Monsieur le Conseiller spécial auprès du Bureau de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine en Côte d’Ivoire ;
Messieurs les Représentants des Ministères techniques ;
Monsieur le Représentant de la Chambre du Commerce et d’Industrie de Côte d’Ivoire ;
Mesdames et Messieurs les Partenaires Techniques et Financiers ;
Mesdames et Messieurs les Directeurs Généraux, Centraux et Régionaux ;
Mesdames et Messieurs les Chefs d’Entreprise ;
Mesdames et Messieurs les Responsables des Organisations Professionnelles de Consommateurs et de Commerçants ;
Mesdames et messieurs les journalistes ;
Mesdames et Messieurs ;
Je voudrais avant tout, au nom de monsieur le Ministre du Commerce, de l’Artisanat et de la Promotion des PME, monsieur Souleymane DIARRASSOUBA, vous saluer chaleureusement et vous dire combien je suis heureux de partager avec vous ces moments consacrés à l’ouverture de l’Atelier national de vulgarisation des textes de l’UEMOA sur la métrologie.
Je saisis cet instant pour saluer particulièrement les Représentants de l’UEMOA et leur dire notre gratitude pour l’occasion de partage qu’ils offrent, à travers l’organisation de l’atelier de ce jour, aux acteurs nationaux de la métrologie. J’y associe toutes les personnalités qui nous ont fait l’honneur de leur présence ce matin à nos côtés.
Mesdames et messieurs,
Le motif essentiel de cette rencontre reste la métrologie, la science par excellence de la mesure. Je n’insisterai pas sur les définitions, le cadre juridique de son exercice dans les Etats africains et singulièrement en Côte d’Ivoire, parce que des voix plus qualifiées l’ont déjà fait ou, en tout cas, le feront à satiété à l’occasion des deux jours de travaux.
Mon propos portera sur les défis qui sont les nôtres, pays sous-développés ou en émergence, en matière de métrologie, notamment de métrologie légale, face aux exigences d’un monde globalisé.
Mesdames et messieurs,
Les activités de mesure apportent aux sociétés un certain niveau de sécurité et de confiance, qu’il s’agisse des sociétés primitives ou des sociétés modernes. Dans les sociétés primitives, la mesure était divisée en deux domaines eux-mêmes relevant de deux autorités distinctes. La mesure du temps relevait de l’autorité religieuse (les astres revêtant des attributs divins), aux fins de divination et afin d’établir les calendriers pour l’agriculture (les saisons, la fécondité de la terre, relevaient aussi du divin). La mesure des poids, des longueurs et des volumes relevait de l’autorité " civile ", régalienne, car elle concernait l’impôt, mais aussi la protection de la propriété privée et la confiance dans le commerce. Les sociétés modernes elles aussi érigent la mesure comme socle des échanges en trois domaines (légal, scientifique et scientifique) sous compétences distinctes. Ainsi, il est constant que plus les activités humaines et les échanges se développent et se spécialisent, plus la métrologie et la mesure participent de cette vie économique.
Dans ces conditions, il revient aux Etats d’équilibrer les positions de force relatives des agents économiques entre eux et de mettre les citoyens ou les petites entreprises à l’abri de manœuvres déloyales pouvant les tromper sur la quantité ou sur la qualité des biens, produits et services qu’ils achètent ou vendent.
Comme nous pouvons le noter, la métrologie est aujourd’hui au service d’exigences sociétales, souvent exprimées dans des dispositions législatives ou réglementaires dont il convient de s’approprier. Le défi ici pour nous est de faire connaître, au niveau national, la métrologie, de règlementer sa pratique et de faire connaître cette réglementation ; il s’agit aussi d’uniformiser cette réglementation au niveau sous régional, régional et international. Ce défi est d’autant plus important que certains de nos Etats restent encore tentés par le fétichisme de la souveraineté.
L’autre défi qui me paraît important de traiter est relatif au développement du commerce international. Aujourd’hui, la présence de grands groupes multinationaux dans nos Etats impose l’uniformisation des législations et des normes qui concernent à la fois les conditions de réalisation de la mesure et les procédures d’étalonnage et d’essais. La métrologique légale qui concerne ces transactions commerciales, dans ces conditions, s’internationalise. Se pose alors la question de la capacité de nos Etats à se doter de l’arsenal juridique approprié et des équipements adéquats pour faire face à ces nouvelles exigences, au risque d’être assujettis et incapables d’assumer la régulation dans un environnement qu’ils ne maîtrisent plus.
Troisième défi. Le marché a changé. Il est caractérisé par de nouveaux obstacles notamment les obstacles techniques au commerce et l’imposition de mesures sanitaires et phytosanitaires.
Le grand défi pour le secteur privé de nos pays consiste à améliorer son accès aux marchés organisés et aux financements. Il s’agit d’apporter une réponse à ces obstacles qu’exacerbe la globalisation des échanges commerciaux. Nos Etats, en l’espèce, disposent-ils des infrastructures et des procédures qui leur permettent d’assurer la viabilité et la qualité de leurs produits sur le marché international ? Comment y faire face ?
Voici autant de défis auxquels la pratique de la métrologie invite nos Etats :
- disposer d’une législation suffisamment élaboré, harmonisé et appliquée,
- se doter d’équipements et d’instruments de mesure appropriés pour assurer et garantir la confiance dans toutes les transactions tant nationales qu’internationales,
- former des ressources humaines suffisamment outillées sur les questions et des évolutions métrologiques dans un environnement globalisé.
Je reste pour ma part persuadé que les travaux à venir offriront l’opportunité à chacun de nous de mieux appréhender ces préoccupations pour mieux apprécier les termes du Règlement n°08/2017/CM/UEMOA, Instituant un Système Harmonisé de métrologie dans ses Etat membres. En tout cas, je souhaite plein succès au présent atelier que je déclare ouvert, au nom du Ministre du Commerce, de l’Artisanat et de la Promotion des PME.
Je vous remercie de votre aimable attention.
Messieurs les Représentants des Ministères techniques ;
Monsieur le Représentant de la Chambre du Commerce et d’Industrie de Côte d’Ivoire ;
Mesdames et Messieurs les Partenaires Techniques et Financiers ;
Mesdames et Messieurs les Directeurs Généraux, Centraux et Régionaux ;
Mesdames et Messieurs les Chefs d’Entreprise ;
Mesdames et Messieurs les Responsables des Organisations Professionnelles de Consommateurs et de Commerçants ;
Mesdames et messieurs les journalistes ;
Mesdames et Messieurs ;
Je voudrais avant tout, au nom de monsieur le Ministre du Commerce, de l’Artisanat et de la Promotion des PME, monsieur Souleymane DIARRASSOUBA, vous saluer chaleureusement et vous dire combien je suis heureux de partager avec vous ces moments consacrés à l’ouverture de l’Atelier national de vulgarisation des textes de l’UEMOA sur la métrologie.
Je saisis cet instant pour saluer particulièrement les Représentants de l’UEMOA et leur dire notre gratitude pour l’occasion de partage qu’ils offrent, à travers l’organisation de l’atelier de ce jour, aux acteurs nationaux de la métrologie. J’y associe toutes les personnalités qui nous ont fait l’honneur de leur présence ce matin à nos côtés.
Mesdames et messieurs,
Le motif essentiel de cette rencontre reste la métrologie, la science par excellence de la mesure. Je n’insisterai pas sur les définitions, le cadre juridique de son exercice dans les Etats africains et singulièrement en Côte d’Ivoire, parce que des voix plus qualifiées l’ont déjà fait ou, en tout cas, le feront à satiété à l’occasion des deux jours de travaux.
Mon propos portera sur les défis qui sont les nôtres, pays sous-développés ou en émergence, en matière de métrologie, notamment de métrologie légale, face aux exigences d’un monde globalisé.
Mesdames et messieurs,
Les activités de mesure apportent aux sociétés un certain niveau de sécurité et de confiance, qu’il s’agisse des sociétés primitives ou des sociétés modernes. Dans les sociétés primitives, la mesure était divisée en deux domaines eux-mêmes relevant de deux autorités distinctes. La mesure du temps relevait de l’autorité religieuse (les astres revêtant des attributs divins), aux fins de divination et afin d’établir les calendriers pour l’agriculture (les saisons, la fécondité de la terre, relevaient aussi du divin). La mesure des poids, des longueurs et des volumes relevait de l’autorité " civile ", régalienne, car elle concernait l’impôt, mais aussi la protection de la propriété privée et la confiance dans le commerce. Les sociétés modernes elles aussi érigent la mesure comme socle des échanges en trois domaines (légal, scientifique et scientifique) sous compétences distinctes. Ainsi, il est constant que plus les activités humaines et les échanges se développent et se spécialisent, plus la métrologie et la mesure participent de cette vie économique.
Dans ces conditions, il revient aux Etats d’équilibrer les positions de force relatives des agents économiques entre eux et de mettre les citoyens ou les petites entreprises à l’abri de manœuvres déloyales pouvant les tromper sur la quantité ou sur la qualité des biens, produits et services qu’ils achètent ou vendent.
Comme nous pouvons le noter, la métrologie est aujourd’hui au service d’exigences sociétales, souvent exprimées dans des dispositions législatives ou réglementaires dont il convient de s’approprier. Le défi ici pour nous est de faire connaître, au niveau national, la métrologie, de règlementer sa pratique et de faire connaître cette réglementation ; il s’agit aussi d’uniformiser cette réglementation au niveau sous régional, régional et international. Ce défi est d’autant plus important que certains de nos Etats restent encore tentés par le fétichisme de la souveraineté.
L’autre défi qui me paraît important de traiter est relatif au développement du commerce international. Aujourd’hui, la présence de grands groupes multinationaux dans nos Etats impose l’uniformisation des législations et des normes qui concernent à la fois les conditions de réalisation de la mesure et les procédures d’étalonnage et d’essais. La métrologique légale qui concerne ces transactions commerciales, dans ces conditions, s’internationalise. Se pose alors la question de la capacité de nos Etats à se doter de l’arsenal juridique approprié et des équipements adéquats pour faire face à ces nouvelles exigences, au risque d’être assujettis et incapables d’assumer la régulation dans un environnement qu’ils ne maîtrisent plus.
Troisième défi. Le marché a changé. Il est caractérisé par de nouveaux obstacles notamment les obstacles techniques au commerce et l’imposition de mesures sanitaires et phytosanitaires.
Le grand défi pour le secteur privé de nos pays consiste à améliorer son accès aux marchés organisés et aux financements. Il s’agit d’apporter une réponse à ces obstacles qu’exacerbe la globalisation des échanges commerciaux. Nos Etats, en l’espèce, disposent-ils des infrastructures et des procédures qui leur permettent d’assurer la viabilité et la qualité de leurs produits sur le marché international ? Comment y faire face ?
Voici autant de défis auxquels la pratique de la métrologie invite nos Etats :
- disposer d’une législation suffisamment élaboré, harmonisé et appliquée,
- se doter d’équipements et d’instruments de mesure appropriés pour assurer et garantir la confiance dans toutes les transactions tant nationales qu’internationales,
- former des ressources humaines suffisamment outillées sur les questions et des évolutions métrologiques dans un environnement globalisé.
Je reste pour ma part persuadé que les travaux à venir offriront l’opportunité à chacun de nous de mieux appréhender ces préoccupations pour mieux apprécier les termes du Règlement n°08/2017/CM/UEMOA, Instituant un Système Harmonisé de métrologie dans ses Etat membres. En tout cas, je souhaite plein succès au présent atelier que je déclare ouvert, au nom du Ministre du Commerce, de l’Artisanat et de la Promotion des PME.
Je vous remercie de votre aimable attention.