Plusieurs chefs traditionnels ont été formés au développement local lors d’un séminaire de formation tenu, le samedi 28 octobre, à Divo, sur le thème :«Chefferie traditionnelle :quelle approche pour un développement local réussi ».
Cet atelier s’est inscrit dans la vision du président de l’observatoire pour le développement, l’amitié et la prospérité-Côte d’Ivoire, Me Bertin Zéhouri, celui du développement de la région du Lôh-Djiboua.
Invité à faire des communications, le Pr Urbain Amoa s’est appesanti sur la cohabitation pacifique entre les communautés.
Selon lui, «cohabiter, c’est connaître l’autre». Ce qui sous-tend que l’on doit s’imprégner des réalités de l’environnement dans lequel vit cet autre et respecter les valeurs culturelles de la région. Le conférencier a signifié que «le chef traditionnel incarne tout». En effet, en tant que premier maillon de l’administration, un guide,
Il a également souligné le rôle important du chef : «le chef a un rôle important à jouer. Il est un agent de santé, d’état civil, de développement…et de sécurité. Il prend en main l’organisation du village ».
Le Pr. Urbain Amoa a expliqué aux chefs venus de tous les villages de la région, les quatre vérités : la vérité intérieure, scientifique, divine et consensuelle. En remplacement des arbres à palabres, il a recommandé la création, dans tous les villages, des cases de chef, qui serviraient de lieux de rassemblement. Il propose que des activités économiques se développent autour de la chefferie.
Urbain Amoa est pour une chefferie éclairée, c’est-à-dire cultivée à la modernité. Me Bertin Zéhouri a, quant à lui, traité «la question foncière face au droit et à la coutume : éléments jurisprudentiels et perspectives ». Il a fait remarquer que le foncier est un sujet délicat.
Il a invité les chefs à «être sage et non à engager des belligérances avec des étrangers».
Au terme du séminaire, le Pr Urbain Amoa a suggéré l’organisation des états généraux des terres.
En marge du séminaire, l’an 1 du flambeau de développement du Lôh-Djiboua fut célébré, dimanche, dans l’allégresse. Danses et chants ont égayé le public qui est sorti nombreux.
.
«En nous donnant le flambeau, vous nous avez confié une grande responsabilité. Nous sommes conscients de la mission qui nous attend. Nous ferons tout pour être à la hauteur. Nous serons des agents d’addition et non de division. Vous pouvez compter sur moi», a-t-il dit.
Me Bertin Zéhouri a insisté sur l’union des fils et filles de la région, la mutualisation des efforts et le rassemblement. Convaincu que le développement durable n’est possible que si toutes les populations sont unies
et solidaires et annonçant qu’un comité d’organisation sera mis en place pour l’an 2 du flambeau prévu l’année prochaine
Atapointe
Cet atelier s’est inscrit dans la vision du président de l’observatoire pour le développement, l’amitié et la prospérité-Côte d’Ivoire, Me Bertin Zéhouri, celui du développement de la région du Lôh-Djiboua.
Invité à faire des communications, le Pr Urbain Amoa s’est appesanti sur la cohabitation pacifique entre les communautés.
Selon lui, «cohabiter, c’est connaître l’autre». Ce qui sous-tend que l’on doit s’imprégner des réalités de l’environnement dans lequel vit cet autre et respecter les valeurs culturelles de la région. Le conférencier a signifié que «le chef traditionnel incarne tout». En effet, en tant que premier maillon de l’administration, un guide,
Il a également souligné le rôle important du chef : «le chef a un rôle important à jouer. Il est un agent de santé, d’état civil, de développement…et de sécurité. Il prend en main l’organisation du village ».
Le Pr. Urbain Amoa a expliqué aux chefs venus de tous les villages de la région, les quatre vérités : la vérité intérieure, scientifique, divine et consensuelle. En remplacement des arbres à palabres, il a recommandé la création, dans tous les villages, des cases de chef, qui serviraient de lieux de rassemblement. Il propose que des activités économiques se développent autour de la chefferie.
Urbain Amoa est pour une chefferie éclairée, c’est-à-dire cultivée à la modernité. Me Bertin Zéhouri a, quant à lui, traité «la question foncière face au droit et à la coutume : éléments jurisprudentiels et perspectives ». Il a fait remarquer que le foncier est un sujet délicat.
Il a invité les chefs à «être sage et non à engager des belligérances avec des étrangers».
Au terme du séminaire, le Pr Urbain Amoa a suggéré l’organisation des états généraux des terres.
En marge du séminaire, l’an 1 du flambeau de développement du Lôh-Djiboua fut célébré, dimanche, dans l’allégresse. Danses et chants ont égayé le public qui est sorti nombreux.
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«En nous donnant le flambeau, vous nous avez confié une grande responsabilité. Nous sommes conscients de la mission qui nous attend. Nous ferons tout pour être à la hauteur. Nous serons des agents d’addition et non de division. Vous pouvez compter sur moi», a-t-il dit.
Me Bertin Zéhouri a insisté sur l’union des fils et filles de la région, la mutualisation des efforts et le rassemblement. Convaincu que le développement durable n’est possible que si toutes les populations sont unies
et solidaires et annonçant qu’un comité d’organisation sera mis en place pour l’an 2 du flambeau prévu l’année prochaine
Atapointe