une réunion préparatoire d’experts en la matière a eu lieu mardi en présence de la ministre du Plan et du Développement, Mme Kaba Nialé, entourée de ministres, de parlementaires, d’associations de femmes et de jeunes, issus des pays signataires du Projet SWEDD.
Sous la direction du Comité régional de pilotage et des partenaires techniques et financiers, cette rencontre a permis aux pays membres de présenter les résultats et leçons apprises des lancements nationaux. Elle sera mise à profit pour finaliser les actes de la réunion des Premières Dames prévue le mercredi 18 octobre.
Dressant un bilan de la population africaine, en majeur partie constituée de jeunes, la ministre du plan a déploré que cette démographie exerce une forte pression sur les ménages en termes de charges sociales et sur les Etats en besoin d’investissements dans les infrastructures sociales.
Pour cela, elle a salué le projet SWEDD qui va permettre d’accélérer le rythme de la transition démographique par la maîtrise de la fécondité: « Ce projet d’envergure régionale vient en appui aux dispositifs nationaux pour adresser les défis liés a la sante maternelle et reproductive, à la scolarisation de la jeune fille, à l’épanouissement des femmes et des familles »
Notons que chaque pays membre du SWEDD a déjà organisé une campagne nationale de communication. En ce qui concerne la Côte d’Ivoire, Mme Nialé s’est félicitée de l’accueil très encourageant des populations envers la caravane nationale qui s’est tenue dans des régions défavorisées que sont le Poro et le Folon.
Partenaire du SWEDD, l’organisation Ouest Africaine de la Santé (OOAS), représentée par son directeur général adjoint, M. Laurent Assogba a rappelé que la composante 1 du projet intitulée « Accroître la demande des services de santé reproductive, maternelle, néonatale, infantile et nutritionnelle en favorisant les changements sociaux et comportementaux et l’autonomisation des femmes et des adolescentes » reste la plus importante et la plus déterminante pour l’atteinte des objectifs de projet SWEDD.
Les objectifs du lancement de la campagne régionale sont entre autres l’obtention de l’engagement des Premières Dames sur les actions clés en faveur de l’autonomisation des femmes, des adolescentes, et des filles dans leurs pays respectifs et dans la région du Sahel, l’implication de ces dernières et des différents partenaires dans la mise en œuvre de la campagne de communication pour le changement social et comportemental à travers des messages forts à l’endroit des populations sur les thématiques du projet SWEDD et du Dividende, le renforcement de la visibilité du projet SWEDD dans l’espace régional et à travers le monde et enfin la création d’un environnement favorable aux interventions sur les thématiques du projet SWEDD.
La cérémonie officielle de lancement de la campagne régionale prévue mercredi sera co-présidée par les premières Dames de la Côte d’Ivoire et du Tchad, en marge de la conférence des Premières Dames sur le travail des enfants.
Elle réunira les Premières Dames, des six pays membres, les ministres sectoriels, les ministres membres du Comité Régional de Pilotage, les leaders religieux et traditionnels, les partenaires techniques et financiers, les médias, les femmes, les jeunes des 6 pays du SWEDD.
Le projet « Autonomisation des Femmes et Dividende Démographique au Sahel » (SWEDD) est une initiative régionale impliquant six pays (Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Mali, Mauritanie, Niger et Tchad) confrontés à des défis démographiques identiques et financé par la Banque mondiale, avec l’assistance technique du Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA) et l’Organisation Ouest-Africaine de la Santé (OOAS).
Il s’articule autour de trois composantes principales à savoir générer une demande pour les services de santé reproductive, maternelle, néonatale, infantile et nutritionnelle (SRMNIN) en encourageant des changements sociaux et comportementaux et l’autonomisation des femmes et des filles, renforcer la capacité régionale pour la disponibilité des produits SRMNIN et les professionnels de la santé qualifiés et enfin renforcer l’engagement politique et la capacité d’élaboration des politiques et la mise en œuvre du projet.
P. R.
Sous la direction du Comité régional de pilotage et des partenaires techniques et financiers, cette rencontre a permis aux pays membres de présenter les résultats et leçons apprises des lancements nationaux. Elle sera mise à profit pour finaliser les actes de la réunion des Premières Dames prévue le mercredi 18 octobre.
Dressant un bilan de la population africaine, en majeur partie constituée de jeunes, la ministre du plan a déploré que cette démographie exerce une forte pression sur les ménages en termes de charges sociales et sur les Etats en besoin d’investissements dans les infrastructures sociales.
Pour cela, elle a salué le projet SWEDD qui va permettre d’accélérer le rythme de la transition démographique par la maîtrise de la fécondité: « Ce projet d’envergure régionale vient en appui aux dispositifs nationaux pour adresser les défis liés a la sante maternelle et reproductive, à la scolarisation de la jeune fille, à l’épanouissement des femmes et des familles »
Notons que chaque pays membre du SWEDD a déjà organisé une campagne nationale de communication. En ce qui concerne la Côte d’Ivoire, Mme Nialé s’est félicitée de l’accueil très encourageant des populations envers la caravane nationale qui s’est tenue dans des régions défavorisées que sont le Poro et le Folon.
Partenaire du SWEDD, l’organisation Ouest Africaine de la Santé (OOAS), représentée par son directeur général adjoint, M. Laurent Assogba a rappelé que la composante 1 du projet intitulée « Accroître la demande des services de santé reproductive, maternelle, néonatale, infantile et nutritionnelle en favorisant les changements sociaux et comportementaux et l’autonomisation des femmes et des adolescentes » reste la plus importante et la plus déterminante pour l’atteinte des objectifs de projet SWEDD.
Les objectifs du lancement de la campagne régionale sont entre autres l’obtention de l’engagement des Premières Dames sur les actions clés en faveur de l’autonomisation des femmes, des adolescentes, et des filles dans leurs pays respectifs et dans la région du Sahel, l’implication de ces dernières et des différents partenaires dans la mise en œuvre de la campagne de communication pour le changement social et comportemental à travers des messages forts à l’endroit des populations sur les thématiques du projet SWEDD et du Dividende, le renforcement de la visibilité du projet SWEDD dans l’espace régional et à travers le monde et enfin la création d’un environnement favorable aux interventions sur les thématiques du projet SWEDD.
La cérémonie officielle de lancement de la campagne régionale prévue mercredi sera co-présidée par les premières Dames de la Côte d’Ivoire et du Tchad, en marge de la conférence des Premières Dames sur le travail des enfants.
Elle réunira les Premières Dames, des six pays membres, les ministres sectoriels, les ministres membres du Comité Régional de Pilotage, les leaders religieux et traditionnels, les partenaires techniques et financiers, les médias, les femmes, les jeunes des 6 pays du SWEDD.
Le projet « Autonomisation des Femmes et Dividende Démographique au Sahel » (SWEDD) est une initiative régionale impliquant six pays (Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Mali, Mauritanie, Niger et Tchad) confrontés à des défis démographiques identiques et financé par la Banque mondiale, avec l’assistance technique du Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA) et l’Organisation Ouest-Africaine de la Santé (OOAS).
Il s’articule autour de trois composantes principales à savoir générer une demande pour les services de santé reproductive, maternelle, néonatale, infantile et nutritionnelle (SRMNIN) en encourageant des changements sociaux et comportementaux et l’autonomisation des femmes et des filles, renforcer la capacité régionale pour la disponibilité des produits SRMNIN et les professionnels de la santé qualifiés et enfin renforcer l’engagement politique et la capacité d’élaboration des politiques et la mise en œuvre du projet.
P. R.