Sous l’impulsion de l’ONG, Planète paix, plusieurs associations de jeunesses africaines sont réunies du 16 au 18 novembre 2017 à Abidjan, hôtel Belle Côte, dans le cadre d’un colloque sur le thème de la problématique des élections en Afrique, quelles contributions des jeunes leaders africains. Partenaire officiel de l’évènement, la DPA-CI (Désir de paix et d’Avenir) était représentée par une forte délégation conduite par son président fondateur, Clément Séhi.
« Comme beaucoup d’ivoiriens de la diaspora, je suis avec intérêt l’actualité de mon pays la Côte d’Ivoire : Du miracle ivoirien des années 70 aux chaos ivoirien des années 2000 en passant par le mirage ivoirien des années 90….Mais comme j’aime à le dire souvent à mes amis avec qui j’échange sur la vie politique ivoirienne, la situation des conflits postélectoraux en Afrique est certes grave parce qu’elle est émaillée de tuerie donc de perte de vie humaine, mais ne saurait être désespérée parce qu’elle nous permet d’ouvrir les yeux sur comment trouver les outils nécessaires pour amorcer une vraie démocratie », a introduit Clément Sehi, président fondateur de la DPA-CI. Et d’ajouter : « Voilà pourquoi, depuis 2011, des amis et moi, avons émis l’idée de créer un cercle de réflexion dénommée : Désir de paix et d’avenir et qui s’est donné pour mission d’inculquer aux ivoiriens la culture électorale et trouver un ivoirien capable de leur faire oublier les crises successives en Côte d’Ivoire par la proposition d’un nouveau Contrat Social. Dans l’un des chapitres, que nous avons intitulé « LES IVOIRIENS ET LE DEFI DES ELECTIONS », nous avons dressé le bilan des 30 dernières années des élections en Côte d’Ivoire. Ainsi note-t-on qu’en 1990, près de 9 millions sur 12 n’ont pas pris part à l’élection de leur président. En 1995, ils étaient 12 millions sur 14 à bouder les présidentielles. En 2000, ils étaient 14 millions sur 16 millions d’habitants qui ont boycotté les élections présidentielles. En 2010, ils étaient 16 millions sur 20 à rester chez eux. Et enfin en 2015, près de 22 millions sur 25 n’ont pas pris part aux votes.
Le constat est criard, les Ivoiriens n’ont pas la culture électorale ». Mais pour Clément Séhi, ce désintéressement des ivoiriens aux élections trouve sa source dans ce qu’il a appelé l’institutionnalisation du boycott des élections et les idées préconçues, telles que « les dés sont pipés d’avance ou encore la France nous impose un président ». Enfin pour la DPA-CI, « il est plus qu’urgent de sensibiliser les Ivoiriens à la chose électorale et notre mission sinon objectif c’est d’arriver à avoir au moins 15 millions d’ivoiriens enrôlés, prêts à voter en 2020. Et notre slogan à la DPA-CI est, ‘’Ivoirien fait entendre ta voix, à chacun sa carte d’électeur car 2020 c’est maintenant », a-t-il conclu. Ont pris part à cette première journée, le représentant de Sidi Tiémoko Touré, ministre ivoirien de la promotion de la jeunesse, de l’Emploi des jeunes et du service civique, le professeur Francis Wodié, ancien président du conseil constitutionnel.
L’ONG Planète Paix est dirigée par Achille Comoé. Celui-ci a indiqué que les conclusions de ce sommet seront remises aux différents chefs d’Etat et de Parlements des pays respectifs, afin que cela fasse force de Loi.
DA
« Comme beaucoup d’ivoiriens de la diaspora, je suis avec intérêt l’actualité de mon pays la Côte d’Ivoire : Du miracle ivoirien des années 70 aux chaos ivoirien des années 2000 en passant par le mirage ivoirien des années 90….Mais comme j’aime à le dire souvent à mes amis avec qui j’échange sur la vie politique ivoirienne, la situation des conflits postélectoraux en Afrique est certes grave parce qu’elle est émaillée de tuerie donc de perte de vie humaine, mais ne saurait être désespérée parce qu’elle nous permet d’ouvrir les yeux sur comment trouver les outils nécessaires pour amorcer une vraie démocratie », a introduit Clément Sehi, président fondateur de la DPA-CI. Et d’ajouter : « Voilà pourquoi, depuis 2011, des amis et moi, avons émis l’idée de créer un cercle de réflexion dénommée : Désir de paix et d’avenir et qui s’est donné pour mission d’inculquer aux ivoiriens la culture électorale et trouver un ivoirien capable de leur faire oublier les crises successives en Côte d’Ivoire par la proposition d’un nouveau Contrat Social. Dans l’un des chapitres, que nous avons intitulé « LES IVOIRIENS ET LE DEFI DES ELECTIONS », nous avons dressé le bilan des 30 dernières années des élections en Côte d’Ivoire. Ainsi note-t-on qu’en 1990, près de 9 millions sur 12 n’ont pas pris part à l’élection de leur président. En 1995, ils étaient 12 millions sur 14 à bouder les présidentielles. En 2000, ils étaient 14 millions sur 16 millions d’habitants qui ont boycotté les élections présidentielles. En 2010, ils étaient 16 millions sur 20 à rester chez eux. Et enfin en 2015, près de 22 millions sur 25 n’ont pas pris part aux votes.
Le constat est criard, les Ivoiriens n’ont pas la culture électorale ». Mais pour Clément Séhi, ce désintéressement des ivoiriens aux élections trouve sa source dans ce qu’il a appelé l’institutionnalisation du boycott des élections et les idées préconçues, telles que « les dés sont pipés d’avance ou encore la France nous impose un président ». Enfin pour la DPA-CI, « il est plus qu’urgent de sensibiliser les Ivoiriens à la chose électorale et notre mission sinon objectif c’est d’arriver à avoir au moins 15 millions d’ivoiriens enrôlés, prêts à voter en 2020. Et notre slogan à la DPA-CI est, ‘’Ivoirien fait entendre ta voix, à chacun sa carte d’électeur car 2020 c’est maintenant », a-t-il conclu. Ont pris part à cette première journée, le représentant de Sidi Tiémoko Touré, ministre ivoirien de la promotion de la jeunesse, de l’Emploi des jeunes et du service civique, le professeur Francis Wodié, ancien président du conseil constitutionnel.
L’ONG Planète Paix est dirigée par Achille Comoé. Celui-ci a indiqué que les conclusions de ce sommet seront remises aux différents chefs d’Etat et de Parlements des pays respectifs, afin que cela fasse force de Loi.
DA