Abidjan (Côte d’Ivoire) - Quelque 155 migrants clandestins ivoiriens dont 89 femmes ont atterri, lundi soir, à l’aéroport international Félix Houphouët-Boigny à Abidjan en provenance de la Libye où ils étaient ’’bloqués’’, à l’issue d’une opération de rapatriement organisée par l’État ivoirien et l’Organisation internationale des migrations (OIM).
En majorité, composé de personnes les plus vulnérables, enfants et femmes dont certaines en état de grossesse, ce contingent est revenu de son rêve de se rendre en Europe via la Méditerranée.
’’Ces personnes étaient traitées comme des esclaves en Libye. Et le gouvernement ivoirien ne pouvait rester indifférent à cette situation en laissant ses compatriotes dans un pays qui n’a signé la Convention de Genève’’, a déclaré Issiaka Konaté, Directeur général des Ivoiriens de l’Extérieur.
Selon M. Konaté, outre un kit alimentaire remis à chacune d’elles, ’’ces personnes bénéficieront d’un hébergement de deux à trois jours et d’un appui financier symbolique’’.
’’Elles pourront, également s’inscrire dans le projet de réintégration et de réinsertion du Fonds fiduciaire d’urgence de l’Union européenne mis en œuvre à travers l’ OIM pour la mise en œuvre de projets collectifs ou individuels’’, a poursuivi Issiaka Konaté.
Un deuxième contingent de 260 personnes est annoncé pour mercredi, à en croire le directeur général des Ivoiriens de l’Extérieur. Pour terminer, il a lancé à l’endroit des candidats à la migration clandestine que ’’des opportunités s’offrent à eux, ici, en Côte d’Ivoire au lieu d’être tentés par la traversée de la Méditerranée avec tous les risques’’.
Depuis novembre 2015, le ministère ivoirien de l’intégration africaine et des Ivoiriens de l’Extérieur a procédé au rapatriement de 351 migrants en situation d’extrême précarité retenus en Libye.
En collaboration avec les partenaires nationaux et internationaux dont l’OIM, ce sont ’’ environ 1300 migrants ivoiriens en situation de détresse dans plusieurs pays notamment en Centrafrique, au Gabon, en Angola en Libye qui ont bénéficié du soutien du gouvernement pour regagner la Côte d’Ivoire’’, a souligné Issiaka Konaté.
HS/ls/APA
En majorité, composé de personnes les plus vulnérables, enfants et femmes dont certaines en état de grossesse, ce contingent est revenu de son rêve de se rendre en Europe via la Méditerranée.
’’Ces personnes étaient traitées comme des esclaves en Libye. Et le gouvernement ivoirien ne pouvait rester indifférent à cette situation en laissant ses compatriotes dans un pays qui n’a signé la Convention de Genève’’, a déclaré Issiaka Konaté, Directeur général des Ivoiriens de l’Extérieur.
Selon M. Konaté, outre un kit alimentaire remis à chacune d’elles, ’’ces personnes bénéficieront d’un hébergement de deux à trois jours et d’un appui financier symbolique’’.
’’Elles pourront, également s’inscrire dans le projet de réintégration et de réinsertion du Fonds fiduciaire d’urgence de l’Union européenne mis en œuvre à travers l’ OIM pour la mise en œuvre de projets collectifs ou individuels’’, a poursuivi Issiaka Konaté.
Un deuxième contingent de 260 personnes est annoncé pour mercredi, à en croire le directeur général des Ivoiriens de l’Extérieur. Pour terminer, il a lancé à l’endroit des candidats à la migration clandestine que ’’des opportunités s’offrent à eux, ici, en Côte d’Ivoire au lieu d’être tentés par la traversée de la Méditerranée avec tous les risques’’.
Depuis novembre 2015, le ministère ivoirien de l’intégration africaine et des Ivoiriens de l’Extérieur a procédé au rapatriement de 351 migrants en situation d’extrême précarité retenus en Libye.
En collaboration avec les partenaires nationaux et internationaux dont l’OIM, ce sont ’’ environ 1300 migrants ivoiriens en situation de détresse dans plusieurs pays notamment en Centrafrique, au Gabon, en Angola en Libye qui ont bénéficié du soutien du gouvernement pour regagner la Côte d’Ivoire’’, a souligné Issiaka Konaté.
HS/ls/APA