Abidjan - Accusé de ""complot contre l’autorité de l’Etat", le commandant Jean-Noël Abéhi, ancien pilier de l’appareil sécuritaire sous l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo, a nié les faits devant la Cour d’assises d’Abidjan assurant même avoir fait un "contre-coup".
Selon l’acte d’accusation, le commandant Abéhi a reconnu avoir participé au Ghana "aux réunions d’une plateforme militaire initiée par Koné Katinan (porte-parole de Gbagbo en exil), préparant un renversement du pouvoir politique en place (celui d’Alassane Ouattara)".
Dans un enregistrement projeté lundi à l’audience de la cour d’assises, on voit clairement le commandant Abéhi, vêtu d’une tenue militaire, béret rouge sur la tête, dire : "Je me déclare à l’instant chef de l’exécutif" et "je dissous les institutions" du pays.
"Cette vidéo que j’ai sortie n’a rien à voir avec le +complot contre l’autorité de l’Etat+ (...) En fait c’est un contre-coup d’Etat que je voulais faire", a-t-il dit, assurant s’être "retiré" de la plate-forme "après la deuxième réunion" quand ses camarades ont évoqué le projet de coup d’Etat.
Le commandant Abehi avait fui au Ghana après la crise post-électorale de décembre 2010-avril 2011 qui a fait environ 3.000 morts et la chute de Laurent Gbagbo.
Il y avait été arrêté et extradé en Côte d’Ivoire en février 2013.
Il est considéré par ses détracteurs et des ONG comme l’un des principaux responsables d’exactions commises sous le régime Gbagbo
En plus du commandant Abéhi, ex-patron du groupement d’escadrons de blindés (GEB), 11 autres personnes sont poursuivies pour complot contre l’autorité de l’Etat et tentative d’attentat contre la sûreté de l’Etat.
"On leur reproche (aux 11) de s’être rencontrées à divers endroits d’Abidjan et d’avoir décidé de renverser les autorités du pays" et d’avoir voulu passer à l’action avec l’attaque du camp d’Agban, un des principaux camps d’Abidjan, a expliqué à l’AFP Elise Ajavon, avocat du sergent-chef de police Cyprien Lorougnon Dragbo.
Le procès se poursuit mardi avec l’audition de six autres accusés.
eak/pgf/jlb
Selon l’acte d’accusation, le commandant Abéhi a reconnu avoir participé au Ghana "aux réunions d’une plateforme militaire initiée par Koné Katinan (porte-parole de Gbagbo en exil), préparant un renversement du pouvoir politique en place (celui d’Alassane Ouattara)".
Dans un enregistrement projeté lundi à l’audience de la cour d’assises, on voit clairement le commandant Abéhi, vêtu d’une tenue militaire, béret rouge sur la tête, dire : "Je me déclare à l’instant chef de l’exécutif" et "je dissous les institutions" du pays.
"Cette vidéo que j’ai sortie n’a rien à voir avec le +complot contre l’autorité de l’Etat+ (...) En fait c’est un contre-coup d’Etat que je voulais faire", a-t-il dit, assurant s’être "retiré" de la plate-forme "après la deuxième réunion" quand ses camarades ont évoqué le projet de coup d’Etat.
Le commandant Abehi avait fui au Ghana après la crise post-électorale de décembre 2010-avril 2011 qui a fait environ 3.000 morts et la chute de Laurent Gbagbo.
Il y avait été arrêté et extradé en Côte d’Ivoire en février 2013.
Il est considéré par ses détracteurs et des ONG comme l’un des principaux responsables d’exactions commises sous le régime Gbagbo
En plus du commandant Abéhi, ex-patron du groupement d’escadrons de blindés (GEB), 11 autres personnes sont poursuivies pour complot contre l’autorité de l’Etat et tentative d’attentat contre la sûreté de l’Etat.
"On leur reproche (aux 11) de s’être rencontrées à divers endroits d’Abidjan et d’avoir décidé de renverser les autorités du pays" et d’avoir voulu passer à l’action avec l’attaque du camp d’Agban, un des principaux camps d’Abidjan, a expliqué à l’AFP Elise Ajavon, avocat du sergent-chef de police Cyprien Lorougnon Dragbo.
Le procès se poursuit mardi avec l’audition de six autres accusés.
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