Abidjan, 08 déc (AIP)-L’ONG SOS Exclusion a organisé vendredi, une conférence sur le thème « loi du 08 décembre 2016 contre la traite des êtres humains :quel impact social, un an après sa promulgation » à son siège à Abidjan-cocody deux plateaux.
Animé par le magistrat et conseiller technique du ministre de la Justice, N’djomou De Achille et le sous-directeur à la direction des affaires juridiques du ministère de la Protection de l’enfant et de la solidarité Kouadio Kra Hervé, la conférence a permis de montrer les impacts positifs de la loi du 08 décembre 2016 relative à la lutte contre la traite des personnes et également la mise en place du comité national de lutte contre la traite des personnes, l’une des dispositions de cette loi.
Traitant de l’impact de la loi, le conseiller du ministre de la Justice a relevé les avancés et acquis de la loi qui viennent enrichir l’arsenal juridique et permet désormais, contrairement à l’ancienne loi, aux différents ministères d’agir pour voler au secours d’Ivoiriens en difficultés.
Il a étaie son argumentation par le rapatriement par vol charter de plusieurs ivoiriens en provenance de la Libye, du Gabon, de la Centrafrique entre autres et également les poursuites à l’encontre de plusieurs personnes se livrant à des formes de traite des personnes dont des proxénètes.
Pour M. N’djomou, les ONG et l’ensemble des ivoiriens doivent s’approprier cette loi afin de la vulgariser.
Chargé d’expliquer la mise en place du Comité national de la traite des personnes, Hervé Kouadio Kra a expliqué qu’il constitue un organe interministériel placé sous l’autorité du Premier ministre comprenant 14 membres. Ce comité, qui prévoit 95 activités, compte travailler à la sensibilisation, à la prévention mais et également à la répression de toutes sortes de traites des personnes.
A ce titre, il est chargé, en liaison avec les administrations concernées de définir et de veiller à l'application des orientations du Gouvernement en matière de lutte contre la traite des personnes, de valider les différents programmes et projets relatifs à la lutte contre la traite des personnes, de coordonner les activités de tous les acteurs intervenant dans la lutte contre la traite des personnes, d'évaluer l'exécution des programmes et projets relatifs à la lutte contre la traite des personnes mis en œuvre par les acteurs gouvernementaux et non gouvernementaux.
Doté d’un secrétariat exécutif, ce comité a élaboré la Stratégie Nationale de lutte contre la Traite des Personnes (SNLTP), assortie d’un Plan d’Action National quinquennal (2016-2020), d’un coût global de 8. 802. 000. 000 de FCFA, soit plus de 12 millions d’Euros.
Les effets induits sont de mettre fin de à la détresse des victimes et de leurs familles, de consolider la cohésion familiale et sociale, de réduire et minimiser les vulnérabilités, de restaurer la dynamique sociétale de réintégration/réinsertion sociale des victimes, d’offrir de nouvelles opportunités et de nouveaux espoirs pour les jeunes en général et les victimes, en particulier, de réaffirmer le devoir de protection de l’Etat à l’égard de ses citoyens et de renforcer la confiance aux Institutions et en l’Etat a révélé le conférencier.
Pour le vice-président de SOS Exclusion, Touré Moussa, cette conférence sur ce thème a pour objectif général d’informer la société civile sur la réalité du phénomène et de mener des réflexions endogènes qui permettront de converger les actions de lutte.
Cette conférence a connu la participation de la direction générale des ivoiriens de l'Etranger et celle de plusieurs ONG travaillant dans le domaine des droits de l'homme.
Créée en avril 200, SOS Exclusion a pour but de travailler à la défense des droits de l’homme et de la démocratie, note-t-on.
(AIP)
akn/fmo
Animé par le magistrat et conseiller technique du ministre de la Justice, N’djomou De Achille et le sous-directeur à la direction des affaires juridiques du ministère de la Protection de l’enfant et de la solidarité Kouadio Kra Hervé, la conférence a permis de montrer les impacts positifs de la loi du 08 décembre 2016 relative à la lutte contre la traite des personnes et également la mise en place du comité national de lutte contre la traite des personnes, l’une des dispositions de cette loi.
Traitant de l’impact de la loi, le conseiller du ministre de la Justice a relevé les avancés et acquis de la loi qui viennent enrichir l’arsenal juridique et permet désormais, contrairement à l’ancienne loi, aux différents ministères d’agir pour voler au secours d’Ivoiriens en difficultés.
Il a étaie son argumentation par le rapatriement par vol charter de plusieurs ivoiriens en provenance de la Libye, du Gabon, de la Centrafrique entre autres et également les poursuites à l’encontre de plusieurs personnes se livrant à des formes de traite des personnes dont des proxénètes.
Pour M. N’djomou, les ONG et l’ensemble des ivoiriens doivent s’approprier cette loi afin de la vulgariser.
Chargé d’expliquer la mise en place du Comité national de la traite des personnes, Hervé Kouadio Kra a expliqué qu’il constitue un organe interministériel placé sous l’autorité du Premier ministre comprenant 14 membres. Ce comité, qui prévoit 95 activités, compte travailler à la sensibilisation, à la prévention mais et également à la répression de toutes sortes de traites des personnes.
A ce titre, il est chargé, en liaison avec les administrations concernées de définir et de veiller à l'application des orientations du Gouvernement en matière de lutte contre la traite des personnes, de valider les différents programmes et projets relatifs à la lutte contre la traite des personnes, de coordonner les activités de tous les acteurs intervenant dans la lutte contre la traite des personnes, d'évaluer l'exécution des programmes et projets relatifs à la lutte contre la traite des personnes mis en œuvre par les acteurs gouvernementaux et non gouvernementaux.
Doté d’un secrétariat exécutif, ce comité a élaboré la Stratégie Nationale de lutte contre la Traite des Personnes (SNLTP), assortie d’un Plan d’Action National quinquennal (2016-2020), d’un coût global de 8. 802. 000. 000 de FCFA, soit plus de 12 millions d’Euros.
Les effets induits sont de mettre fin de à la détresse des victimes et de leurs familles, de consolider la cohésion familiale et sociale, de réduire et minimiser les vulnérabilités, de restaurer la dynamique sociétale de réintégration/réinsertion sociale des victimes, d’offrir de nouvelles opportunités et de nouveaux espoirs pour les jeunes en général et les victimes, en particulier, de réaffirmer le devoir de protection de l’Etat à l’égard de ses citoyens et de renforcer la confiance aux Institutions et en l’Etat a révélé le conférencier.
Pour le vice-président de SOS Exclusion, Touré Moussa, cette conférence sur ce thème a pour objectif général d’informer la société civile sur la réalité du phénomène et de mener des réflexions endogènes qui permettront de converger les actions de lutte.
Cette conférence a connu la participation de la direction générale des ivoiriens de l'Etranger et celle de plusieurs ONG travaillant dans le domaine des droits de l'homme.
Créée en avril 200, SOS Exclusion a pour but de travailler à la défense des droits de l’homme et de la démocratie, note-t-on.
(AIP)
akn/fmo