Niakara - S'inquiétant de plus en plus de l'impact, avéré ou supposé, de l'exploitation artisanale de l'or sur l'environnement et la santé des populations de la sous-préfecture de Niakara (région du Hambol) ont plaidé samedi auprès du Gouvernement pour une règlementation de cette activité localement en recrudescence et ce, à défaut de son interdiction.
Alfred Siofolo Soro, responsable du groupement de producteurs de maraîchers et de vivriers à Sandonakaha, campement envahi par les orpailleurs clandestins à une vingtaine de kilomètres au Sud de Niakara, a exprimé son inquiétude quant aux effets néfastes du mercure, produit usité dans la récupération de l'or par les exploitants artisanaux.
"Ce produit volatile est très dangereux pour le sol, les végétaux et les plans d'eaux. Il constitue une grave menace pour l'environnement et donc pour la santé humaine", a souligné M.Soro, appelant à des mesures en vue d'un encadrement des extracteurs artisanaux d'or, "une activité porteuse de richesse pour bon nombre de personnes".
Quant à Fabien Konan, habitant de Niakara, il a déploré la déforestation, la destruction du paysage et le déboisement liées à l'exploitation traditionnelle et sauvage de l'or.
"Il est inconcevable que cette activité d'extraction artisanale ait impunément lieu à Loho (village à 18 Km à l'Est de Niakara) dans une forêt dite classée, et donc dans un domaine de l'État Ivoirien", a-t-il déploré, non sans évoquer la dépravation des mœurs qui "intimement" accompagne cette exploitation illégale.
Selon des populations de Kafiné et de Loho, deux villages abritant des sites d'orpaillage clandestin, le Gouvernement doit œuvrer pour une organisation idoine de cette activité, face à son impossible interdiction.
(AIP)
jbm/fmo
Alfred Siofolo Soro, responsable du groupement de producteurs de maraîchers et de vivriers à Sandonakaha, campement envahi par les orpailleurs clandestins à une vingtaine de kilomètres au Sud de Niakara, a exprimé son inquiétude quant aux effets néfastes du mercure, produit usité dans la récupération de l'or par les exploitants artisanaux.
"Ce produit volatile est très dangereux pour le sol, les végétaux et les plans d'eaux. Il constitue une grave menace pour l'environnement et donc pour la santé humaine", a souligné M.Soro, appelant à des mesures en vue d'un encadrement des extracteurs artisanaux d'or, "une activité porteuse de richesse pour bon nombre de personnes".
Quant à Fabien Konan, habitant de Niakara, il a déploré la déforestation, la destruction du paysage et le déboisement liées à l'exploitation traditionnelle et sauvage de l'or.
"Il est inconcevable que cette activité d'extraction artisanale ait impunément lieu à Loho (village à 18 Km à l'Est de Niakara) dans une forêt dite classée, et donc dans un domaine de l'État Ivoirien", a-t-il déploré, non sans évoquer la dépravation des mœurs qui "intimement" accompagne cette exploitation illégale.
Selon des populations de Kafiné et de Loho, deux villages abritant des sites d'orpaillage clandestin, le Gouvernement doit œuvrer pour une organisation idoine de cette activité, face à son impossible interdiction.
(AIP)
jbm/fmo