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Société Publié le vendredi 5 janvier 2018 | Notre Voie

Me Raoul Gohi Bi (avocat de la défense) : « Abéhi était contre le projet de coup d’Etat »

© Notre Voie Par SIA KAMBOU
Ouverture du procès des Commandants Jean-Noël Abéhi et Anselme Séka
Jeudi 4 Juin 2015. Abidjan. Ouverture à la salle de conférence de l’état-major des Armées au Plateau, du procès des Commandants Jean-Noël Abéhi et Anselme Séka, deux ex-chefs militaires sous l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo.
Raoul Gohi Bi, l’avocat de Jean Noël Abéhi, ancien commandant de l’escadron blindé de la gendarmerie nationale (GEB), a déclaré, hier, que son client était contre le projet de coup d’Etat planifié par certains militaires exilés au Ghana. «Mon client va vous l’expliquer. Il ne le cache pas. Au Ghana, il était dans un groupe où certains militaires projetaient un coup d’Etat. Il était contre ce projet. Donc, il était lui-même victime de ses collègues. C’est un contre coup qu’il entendait faire si ce coup existait », a révélé l’avocat dans une déclaration en marge de l’audience du jour. Il a par ailleurs confirmé que Jean Noel Abéhi a subi une opération chirurgicale en détention.
«Mon client a été mis à la DST en lambeaux. Parce qu’après avoir été transféré à la DST, il était à deux doigts de la mort. On remercie les autorités judiciaires de Bouaké parce qu’il a été opéré dans les locaux de la maison d’arrêt de Bouaké. Une opération qui a commencé à midi et qui s’est terminée à 6 h du matin. Il avait les reins brisés, l’épine dorsale pratiquement fracturée...C’est quelqu’un de très croyant. Grâce à Dieu aujourd’hui il est en vie. Il était même le président des chrétiens au camp de gendarmerie d’Agban», dira-t-il. Sur l’issue du procès,
Raoul Gohi Bi s’est dit optimiste.
Pour l’audience d’hier, le sergent-chef Lourougnon Cyprien, ancien élément de la Crs1, s’est expliqué sur les événements survenus au camp Agban, le 23 décembre 2012. Selon l’accusation, un groupe d’individus dont le sergent-chef Lorougon s’est introduit dans le camp militaire pour tenter de prendre le contrôle des armes en vue de changer l’ordre institutionnel. L’accusé a expliqué qu’il n’a rien y avoir. Il a indiqué qu’il était malade au moment des faits. C’est de retour de l’hôpital, à l’HMA, qu’il a rencontré une connaissance qui l’a invité à Agban. Alors qu’il attendait cette connaissance au Mess du camp, indique-t-il, que des personnes sont venues vers lui et l’ont enjoint de les suivre. Une fois devant leur chef, celui-ci
demande : « Pendant la guerre où étiez-vous ? ». Réaction : « Pourquoi une telle question ? ».
Le chef qui n’est autre que le sergent-chef Sangaré Daouda envoie une gifle qui sera suivie d’une bagarre.
César ébrokié
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