D’un côté, des jeunes villageois d’Akandjé déterminés et bloquant la voie d’accès au site d’Akpé résidentiel et de l’autre, des militaires armés jusqu’aux dents à bord d’un cargo.
C’était l’ambiance électrique hier, aux environs de 11h, à à Akandjé, village situé dans la commune de Bingerville, entre les parties se regardant en chiens de faïence relatif à un conflit foncier opposant la communauté villageoise d’Akandjé aux responsables de la société nouvelle Tit immobilier sur un espace de 196 ha. Et l’on a frôlé de peu un affrontement. Heureusement, le chef du dispositif militaire, le Lieutenant Kragba, du 1er bataillon d’infanterie d’Akouédo a usé de diplomatie pour faire baisser la tension et ramener les protagonistes à la table de discussions au village d’Akandjé. « Nous ne pouvons pas comprendre que nous disposions d’un titre foncier et de la levée de la pré rotation et voir des jeunes du village s’opposer à la pose de la 1ère pierre de notre opération immobilière », s’offusque un des dirigeants de Tit immobilier. « Nous ne pouvons pas comprendre également qu’un simple individu qui n’est ni héritier ni natif du village puisse être propriétaire de 196 ha à lui seul dans un village Ebrié ? Pis, c’est sur du faux, une fausse attestation de cession que tous les actes administratifs remis à M.Gnangbamon Kimou Félix, le mis en cause, et sans la purge des droits coutumiers que sont basées les prétentions de ce dernier.
Aujourd’hui, nous réclamons purement et simplement toutes nos terres », a fait observer Atsin Mobio Blaise, président du foncier du village d’Akandjé. Pour qui le lotissement Akpé résidentiel n’est plus à céder à un individu. Ainsi, la pose de 1ère pierre de l’opération immobilière de Tit immobilier n’a plus eu lieu hier et les chaises, les bâches et les appareils de sonorisation ont été rangés. Le cargo des militaires a repris le chemin du camp d’Akouédo.
Didier Kéi
C’était l’ambiance électrique hier, aux environs de 11h, à à Akandjé, village situé dans la commune de Bingerville, entre les parties se regardant en chiens de faïence relatif à un conflit foncier opposant la communauté villageoise d’Akandjé aux responsables de la société nouvelle Tit immobilier sur un espace de 196 ha. Et l’on a frôlé de peu un affrontement. Heureusement, le chef du dispositif militaire, le Lieutenant Kragba, du 1er bataillon d’infanterie d’Akouédo a usé de diplomatie pour faire baisser la tension et ramener les protagonistes à la table de discussions au village d’Akandjé. « Nous ne pouvons pas comprendre que nous disposions d’un titre foncier et de la levée de la pré rotation et voir des jeunes du village s’opposer à la pose de la 1ère pierre de notre opération immobilière », s’offusque un des dirigeants de Tit immobilier. « Nous ne pouvons pas comprendre également qu’un simple individu qui n’est ni héritier ni natif du village puisse être propriétaire de 196 ha à lui seul dans un village Ebrié ? Pis, c’est sur du faux, une fausse attestation de cession que tous les actes administratifs remis à M.Gnangbamon Kimou Félix, le mis en cause, et sans la purge des droits coutumiers que sont basées les prétentions de ce dernier.
Aujourd’hui, nous réclamons purement et simplement toutes nos terres », a fait observer Atsin Mobio Blaise, président du foncier du village d’Akandjé. Pour qui le lotissement Akpé résidentiel n’est plus à céder à un individu. Ainsi, la pose de 1ère pierre de l’opération immobilière de Tit immobilier n’a plus eu lieu hier et les chaises, les bâches et les appareils de sonorisation ont été rangés. Le cargo des militaires a repris le chemin du camp d’Akouédo.
Didier Kéi