Les villages de Mafiblé 2 et de Koblézo (dans la commune de Port-Bouët) sont devenus des localités enclavées. Ils sont désormais inaccessibles en raison des grosses pluies de ces dernières semaines qui ont coupé la principale voie d’accès. Le samedi 18 novembre 2017, les populations ont tenu à lancer un cri de cœur aux autorités compétentes afin de trouver solution à leur problème.
Pour Ali Mahouli, le chef du village de Mafiblé 2, la situation est intenable. Il a, à bâtons rompus, étalé les difficultés des élèves et des femmes face à cette situation. « Nous sommes un ensemble de village de 6000 âmes au total. Pas moins de 200 de nos enfants fréquentent dans des collèges à Port-Bouët. Mais, depuis le début des pluies, il est difficile de rallier la ville qui est à 12 km de route. Le véhicule du village qui les transportait chaque jour à l’école ne peut plus le faire, à cause de l’état de route. Ils sont donc obligés d’aller à pied. Malgré le fait qu’ils quittent le village à l’aube, ils arrivent toujours en retard. Le chemin le plus court fait 6 km. Il débouche sur l’autoroute Abidjan - Grand-Bassam. Le souci, c’est que cette voie de secours est devenue impraticable avec la pluie. Aussi, vu la manière dont l’autoroute est conçue, le véhicule, sur son chemin de retour au village, est obligé de rouler en sens inverse sur une longue distance avant d’emprunter la bonne voie. C’est vraiment difficile pour nous », a-t-il déploré. Toujours selon le chef, la situation est la même pour les femmes de ces villages et des 7 campements-satellites, qui ne peuvent plus écouler leurs vivriers sur les marchés d’Abidjan. «Les pertes dans ce secteur se chiffrent à 5 millions F CFA. Nos femmes ont vu leurs récoltes de tomates, d’aubergine, de concombre, gombo, etc pourrir ici, faute de routes pour les écouler sur Abidjan. C’est vraiment difficile», a-t-il lancé. La chefferie villageoise a donc saisi l’occasion pour lancer un Sos «aux autorités compétentes» afin de les aider à avoir une voie d’accès praticable en toute saison. « Nous voulons que les autorités nous aident à avoir une route praticable. Nous souhaitons que la voie qui donne sur l’autoroute (2 km après le rond-point d’Anani. Ndlr) soit aménagée, avec une ouverture sur l’autoroute », a plaidé le chef de Mafiblé 2.
J-H K
Pour Ali Mahouli, le chef du village de Mafiblé 2, la situation est intenable. Il a, à bâtons rompus, étalé les difficultés des élèves et des femmes face à cette situation. « Nous sommes un ensemble de village de 6000 âmes au total. Pas moins de 200 de nos enfants fréquentent dans des collèges à Port-Bouët. Mais, depuis le début des pluies, il est difficile de rallier la ville qui est à 12 km de route. Le véhicule du village qui les transportait chaque jour à l’école ne peut plus le faire, à cause de l’état de route. Ils sont donc obligés d’aller à pied. Malgré le fait qu’ils quittent le village à l’aube, ils arrivent toujours en retard. Le chemin le plus court fait 6 km. Il débouche sur l’autoroute Abidjan - Grand-Bassam. Le souci, c’est que cette voie de secours est devenue impraticable avec la pluie. Aussi, vu la manière dont l’autoroute est conçue, le véhicule, sur son chemin de retour au village, est obligé de rouler en sens inverse sur une longue distance avant d’emprunter la bonne voie. C’est vraiment difficile pour nous », a-t-il déploré. Toujours selon le chef, la situation est la même pour les femmes de ces villages et des 7 campements-satellites, qui ne peuvent plus écouler leurs vivriers sur les marchés d’Abidjan. «Les pertes dans ce secteur se chiffrent à 5 millions F CFA. Nos femmes ont vu leurs récoltes de tomates, d’aubergine, de concombre, gombo, etc pourrir ici, faute de routes pour les écouler sur Abidjan. C’est vraiment difficile», a-t-il lancé. La chefferie villageoise a donc saisi l’occasion pour lancer un Sos «aux autorités compétentes» afin de les aider à avoir une voie d’accès praticable en toute saison. « Nous voulons que les autorités nous aident à avoir une route praticable. Nous souhaitons que la voie qui donne sur l’autoroute (2 km après le rond-point d’Anani. Ndlr) soit aménagée, avec une ouverture sur l’autoroute », a plaidé le chef de Mafiblé 2.
J-H K
