Plus de 92% des commerçants installés en Côte d’Ivoire "respectent" la mesure de plafonnement du prix des denrées, a indiqué jeudi le ministre ivoirien du Commerce, de l’artisanat et de la promotion des PME, Souleymane Diarrassouba, au terme d’une visite du marché Gouro d’Adjamé, dans le nord d’Abidjan.
"A fin novembre, nous constatons que plus de 92% des commerçants installés aussi bien à Abidjan que sur le territoire respectent cette mesure", a dit à la presse M. Souleymane Diarrassouba, après une visite d’environ une heure au marché Gouro d’Adjamé, le plus grand du pays.
Cette décision du gouvernement intervient dans le cadre de la surveillance des prix sur le marché. En juillet 2017, les autorités ivoiriennes ont plafonné les prix de certains produits dans le cadre de la lutte contre la cherté de la vie.
Le gouvernement avait plafonné notamment le prix de certaines denrées faisant l’objet de pratiques spéculatives, à savoir le riz dont la Côte d’Ivoire importe plus de 1 million de tonnes annuellement, l’huile, le sucre, la tomate concentrée et le ciment.
Il s’agit de "rassurer également la population que le ministère à travers ses services, procède de façon quotidienne et de façon permanente à la surveillance des marchés", a-t-il relevé, ajoutant : "chaque fois que nous constaterons des dysfonctionnements et des pratiques spéculatives, le gouvernement avisera".
Du marché Gourou d’Adjamé, partent tous les approvisionnements de l’ensemble des marchés sur le territoire d’Abidjan, la capitale économique ivoirienne. Pour le ministre du Commerce, il était bon de venir se rendre compte que les marchés sont "abondamment approvisionnés".
Il a rappelé que la Côte d’Ivoire a une économie libérale, d’où c’est la loi de l’offre et de la demande qui guide le marché, mais dès lors que l’offre est abondante, "les Ivoiriens n’ont pas de souci à se faire concernant les prix qui sont pratiqués".
Poursuivant, il a assuré que des mesures sont en cours pour permettre l’employabilité des jeunes, invitant les jeunes hommes et les jeunes filles à s’intéresser au marché comme quoi, il y a du travail en Côte d’Ivoire.
"Il faut éviter de prendre des chemins inutiles et de l’immigration clandestine pour éviter d’avoir des drames humains", a-t-il lancé.
Le gouvernement ivoirien veut davantage contrôler le secteur informel et surtout organiser les acteurs afin d’avoir des interlocuteurs fiables qui entrent dans la vision de l’émergence souhaitée par le chef de l’Etat.
PIG/ap/ls/APA
"A fin novembre, nous constatons que plus de 92% des commerçants installés aussi bien à Abidjan que sur le territoire respectent cette mesure", a dit à la presse M. Souleymane Diarrassouba, après une visite d’environ une heure au marché Gouro d’Adjamé, le plus grand du pays.
Cette décision du gouvernement intervient dans le cadre de la surveillance des prix sur le marché. En juillet 2017, les autorités ivoiriennes ont plafonné les prix de certains produits dans le cadre de la lutte contre la cherté de la vie.
Le gouvernement avait plafonné notamment le prix de certaines denrées faisant l’objet de pratiques spéculatives, à savoir le riz dont la Côte d’Ivoire importe plus de 1 million de tonnes annuellement, l’huile, le sucre, la tomate concentrée et le ciment.
Il s’agit de "rassurer également la population que le ministère à travers ses services, procède de façon quotidienne et de façon permanente à la surveillance des marchés", a-t-il relevé, ajoutant : "chaque fois que nous constaterons des dysfonctionnements et des pratiques spéculatives, le gouvernement avisera".
Du marché Gourou d’Adjamé, partent tous les approvisionnements de l’ensemble des marchés sur le territoire d’Abidjan, la capitale économique ivoirienne. Pour le ministre du Commerce, il était bon de venir se rendre compte que les marchés sont "abondamment approvisionnés".
Il a rappelé que la Côte d’Ivoire a une économie libérale, d’où c’est la loi de l’offre et de la demande qui guide le marché, mais dès lors que l’offre est abondante, "les Ivoiriens n’ont pas de souci à se faire concernant les prix qui sont pratiqués".
Poursuivant, il a assuré que des mesures sont en cours pour permettre l’employabilité des jeunes, invitant les jeunes hommes et les jeunes filles à s’intéresser au marché comme quoi, il y a du travail en Côte d’Ivoire.
"Il faut éviter de prendre des chemins inutiles et de l’immigration clandestine pour éviter d’avoir des drames humains", a-t-il lancé.
Le gouvernement ivoirien veut davantage contrôler le secteur informel et surtout organiser les acteurs afin d’avoir des interlocuteurs fiables qui entrent dans la vision de l’émergence souhaitée par le chef de l’Etat.
PIG/ap/ls/APA