L'ex-ministre Hubert Oulaye de la Fonction publique sous le régime de Laurent Gbagbo s'est présenté, lundi, devant la Cour d'Assises d'Abidjan qui le poursuit, en compagnie de Maurice Djiré, pour des faits "complicité d'assassinat" de soldats de l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI), en 2012.
Une audience marquée par la suspension des débats à trois reprises suites à des exceptions soulevées par la défense, notamment, l’absence au prétoire de quatre des cinq témoins, l’absence d’avocat pour le co-accusé Maurice Djiré et la qualité de la Cour pour juger l’ancien ministre Hubert Oulaye.
Selon les conseils de M. Oulaye, ‘’seule la Cour suprême peut déterminer la juridiction et ordonner la poursuite de notre client qui a été membre de différents gouvernements de la République de Côte d’Ivoire de 2000 à 2010, et ce à la requête du Parquet général. Or, nulle part dans le dossier, nous n’avons trace d’aucune requête’’, a déclaré à la barre Me Toussaint Dako.
Pour le Parquet général, la défense devrait relever ‘’cette exception bien fondée’’ devant le juge d’instruction et la Chambre d’accusation. ‘’Faute de ne l’avoir pas fait, rend irrecevable l’exception concernant la qualité d’ancien membre du gouvernement de l’accusé Hubert Oulaye’’, a répliqué le procureur Souleymane Koné.
Il a été suivi par la Cour qui a rejeté toutes les exceptions de la défense et ouvert les débats de fond par l’interrogatoire de l’accusé Maurice Djiré avant de suspendre l’audience pour être reprise, mardi, avec l’interrogatoire de l’ex-ministre Hubert Oulaye.
Pour ce procès, Hubert Oulaye (64 ans), a bénéficié du soutien de certains cadres du Front populaire ivoirien (FPI) dont Abou Dramane Sangaré, des anciens parlementaires Sokouri Bohui et Marie-Odette Lorougnon.
Dans l’arrêt d’accusation, M. Oulaye est accusé d’avoir financé, à hauteur de 2 millions FCFA, un groupe armé qui a tendu une embuscade, en juin 2012 à l’ouest du pays, à un convoi militaire de l’ONUCI ayant coûté la vie à sept Casques bleus de nationalité nigérienne.
HS/ls/APA
Une audience marquée par la suspension des débats à trois reprises suites à des exceptions soulevées par la défense, notamment, l’absence au prétoire de quatre des cinq témoins, l’absence d’avocat pour le co-accusé Maurice Djiré et la qualité de la Cour pour juger l’ancien ministre Hubert Oulaye.
Selon les conseils de M. Oulaye, ‘’seule la Cour suprême peut déterminer la juridiction et ordonner la poursuite de notre client qui a été membre de différents gouvernements de la République de Côte d’Ivoire de 2000 à 2010, et ce à la requête du Parquet général. Or, nulle part dans le dossier, nous n’avons trace d’aucune requête’’, a déclaré à la barre Me Toussaint Dako.
Pour le Parquet général, la défense devrait relever ‘’cette exception bien fondée’’ devant le juge d’instruction et la Chambre d’accusation. ‘’Faute de ne l’avoir pas fait, rend irrecevable l’exception concernant la qualité d’ancien membre du gouvernement de l’accusé Hubert Oulaye’’, a répliqué le procureur Souleymane Koné.
Il a été suivi par la Cour qui a rejeté toutes les exceptions de la défense et ouvert les débats de fond par l’interrogatoire de l’accusé Maurice Djiré avant de suspendre l’audience pour être reprise, mardi, avec l’interrogatoire de l’ex-ministre Hubert Oulaye.
Pour ce procès, Hubert Oulaye (64 ans), a bénéficié du soutien de certains cadres du Front populaire ivoirien (FPI) dont Abou Dramane Sangaré, des anciens parlementaires Sokouri Bohui et Marie-Odette Lorougnon.
Dans l’arrêt d’accusation, M. Oulaye est accusé d’avoir financé, à hauteur de 2 millions FCFA, un groupe armé qui a tendu une embuscade, en juin 2012 à l’ouest du pays, à un convoi militaire de l’ONUCI ayant coûté la vie à sept Casques bleus de nationalité nigérienne.
HS/ls/APA