Niakara - Des éleveurs de porcs de la SUCAF-CI 2, 100 Km dans le nord de Niakara (Nord, région du Hambol), inquiets face à l’état de morbidité de plusieurs de leurs sujets, ont dénoncé un déficit d’informations, d’aide et de suivi dans la lutte contre la peste porcine africaine, maladie déclarée à Ferkessédougou (région du Tchologo), une localité voisine, a constaté l’AIP sur place.
Selon plusieurs éleveurs de porcs de la zone SUCAF-CI 2, dont Gérard Soro, éleveur de porcs à Nayolvogo, village situé près de la SUCAF 2, le ministère des Ressources animales et Halieutiques (MIRAH), par le biais de sa direction du service vétérinaire (DSV), a procédé à l’abattage de cas suspects de peste porcine africaine lors d’une mission ayant séjourné dans la zone de la SUCAF-CI 2 du 19 au 23 novembre.
« Aucune désinfection n’a été opérée dans les porcheries et leurs environs, seul l’abattage systématique des animaux a été retenu comme solution par les agents, et pire l’indemnisation promise aux éleveurs demeure en souffrance», a-t-il confié à l’AIP.
En effet des éleveurs venus des villages 1, 2 et 3 et de Tiégbo mais aussi de Largatonkaha, Nadiokaha et de Amaravogo des localités dans la zone de la SUCAF-2 pour participer à cette réunion, ont indiqué que les porcs suspectés de maladie et abattus au cours de ladite mission de la DSV sont aujourd’hui inférieurs aux sujets malades présentement ou suspectés de l’être, d’où l’inquiétude des acteurs de la filière.
jbm/kkf/kam
Selon plusieurs éleveurs de porcs de la zone SUCAF-CI 2, dont Gérard Soro, éleveur de porcs à Nayolvogo, village situé près de la SUCAF 2, le ministère des Ressources animales et Halieutiques (MIRAH), par le biais de sa direction du service vétérinaire (DSV), a procédé à l’abattage de cas suspects de peste porcine africaine lors d’une mission ayant séjourné dans la zone de la SUCAF-CI 2 du 19 au 23 novembre.
« Aucune désinfection n’a été opérée dans les porcheries et leurs environs, seul l’abattage systématique des animaux a été retenu comme solution par les agents, et pire l’indemnisation promise aux éleveurs demeure en souffrance», a-t-il confié à l’AIP.
En effet des éleveurs venus des villages 1, 2 et 3 et de Tiégbo mais aussi de Largatonkaha, Nadiokaha et de Amaravogo des localités dans la zone de la SUCAF-2 pour participer à cette réunion, ont indiqué que les porcs suspectés de maladie et abattus au cours de ladite mission de la DSV sont aujourd’hui inférieurs aux sujets malades présentement ou suspectés de l’être, d’où l’inquiétude des acteurs de la filière.
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