Monsieur le Président Henri Konan BEDIE et Madame ;
Monsieur le Vice-Président de la République ;
Madame Dominique Ouattara, Première Dame de Côte d’Ivoire et Marraine de ICASA 2017 ;
Mesdames les Premières Dames du Congo, du Niger, de Béliz, de Guyane et du Bénin ;
Monsieur le Premier Ministre, Chef du Gouvernement ;
Madame la Ministre de l’Aviation du Ghana, Représentant Son Excellence Monsieur Nana Akufo-Addo, Président de la République du Ghana ;
Madame et Messieurs les Présidents d’Institutions ;
Monsieur Le Directeur Exécutif de ONUSIDA;
Monsieur le Président de ICASA 2017;
Madame la Ministre de la Santé et de l’Hygiène Publique de la République de Côte d’Ivoire, Vice-Présidente de ICASA 2017;
Mesdames et Messieurs les Ministres ;
Excellences Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs ;
Mesdames et Messieurs les Représentants des Organisations internationales;
Mesdames et Messieurs les Représentants des Associations et Organisations impliquées dans la lutte contre le SIDA ;
Honorables Chefs traditionnels;
Mesdames et Messieurs les Journalistes ;
Honorables Invités ;
Mesdames et Messieurs,
Je suis très heureux de vous accueillir à Abidjan, à l’occasion de la cérémonie d’ouverture de la 19ème édition de la Conférence Internationale sur le Sida et les Infections Sexuellement Transmissibles en Afrique (ICASA 2017).
Akwaba à toutes et à tous !
Je voudrais saluer la présence de mon ainé, le Président Henri Konan BEDIE, qui était témoin en 1997, de la 10ème édition de ICASA, en présence des Présidents Jacques CHIRAC et Blaise Compaoré ainsi que du Vice-Président Daniel Kablan DUNCAN, alors Premier Ministre de Côte d’Ivoire.
J’associe à ces salutations, Madame Dominique OUATTARA, Première Dame de Côte d’Ivoire et Ambassadeur de l’ONUSIDA pour la lutte contre le VIH et la promotion du traitement pédiatrique, qui a accepté d’être la Marraine de ce grand évènement. 3/5
Je voudrais aussi saluer et remercier toutes les Premières Dames et toutes les délégations des pays frères et amis qui sont venus nombreux pour prendre part à cette Conférence ; j’aimerais demander à l’Honorable Cecilia DAPAA, Ministre Ghanéen de l’Aviation, de bien vouloir transmettre mes salutations fraternelles à mon ami et frère, le Président Nana AKufo-Addo.
Enfin, je tiens à féliciter Monsieur Michel Sidibé, Directeur Exécutif de ONUSIDA, Dr. Ihab Ahmed Abdelrahman, Président de la SAA et Président de ICASA 2017, Madame Raymonde GOUDOU COFFIE, Ministre de la Santé et de l’Hygiène Publique ainsi que tous leurs collaborateurs pour la parfaite organisation de cette Conférence.
Honorables Invités,
Mesdames, Messieurs,
Le monde médical et scientifique a choisi la Côte d’Ivoire pour accueillir la Conférence Internationale sur le Sida et les Infections Sexuellement Transmissibles en Afrique communément appelée ICASA.
La Côte d’Ivoire, qui vient d’abriter le 5ème Sommet Union Africaine/ Union Européenne, les 29 et 30 novembre derniers, est à nouveau honorée d’être le carrefour d’échanges sur les grandes questions de santé, notamment le VIH/SIDA.
La pandémie du VIH/SIDA est une véritable problématique d’actualité, en raison de son impact social et économique très négatif.
Il est donc nécessaire que les décideurs, les scientifiques et les acteurs du secteur privé, associent leurs intelligences et leurs efforts pour apporter les mesures adéquates.
Honorables Invités,
Mesdames, Messieurs,
Depuis l’avènement du VIH, l’ONUSIDA annonce plus de 76 millions de personnes infectées et environ 35 millions de décès dans le monde.
Au regard de ces chiffres, le VIH demeure une préoccupation pour les gouvernants.
La Côte d’Ivoire, à l’instar des autres pays du monde, notamment ceux de la région Ouest africaine, a décidé de prendre toute sa place dans la définition des politiques et stratégies ainsi que des moyens innovants, capables d’aider nos Etats respectifs à infléchir la tendance de cette pandémie.
Je me félicite que, pendant 5 jours, notre pays soit à nouveau le carrefour mondial et régional de ce rassemblement scientifique de haut niveau, 20 ans après celui qu’elle a abrité en 1997.
Honorables Invités,
Mesdames, Messieurs, 4/5
Je voudrais indiquer que notre pays a été l’un des premiers en Afrique à s’être courageusement et résolument engagé dans la lutte contre le SIDA dès 1987, par le développement d’une politique nationale de traitement des maladies opportunistes (tuberculose, zona, hépatites….).
Cette même année, la Côte d’Ivoire était l’un des quatre pays dans le monde à développer «l’initiative ONUSIDA» visant à améliorer l’accès aux médicaments des personnes infectées par le VIH.
Au niveau institutionnel, déjà en 2000, un ministère spécifiquement dédié à la lutte contre le VIH a été créé.
Lorsque j’ai pris la charge de la gestion de mon pays en 2011, j’ai immédiatement regroupé la Santé et la Lutte contre le SIDA dans un seul et même ministère, montrant ainsi mon engagement d’intégrer toutes les questions relatives à la lutte contre le SIDA dans le système global de santé.
De plus, j’ai présidé chaque année, les Conseils Nationaux de Lutte contre le SIDA (CNLS) institués par l’ONUSIDA.
Ces rencontres annuelles avec les Partenaires techniques et financiers, le Gouvernement, les Collectivités territoriales, les ONG et toutes les personnes concernées par ce fléau, m’ont permis d’apprécier les avancées sur le terrain.
Je voudrais profiter de cette occasion pour remercier nos Partenaires techniques et financiers tels que le PEPFAR, l’USAID, l’UNICEF, l’UNFPA, l’OMS et la Banque mondiale, qui ont maintenu leur niveau de financement.
La contribution totale de l’Etat de Côte d’Ivoire, de 2013 à 2017, a été d’environ 32 milliards de FCFA (environ 58 millions de dollars).
Entre 2012 et 2016, la prévalence a chuté, selon les estimations de l’ONUSIDA, de 3,7 % à 2,7%.
J’ai décidé de porter la contribution de l’Etat de Côte d’Ivoire à 21 milliards (soit 38 millions de dollars) de 2018 à 2020, avec l’ambition d’infléchir la prévalence à 1% d’ici 2020.
La réalisation de ce défi majeur exige la solidarité dans l’action et le financement soutenu et concerté pour prévenir toutes nouvelles infections, surtout chez les populations vulnérables que sont les jeunes et les adolescents, et traiter la totalité des malades dépistés positifs.
Il est important que la question de la santé des jeunes et des adolescents soit au coeur de vos réflexions.
L’autre défi demeure le phénomène migratoire qui peut constituer une source de propagation du VIH du fait de la promiscuité observée dans les conditions de voyage mais aussi des abus sexuels subis par les migrants.
Mesdames et Messieurs les Conférenciers, 5/5
Le thème proposé, à savoir, « l’Afrique : une approche différente vers la fin du SIDA » appelle de ma part certaines réflexions :
- Tout d’abord, comment réussir à identifier et diversifier les mécanismes innovants de mobilisation de ressources endogènes et exogènes ?
- Ensuite, comment orienter la recherche scientifique pour mieux accompagner les actions de lutte contre la maladie ?
- Et enfin, comment mobiliser le secteur privé afin qu’il prenne une part plus active dans la prévention et le traitement du VIH ?
Autant de questions sur lesquelles vous êtes invités à vous pencher.
Cependant, la mobilisation autour de la question du VIH ne doit pas nous faire perdre de vue la persistance des maladies émergentes, voire ré-émergentes qui mettent à mal notre système de santé en quête de résilience.
Le souvenir de l’épidémie d’Ebola, survenue dans la région ouest africaine, qui a fait de nombreuses victimes, il y a deux ans, est encore vivace dans nos esprits.
A cet égard, je salue la solidarité qui a prévalue pour endiguer ce fléau.
Pour terminer, j’aimerais saluer et féliciter la Société Civile ainsi que toutes les Associations et Organisations Non Gouvernementales qui, au quotidien, oeuvrent sans relâche dans le domaine de la sensibilisation des populations, de la prévention contre le SIDA et les autres infections sexuellement transmissibles et de la prise en charge des malades.
Je voudrais vous demander, à vous, hommes et femmes, scientifiques et chercheurs, qui avez effectué le déplacement à Abidjan, que vos réflexions consolident l’appel d’Abidjan, qui prendra en compte les avancées de la recherche en vue de changer la qualité de vie des personnes atteintes du VIH / SIDA.
L’Afrique doit aussi être actrice et non uniquement consommatrice des résultats scientifiques et technologiques des autres continents.
C’est sur ces mots d’espoir que je déclare ouverte la Conférence Internationale sur le SIDA et les Infections Sexuellement Transmissibles en Afrique -ICASA 2017.
Je vous remercie.
Monsieur le Vice-Président de la République ;
Madame Dominique Ouattara, Première Dame de Côte d’Ivoire et Marraine de ICASA 2017 ;
Mesdames les Premières Dames du Congo, du Niger, de Béliz, de Guyane et du Bénin ;
Monsieur le Premier Ministre, Chef du Gouvernement ;
Madame la Ministre de l’Aviation du Ghana, Représentant Son Excellence Monsieur Nana Akufo-Addo, Président de la République du Ghana ;
Madame et Messieurs les Présidents d’Institutions ;
Monsieur Le Directeur Exécutif de ONUSIDA;
Monsieur le Président de ICASA 2017;
Madame la Ministre de la Santé et de l’Hygiène Publique de la République de Côte d’Ivoire, Vice-Présidente de ICASA 2017;
Mesdames et Messieurs les Ministres ;
Excellences Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs ;
Mesdames et Messieurs les Représentants des Organisations internationales;
Mesdames et Messieurs les Représentants des Associations et Organisations impliquées dans la lutte contre le SIDA ;
Honorables Chefs traditionnels;
Mesdames et Messieurs les Journalistes ;
Honorables Invités ;
Mesdames et Messieurs,
Je suis très heureux de vous accueillir à Abidjan, à l’occasion de la cérémonie d’ouverture de la 19ème édition de la Conférence Internationale sur le Sida et les Infections Sexuellement Transmissibles en Afrique (ICASA 2017).
Akwaba à toutes et à tous !
Je voudrais saluer la présence de mon ainé, le Président Henri Konan BEDIE, qui était témoin en 1997, de la 10ème édition de ICASA, en présence des Présidents Jacques CHIRAC et Blaise Compaoré ainsi que du Vice-Président Daniel Kablan DUNCAN, alors Premier Ministre de Côte d’Ivoire.
J’associe à ces salutations, Madame Dominique OUATTARA, Première Dame de Côte d’Ivoire et Ambassadeur de l’ONUSIDA pour la lutte contre le VIH et la promotion du traitement pédiatrique, qui a accepté d’être la Marraine de ce grand évènement. 3/5
Je voudrais aussi saluer et remercier toutes les Premières Dames et toutes les délégations des pays frères et amis qui sont venus nombreux pour prendre part à cette Conférence ; j’aimerais demander à l’Honorable Cecilia DAPAA, Ministre Ghanéen de l’Aviation, de bien vouloir transmettre mes salutations fraternelles à mon ami et frère, le Président Nana AKufo-Addo.
Enfin, je tiens à féliciter Monsieur Michel Sidibé, Directeur Exécutif de ONUSIDA, Dr. Ihab Ahmed Abdelrahman, Président de la SAA et Président de ICASA 2017, Madame Raymonde GOUDOU COFFIE, Ministre de la Santé et de l’Hygiène Publique ainsi que tous leurs collaborateurs pour la parfaite organisation de cette Conférence.
Honorables Invités,
Mesdames, Messieurs,
Le monde médical et scientifique a choisi la Côte d’Ivoire pour accueillir la Conférence Internationale sur le Sida et les Infections Sexuellement Transmissibles en Afrique communément appelée ICASA.
La Côte d’Ivoire, qui vient d’abriter le 5ème Sommet Union Africaine/ Union Européenne, les 29 et 30 novembre derniers, est à nouveau honorée d’être le carrefour d’échanges sur les grandes questions de santé, notamment le VIH/SIDA.
La pandémie du VIH/SIDA est une véritable problématique d’actualité, en raison de son impact social et économique très négatif.
Il est donc nécessaire que les décideurs, les scientifiques et les acteurs du secteur privé, associent leurs intelligences et leurs efforts pour apporter les mesures adéquates.
Honorables Invités,
Mesdames, Messieurs,
Depuis l’avènement du VIH, l’ONUSIDA annonce plus de 76 millions de personnes infectées et environ 35 millions de décès dans le monde.
Au regard de ces chiffres, le VIH demeure une préoccupation pour les gouvernants.
La Côte d’Ivoire, à l’instar des autres pays du monde, notamment ceux de la région Ouest africaine, a décidé de prendre toute sa place dans la définition des politiques et stratégies ainsi que des moyens innovants, capables d’aider nos Etats respectifs à infléchir la tendance de cette pandémie.
Je me félicite que, pendant 5 jours, notre pays soit à nouveau le carrefour mondial et régional de ce rassemblement scientifique de haut niveau, 20 ans après celui qu’elle a abrité en 1997.
Honorables Invités,
Mesdames, Messieurs, 4/5
Je voudrais indiquer que notre pays a été l’un des premiers en Afrique à s’être courageusement et résolument engagé dans la lutte contre le SIDA dès 1987, par le développement d’une politique nationale de traitement des maladies opportunistes (tuberculose, zona, hépatites….).
Cette même année, la Côte d’Ivoire était l’un des quatre pays dans le monde à développer «l’initiative ONUSIDA» visant à améliorer l’accès aux médicaments des personnes infectées par le VIH.
Au niveau institutionnel, déjà en 2000, un ministère spécifiquement dédié à la lutte contre le VIH a été créé.
Lorsque j’ai pris la charge de la gestion de mon pays en 2011, j’ai immédiatement regroupé la Santé et la Lutte contre le SIDA dans un seul et même ministère, montrant ainsi mon engagement d’intégrer toutes les questions relatives à la lutte contre le SIDA dans le système global de santé.
De plus, j’ai présidé chaque année, les Conseils Nationaux de Lutte contre le SIDA (CNLS) institués par l’ONUSIDA.
Ces rencontres annuelles avec les Partenaires techniques et financiers, le Gouvernement, les Collectivités territoriales, les ONG et toutes les personnes concernées par ce fléau, m’ont permis d’apprécier les avancées sur le terrain.
Je voudrais profiter de cette occasion pour remercier nos Partenaires techniques et financiers tels que le PEPFAR, l’USAID, l’UNICEF, l’UNFPA, l’OMS et la Banque mondiale, qui ont maintenu leur niveau de financement.
La contribution totale de l’Etat de Côte d’Ivoire, de 2013 à 2017, a été d’environ 32 milliards de FCFA (environ 58 millions de dollars).
Entre 2012 et 2016, la prévalence a chuté, selon les estimations de l’ONUSIDA, de 3,7 % à 2,7%.
J’ai décidé de porter la contribution de l’Etat de Côte d’Ivoire à 21 milliards (soit 38 millions de dollars) de 2018 à 2020, avec l’ambition d’infléchir la prévalence à 1% d’ici 2020.
La réalisation de ce défi majeur exige la solidarité dans l’action et le financement soutenu et concerté pour prévenir toutes nouvelles infections, surtout chez les populations vulnérables que sont les jeunes et les adolescents, et traiter la totalité des malades dépistés positifs.
Il est important que la question de la santé des jeunes et des adolescents soit au coeur de vos réflexions.
L’autre défi demeure le phénomène migratoire qui peut constituer une source de propagation du VIH du fait de la promiscuité observée dans les conditions de voyage mais aussi des abus sexuels subis par les migrants.
Mesdames et Messieurs les Conférenciers, 5/5
Le thème proposé, à savoir, « l’Afrique : une approche différente vers la fin du SIDA » appelle de ma part certaines réflexions :
- Tout d’abord, comment réussir à identifier et diversifier les mécanismes innovants de mobilisation de ressources endogènes et exogènes ?
- Ensuite, comment orienter la recherche scientifique pour mieux accompagner les actions de lutte contre la maladie ?
- Et enfin, comment mobiliser le secteur privé afin qu’il prenne une part plus active dans la prévention et le traitement du VIH ?
Autant de questions sur lesquelles vous êtes invités à vous pencher.
Cependant, la mobilisation autour de la question du VIH ne doit pas nous faire perdre de vue la persistance des maladies émergentes, voire ré-émergentes qui mettent à mal notre système de santé en quête de résilience.
Le souvenir de l’épidémie d’Ebola, survenue dans la région ouest africaine, qui a fait de nombreuses victimes, il y a deux ans, est encore vivace dans nos esprits.
A cet égard, je salue la solidarité qui a prévalue pour endiguer ce fléau.
Pour terminer, j’aimerais saluer et féliciter la Société Civile ainsi que toutes les Associations et Organisations Non Gouvernementales qui, au quotidien, oeuvrent sans relâche dans le domaine de la sensibilisation des populations, de la prévention contre le SIDA et les autres infections sexuellement transmissibles et de la prise en charge des malades.
Je voudrais vous demander, à vous, hommes et femmes, scientifiques et chercheurs, qui avez effectué le déplacement à Abidjan, que vos réflexions consolident l’appel d’Abidjan, qui prendra en compte les avancées de la recherche en vue de changer la qualité de vie des personnes atteintes du VIH / SIDA.
L’Afrique doit aussi être actrice et non uniquement consommatrice des résultats scientifiques et technologiques des autres continents.
C’est sur ces mots d’espoir que je déclare ouverte la Conférence Internationale sur le SIDA et les Infections Sexuellement Transmissibles en Afrique -ICASA 2017.
Je vous remercie.
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