Monsieur le Président,
Mesdames et messieurs les Ministres,
Excellences mesdames et messieurs les ambassadeurs,
Mesdames et messieurs les hauts fonctionnaires des administrations centrales et de l’OMC.
Avant tout propos, je voudrais vous adresser les salutations fraternelles de SEM Alassane OUATTARA, Président de la République de Côte d’Ivoire qui suit avec beaucoup d’intérêt les travaux de l’Examen des politiques commerciales de notre pays.
La délégation de la Côte d’Ivoire se réjouit à plus d’un titre de prendre part à ce premier Examen groupé des Politiques Commerciales des huit pays de l’UEMOA.
Ma délégation se félicite du déroulement de cet exercice de transparence au sein de l’OMC, transparence chère à notre organisation.
Je voudrais, à cet égard, vous remercier pour la manière efficace avec laquelle vous conduisez nos travaux.
La Côte d’Ivoire qui est à son troisième Examen des Politiques Commerciales, bien que ce dernier soit conjoint, se réjouit d’avoir à cette occasion présenté, à travers le Rapport du Secrétariat et celui du Gouvernement, son environnement économique, ses régimes de commerce et d’investissement, les mesures liées à sa politique et pratique commerciales, ainsi que ses politiques sectorielles.
L’intérêt de la Côte d’Ivoire pour cet Examen, voulu par tous les membres de l’UEMOA, est qu’il constitue un audit de notre intégration et de notre régime commercial national.
Il a permis par ailleurs, d’informer tous les membres des bonnes performances que notre pays a réalisées et qui ont soutenu l’évolution économique positive de la région.
En effet, avec un PIB qui a représenté 36% de celui de l’Union en 2016, la croissance économique de la Côte d’Ivoire, tirée par des secteurs dynamiques (agriculture, industrie et services), a été remarquable, dépassant annuellement le taux de 9% depuis son dernier Examen de Politique Commerciale en 2012.
La Côte d’Ivoire dispose d’un régime d’investissement transparent qui garantit les droits des investisseurs et leur assure de nombreux privilèges.
Il apparaît à l’examen de ces deux rapports, que la Côte d’Ivoire s’est inscrite résolument dans une dynamique de restructuration économique, de réforme institutionnelle et administrative, et de modernisation de l’infrastructure industrielle, portuaire et aéroportuaire dans la perspective de devenir un pays émergent à l’horizon 2020.
Ce dynamisme des réformes est caractérisé par :
- La privatisation ;
- L’ouverture des secteurs de services ;
- L’accélération de la numérisation de divers actes administratifs et financiers
- La simplification de bon nombre de procédures douanières à travers la mise en place de divers guichets uniques dont le Guichet Unique du Commerce Extérieur (GUCE) ;
- Le paiement électronique de certains Impôts ;
- Le commerce électronique dont le volet mobile money comptabilise environ 23 millions d euros de transactions journalière.
Le pays a amorcé d’importants travaux d’infrastructures visant l’agrandissement et la modernisation de ses deux ports d’Abidjan et San Pedro, pour valoriser ainsi sa large façade sur l’Océan atlantique. Dans le cadre de matrice d’actions du Traité d’amitié et de coopération (TAC) avec le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire a déjà rendu disponible l’autoroute Abidjan-Yamoussoukro et vient de lancer celle de Yamoussoukro-Tiebissou et lancera très prochainement avec un opérateur privé les travaux de réhabilitation du chemin de fer Abidjan-Ouagadougou-Kaya. Notre pays dispose d’une compagnie aérienne performante qui dessert une dizaine de capitales de pays africains et fait de l’Aéroport FHB un hub Régional.
La Côte d’Ivoire investit aussi pour augmenter sa capacité de production d’énergie qui passera de 2000 mégawatts à 4000 mégawatts à l’horizon 2020.
L’industrialisation et la diversification de l’économie, au cœur de la stratégie de développement du Gouvernement, sont définies dans un cadre normatif à travers divers plans dont notamment le PND 2016-2020 de 60 milliards USD. Ce qui lui permet malgré la baisse des cours du cacao de 40% de projeter pour l’année 2017 un taux de 8.3 % un taux d’inflations maîtrisé en dessous de la norme communautaire de 3% un déficit budgétaire de 4.5% qui sera ramené à 3% en 2019.
La Côte d’Ivoire est signataire de plusieurs conventions fiscales de non-double imposition. Après avoir notifié à l’OMC sa ratification de l’Accord sur la facilitation des échanges, elle s’apprête à notifier les mesures des catégories B et C.
Mon pays reste fidèle à l’option économique et sociale adoptée dès son indépendance en 1960 et caractérisée par son ouverture économique et sociale tournée vers l’extérieur.
La Côte d’Ivoire reste respectueuse de ses engagements internationaux et entend renégocier ses concessions tarifaires, conformément aux dispositions de l’article XXVIII du GATT, comme l’atteste le document G/MA/337 du 31 août 2017 de l’OMC.
Monsieur le Président, à ce stade de mes propos, qu’il me soit permis de demander aux partenaires économiques et financiers, d’accorder à la Côte d’Ivoire une attention similaire à celle des pays les moins avancés, eu égard aux difficultés que le Pays a récemment traversées. Ceci, non seulement pourrait accélérer la cohérence des activités économiques en Côte d’Ivoire mais également et surtout de soutenir un développement plus harmonieux de toute la région, eu égard au rôle de moteur que joue l’économie ivoirienne dans la sous-région. La cote d ivoire reste un fervent artisan de l’intégration régionale et continentale à travers les différentes organisations communautaires : Conseil de l’entente, UEMOA, CDEAO et UA.
Pour terminer, je voudrais exprimer la gratitude et la reconnaissance de ma délégation à l’équipe du Secrétariat qui a élaboré les rapports avec beaucoup de professionnalisme et d’objectivité.
Mes remerciements et mes félicitations vont également à l’endroit du Présentateur, Son Excellence Monsieur Didier Chambovey, Ambassadeur de la Suisse à l’OMC, pour la qualité de son exposé, son diagnostic sans complaisance et ses recommandations fort pertinentes.
Je me réjouis de la fraternité, de la solidarité et de la coopération qui ont toujours régné au sein de notre Union, y compris tout au long du processus de cet examen, et j’exprime à cet égard toute ma reconnaissance à mes collègues qui ont tout mis en œuvre pour mobiliser nos experts nationaux autour de cette noble cause.
Je tiens enfin à saluer Monsieur Ibrahima DIEME, le Commissaire de l’UEMOA, et son équipe pour l’excellent travail réalisé, sans oublier nos différentes Missions à Genève, notamment leurs Chefs qui ont pris toutes les dispositions utiles pour le bon déroulement de cet Examen.
En définitif, j’adresse au nom du Gouvernement dirigé par le Premier Ministre Amadou Gon COULIBALY, au nom de ma délégation et en mon nom propre, mes sincères remerciements à tous les participants et particulièrement aux représentants des membres qui nous ont posé directement ou indirectement des questions par écrit ou oralement. Comme l’a indiqué notre Porte-parole, nous avons répondu à l’essentiel de vos différentes préoccupations. Toutefois, je tiens à réitérer que notre équipe est disposée à fournir davantage de clarifications à d’autres préoccupations, si besoin en était.
Je vous remercie pour votre aimable attention.
Mesdames et messieurs les Ministres,
Excellences mesdames et messieurs les ambassadeurs,
Mesdames et messieurs les hauts fonctionnaires des administrations centrales et de l’OMC.
Avant tout propos, je voudrais vous adresser les salutations fraternelles de SEM Alassane OUATTARA, Président de la République de Côte d’Ivoire qui suit avec beaucoup d’intérêt les travaux de l’Examen des politiques commerciales de notre pays.
La délégation de la Côte d’Ivoire se réjouit à plus d’un titre de prendre part à ce premier Examen groupé des Politiques Commerciales des huit pays de l’UEMOA.
Ma délégation se félicite du déroulement de cet exercice de transparence au sein de l’OMC, transparence chère à notre organisation.
Je voudrais, à cet égard, vous remercier pour la manière efficace avec laquelle vous conduisez nos travaux.
La Côte d’Ivoire qui est à son troisième Examen des Politiques Commerciales, bien que ce dernier soit conjoint, se réjouit d’avoir à cette occasion présenté, à travers le Rapport du Secrétariat et celui du Gouvernement, son environnement économique, ses régimes de commerce et d’investissement, les mesures liées à sa politique et pratique commerciales, ainsi que ses politiques sectorielles.
L’intérêt de la Côte d’Ivoire pour cet Examen, voulu par tous les membres de l’UEMOA, est qu’il constitue un audit de notre intégration et de notre régime commercial national.
Il a permis par ailleurs, d’informer tous les membres des bonnes performances que notre pays a réalisées et qui ont soutenu l’évolution économique positive de la région.
En effet, avec un PIB qui a représenté 36% de celui de l’Union en 2016, la croissance économique de la Côte d’Ivoire, tirée par des secteurs dynamiques (agriculture, industrie et services), a été remarquable, dépassant annuellement le taux de 9% depuis son dernier Examen de Politique Commerciale en 2012.
La Côte d’Ivoire dispose d’un régime d’investissement transparent qui garantit les droits des investisseurs et leur assure de nombreux privilèges.
Il apparaît à l’examen de ces deux rapports, que la Côte d’Ivoire s’est inscrite résolument dans une dynamique de restructuration économique, de réforme institutionnelle et administrative, et de modernisation de l’infrastructure industrielle, portuaire et aéroportuaire dans la perspective de devenir un pays émergent à l’horizon 2020.
Ce dynamisme des réformes est caractérisé par :
- La privatisation ;
- L’ouverture des secteurs de services ;
- L’accélération de la numérisation de divers actes administratifs et financiers
- La simplification de bon nombre de procédures douanières à travers la mise en place de divers guichets uniques dont le Guichet Unique du Commerce Extérieur (GUCE) ;
- Le paiement électronique de certains Impôts ;
- Le commerce électronique dont le volet mobile money comptabilise environ 23 millions d euros de transactions journalière.
Le pays a amorcé d’importants travaux d’infrastructures visant l’agrandissement et la modernisation de ses deux ports d’Abidjan et San Pedro, pour valoriser ainsi sa large façade sur l’Océan atlantique. Dans le cadre de matrice d’actions du Traité d’amitié et de coopération (TAC) avec le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire a déjà rendu disponible l’autoroute Abidjan-Yamoussoukro et vient de lancer celle de Yamoussoukro-Tiebissou et lancera très prochainement avec un opérateur privé les travaux de réhabilitation du chemin de fer Abidjan-Ouagadougou-Kaya. Notre pays dispose d’une compagnie aérienne performante qui dessert une dizaine de capitales de pays africains et fait de l’Aéroport FHB un hub Régional.
La Côte d’Ivoire investit aussi pour augmenter sa capacité de production d’énergie qui passera de 2000 mégawatts à 4000 mégawatts à l’horizon 2020.
L’industrialisation et la diversification de l’économie, au cœur de la stratégie de développement du Gouvernement, sont définies dans un cadre normatif à travers divers plans dont notamment le PND 2016-2020 de 60 milliards USD. Ce qui lui permet malgré la baisse des cours du cacao de 40% de projeter pour l’année 2017 un taux de 8.3 % un taux d’inflations maîtrisé en dessous de la norme communautaire de 3% un déficit budgétaire de 4.5% qui sera ramené à 3% en 2019.
La Côte d’Ivoire est signataire de plusieurs conventions fiscales de non-double imposition. Après avoir notifié à l’OMC sa ratification de l’Accord sur la facilitation des échanges, elle s’apprête à notifier les mesures des catégories B et C.
Mon pays reste fidèle à l’option économique et sociale adoptée dès son indépendance en 1960 et caractérisée par son ouverture économique et sociale tournée vers l’extérieur.
La Côte d’Ivoire reste respectueuse de ses engagements internationaux et entend renégocier ses concessions tarifaires, conformément aux dispositions de l’article XXVIII du GATT, comme l’atteste le document G/MA/337 du 31 août 2017 de l’OMC.
Monsieur le Président, à ce stade de mes propos, qu’il me soit permis de demander aux partenaires économiques et financiers, d’accorder à la Côte d’Ivoire une attention similaire à celle des pays les moins avancés, eu égard aux difficultés que le Pays a récemment traversées. Ceci, non seulement pourrait accélérer la cohérence des activités économiques en Côte d’Ivoire mais également et surtout de soutenir un développement plus harmonieux de toute la région, eu égard au rôle de moteur que joue l’économie ivoirienne dans la sous-région. La cote d ivoire reste un fervent artisan de l’intégration régionale et continentale à travers les différentes organisations communautaires : Conseil de l’entente, UEMOA, CDEAO et UA.
Pour terminer, je voudrais exprimer la gratitude et la reconnaissance de ma délégation à l’équipe du Secrétariat qui a élaboré les rapports avec beaucoup de professionnalisme et d’objectivité.
Mes remerciements et mes félicitations vont également à l’endroit du Présentateur, Son Excellence Monsieur Didier Chambovey, Ambassadeur de la Suisse à l’OMC, pour la qualité de son exposé, son diagnostic sans complaisance et ses recommandations fort pertinentes.
Je me réjouis de la fraternité, de la solidarité et de la coopération qui ont toujours régné au sein de notre Union, y compris tout au long du processus de cet examen, et j’exprime à cet égard toute ma reconnaissance à mes collègues qui ont tout mis en œuvre pour mobiliser nos experts nationaux autour de cette noble cause.
Je tiens enfin à saluer Monsieur Ibrahima DIEME, le Commissaire de l’UEMOA, et son équipe pour l’excellent travail réalisé, sans oublier nos différentes Missions à Genève, notamment leurs Chefs qui ont pris toutes les dispositions utiles pour le bon déroulement de cet Examen.
En définitif, j’adresse au nom du Gouvernement dirigé par le Premier Ministre Amadou Gon COULIBALY, au nom de ma délégation et en mon nom propre, mes sincères remerciements à tous les participants et particulièrement aux représentants des membres qui nous ont posé directement ou indirectement des questions par écrit ou oralement. Comme l’a indiqué notre Porte-parole, nous avons répondu à l’essentiel de vos différentes préoccupations. Toutefois, je tiens à réitérer que notre équipe est disposée à fournir davantage de clarifications à d’autres préoccupations, si besoin en était.
Je vous remercie pour votre aimable attention.