Abidjan - Le commandant Jean-Noël Abéhi, ancien pilier de l’appareil sécuritaire sous l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo, a été condamné jeudi à 10 ans d’emprisonnement ferme pour "complot contre l’autorité de l’Etat", a constaté l’AFP.
Après plus de plus de trois heures de délibération, la cour "déclare en revanche Abéhi Jean Noël, Kla Guiraud Félix, Lorougnon Gragbo Cyprien, Yayo Daba Loba Octave, coupable pour le premier, Abéhi Jean Noël, des faits de complot contre l’autorité de l’Etat. Pour les trois autres, pour des faits de complot contre l’autorité de l’Etat, tentative d’attentat contre l’autorité de l’Etat", a déclaré le juge Aboubacar Coulibaly, leur reconnaissant "des circonstances atténuantes".
Le parquet avait requis "l’emprisonnement à vie pour tous les accusés".
Selon l’acte d’accusation, le commandant Abéhi a reconnu avoir participé au Ghana "aux réunions d’une plateforme militaire initiée par Koné Katinan (porte-parole de Gbagbo en exil), préparant un renversement du pouvoir politique en place (celui d’Alassane Ouattara)".
Dans un enregistrement projeté lundi à l’audience de la cour d’assises, on voit clairement le commandant Abéhi, en tenue militaire, béret rouge sur la tête, dire: "Je me déclare à l’instant chef de l’exécutif" et "je dissous les institutions" du pays.
En plus du commandant Abéhi, ex-patron du groupement d’escadrons de blindés (GEB) d’Agban, 11 autres personnes étaient poursuivies pour complot contre l’autorité de l’Etat et tentative d’attentat contre la sûreté de l’Etat.
"On leur reproche (aux 11) de s’être rencontrés à divers endroits d’Abidjan et d’avoir décidé de renverser les autorités du pays". Ils auraient été prêts à passer à l’action avec l’attaque du camp d’Agban, "le 23 décembre 2012" a expliqué à l’AFP Elise Ajavon, avocat du sergent-chef de police Cyprien Lorougnon Dragbo.
Mais huit d’entre eux, ont été acquittés et "seront immédiatement mis en liberté, s’ils ne sont pas détenus pour une autre cause", a indiqué la cour.
"C’est avec un sentiment mitigé que j’ai reçu cette décision pour la simple raison que (de) la peine requise par le ministère public qui est un emprisonnement à vie, on arrive à 10 ans d’emprisonnement et qu’on accorde à mon client Jean Noël Abéhi d’extrêmes larges circonstances atténuantes", a réagi Me Raoul Gohi Bi, avocat d’Abéhi.
"Je pense que cette décision manque d’un peu de courage", a-t-il ajouté, promettant faire appel de la décision.
eak/ple
Après plus de plus de trois heures de délibération, la cour "déclare en revanche Abéhi Jean Noël, Kla Guiraud Félix, Lorougnon Gragbo Cyprien, Yayo Daba Loba Octave, coupable pour le premier, Abéhi Jean Noël, des faits de complot contre l’autorité de l’Etat. Pour les trois autres, pour des faits de complot contre l’autorité de l’Etat, tentative d’attentat contre l’autorité de l’Etat", a déclaré le juge Aboubacar Coulibaly, leur reconnaissant "des circonstances atténuantes".
Le parquet avait requis "l’emprisonnement à vie pour tous les accusés".
Selon l’acte d’accusation, le commandant Abéhi a reconnu avoir participé au Ghana "aux réunions d’une plateforme militaire initiée par Koné Katinan (porte-parole de Gbagbo en exil), préparant un renversement du pouvoir politique en place (celui d’Alassane Ouattara)".
Dans un enregistrement projeté lundi à l’audience de la cour d’assises, on voit clairement le commandant Abéhi, en tenue militaire, béret rouge sur la tête, dire: "Je me déclare à l’instant chef de l’exécutif" et "je dissous les institutions" du pays.
En plus du commandant Abéhi, ex-patron du groupement d’escadrons de blindés (GEB) d’Agban, 11 autres personnes étaient poursuivies pour complot contre l’autorité de l’Etat et tentative d’attentat contre la sûreté de l’Etat.
"On leur reproche (aux 11) de s’être rencontrés à divers endroits d’Abidjan et d’avoir décidé de renverser les autorités du pays". Ils auraient été prêts à passer à l’action avec l’attaque du camp d’Agban, "le 23 décembre 2012" a expliqué à l’AFP Elise Ajavon, avocat du sergent-chef de police Cyprien Lorougnon Dragbo.
Mais huit d’entre eux, ont été acquittés et "seront immédiatement mis en liberté, s’ils ne sont pas détenus pour une autre cause", a indiqué la cour.
"C’est avec un sentiment mitigé que j’ai reçu cette décision pour la simple raison que (de) la peine requise par le ministère public qui est un emprisonnement à vie, on arrive à 10 ans d’emprisonnement et qu’on accorde à mon client Jean Noël Abéhi d’extrêmes larges circonstances atténuantes", a réagi Me Raoul Gohi Bi, avocat d’Abéhi.
"Je pense que cette décision manque d’un peu de courage", a-t-il ajouté, promettant faire appel de la décision.
eak/ple