Abidjan - Le ministre du Commerce, de l’Artisanat et de la Promotion des PME, Souleymane Diarrassouba, a défendu les intérêts de son pays, lors de la 15ème réunion du Comité ministériel commercial mixte (CMCM) des Etats d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (ACP) avec l’Union européenne (UE), vendredi à Bruxelles, en Belgique, selon un communiqué parvenu lundi à l’AIP.
Le chef de la délégation ivoirienne a relevé la baisse drastique des cours du kilogramme de cacao d’environ 40% au cours de la campagne 2016-2017, entraînant une perte significative des recettes de l’Etat et des revenus des cacaoculteurs.
Les effets de cette baisse sont perceptibles sur les projets nationaux de développement. Aussi, s’est-il félicité du projet de décision relative à la mise en place d’un cadre normatif de soutien aux pays ACP, victimes de ces chocs exogènes.
Le ministre Souleymane Diarrassouba s’est également appesanti sur la rude concurrence entre les ACP et les pays latino-américains sur le marché européen de la banane, en soulignant la nécessité de maintenir un tarif douanier plancher de 75 euros par tonne de ce produit pour éviter la perte de compétitivité, la suppression de milliers d’emplois, voire la disparition de la filière banane des ACP sur ce marché.
En outre, il a relevé que la multiplication des barrières non tarifaires, notamment les mesures sanitaires et phytosanitaires, constitue de nouveaux obstacles à l’accès de des fruits et légumes ACP au marché européen.
"Un renforcement des capacités de nos producteurs en vue du respect de ces normes dans le temps s’impose pour maintenir nos fruits et légumes présents sur le marché européen", a défendu le ministre Souleymane Diarrassouba au Centre de conférence Albert Borschette de la Commission européenne, à Bruxelles.
Enfin, s’agissant de la sortie du Royaume-Uni de l’UE (BREXIT), Souleymane Diarrassouba a mentionné que les effets de cette sortie pourraient provoquer une baisse potentielle des prix des produits tropicaux et partant, une réduction des revenus des pays exportateurs ACP.
Les thèmes débattus au cours des échanges portaient sur le renforcement des relations commerciales intra-ACP, la nouvelle approche ACP d’appui au développement des chaînes de valeur agricoles, les accords de partenariat économiques (APE) ACP-UE, les questions liées à l’Organisation mondiale du commerce (OMC), les questions liées au régime commercial ACP-UE, les échanges de vues préliminaires sur les relations commerciales ACP-UE après 2020, rappelle-t-on.
bsp/kp
Le chef de la délégation ivoirienne a relevé la baisse drastique des cours du kilogramme de cacao d’environ 40% au cours de la campagne 2016-2017, entraînant une perte significative des recettes de l’Etat et des revenus des cacaoculteurs.
Les effets de cette baisse sont perceptibles sur les projets nationaux de développement. Aussi, s’est-il félicité du projet de décision relative à la mise en place d’un cadre normatif de soutien aux pays ACP, victimes de ces chocs exogènes.
Le ministre Souleymane Diarrassouba s’est également appesanti sur la rude concurrence entre les ACP et les pays latino-américains sur le marché européen de la banane, en soulignant la nécessité de maintenir un tarif douanier plancher de 75 euros par tonne de ce produit pour éviter la perte de compétitivité, la suppression de milliers d’emplois, voire la disparition de la filière banane des ACP sur ce marché.
En outre, il a relevé que la multiplication des barrières non tarifaires, notamment les mesures sanitaires et phytosanitaires, constitue de nouveaux obstacles à l’accès de des fruits et légumes ACP au marché européen.
"Un renforcement des capacités de nos producteurs en vue du respect de ces normes dans le temps s’impose pour maintenir nos fruits et légumes présents sur le marché européen", a défendu le ministre Souleymane Diarrassouba au Centre de conférence Albert Borschette de la Commission européenne, à Bruxelles.
Enfin, s’agissant de la sortie du Royaume-Uni de l’UE (BREXIT), Souleymane Diarrassouba a mentionné que les effets de cette sortie pourraient provoquer une baisse potentielle des prix des produits tropicaux et partant, une réduction des revenus des pays exportateurs ACP.
Les thèmes débattus au cours des échanges portaient sur le renforcement des relations commerciales intra-ACP, la nouvelle approche ACP d’appui au développement des chaînes de valeur agricoles, les accords de partenariat économiques (APE) ACP-UE, les questions liées à l’Organisation mondiale du commerce (OMC), les questions liées au régime commercial ACP-UE, les échanges de vues préliminaires sur les relations commerciales ACP-UE après 2020, rappelle-t-on.
bsp/kp