L’ex-ministre de la défense de Laurent Gbagbo, Lida Kouassi et ses trois co-accusés ont été reconnus, jeudi soir, coupables de ‘’complot contre l’autorité de l’Etat’’ et condamnés chacun à 15 ans de prison par la Cour d’assises d’Abidjan, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.
« La Cour a dit le droit, la décision est salutaire pour les victimes notamment pour l’Etat de Côte d’Ivoire qui est chaque obligé de s’investir pour tous ces coups d’Etat. Nous sommes satisfaits du verdict et nous n’allons pas nous pourvoir en cassation », a réagi à la suite de verdict Me Sounkalo Coulibaly, avocat de l’Etat ivoirien.
De son côté, l’avocat de la défense, Me Félix Bobré a qualifié ce procès de «politique» et «inutilement injuste ». «Il (Lida Kouassi) est victime de sa proximité avec le Président Gbagbo. Dès demain nous allons nous pourvoir en cassation», a-t-il conclu.
Avant ce verdict, le procès a été marqué dans la journée par le réquisitoire du parquet général et les plaidoiries des avocats de la défense et de l’accusation.
«Il convient de faire remarquer que Monsieur Lida Kouassi est le véritable investigateur du coup d’état échoué en mars 2012 grâce à la vigilance de la Dst (direction de la surveillance du territoire). Lors de son interpellation il a été trouvé des documents compromettant. (…) les débats ont mis en évidence qu’ils ont joué un rôle prépondérant dans le projet de déstabilisation» a expliqué à la Cour l’avocat général, Me Bruno Guivé.
«Les faits tels que décrits et expliqués doivent vous emmener Monsieur le Président » à retenir « 20 ans d’emprisonnement pour Messieurs Lida Kouassi, Katé Gnatoa, Gbaka Zadi Samuel et Brou serge Pacôme pour complot contre l’autorité de l’Etat et doivent être privés de leur droit civil» a poursuivi Me Guivé, s’adressant à la Cour.
De son côté, la défense a indiqué que ce procès ne devrait pas faire l’objet d’un procès, vue que les arguments nécessaires qui devraient constitués le chef d’accusation n’étaient pas réunis.
« Nous avons l’obligation d’avoir des éléments de preuves et quand on n’a pas de preuve on s’abstient. C’est un réquisitoire pénible. Le rôle d’un procès ce n’est pas de rendre service. Allez dire aux plaignants qu’il n’y a pas d’éléments. (…) l’accusation s’est montrée incapable de donner les preuves de son accusation » a renchéri Me Goré-Bi.
«Il faut qu’on explique aux politiques que nous ne sommes pas à leur service. Il faut dire aux politiques qu’ils ne faut pas électrifié les accusés » a-t-il poursuivi.
Pour Me Karidja Touré de « 2011 à 2015 la Côte d’Ivoire n’était pas un Etat constitutionnel et que l’ordre constitutionnel a été attaqué et agressé ».
« Il s’agit d’un procès arbitraire. (…) Le droit est une matière objective. (…) Il faut éviter de commettre des fraudes de conscience » a-t-elle lancé à ses confrères de l’accusation.
L’ex-ministre Lida Kouassi a encore une fois plaidé non coupable. ‘’Si par extraordinaire je venais à être condamné par votre Cour pour des crimes que je n’ai pas commis, jamais je n’accepterai une grâce présidentielle. Jamais, jamais, jamais je n’accepterai’’, a-t-il insisté en s’adressant au Président de la Cour.
‘’(…) Si par extraordinaire, je suis condamné par cette cour pour ce que je n'ai pas fait. Je n'accepterais jamais d'être libéré par une grâce présidentielle. Toute décision de mise en liberté qui sera faite pour ma libération devrait être faite par une loi d'amnistie’’, a conclu Lida Kouassi qui se voit en prisonnier politique.
Dans le courant du mois de février 2012, la DST recevait une information faisant état de la préparation d’un projet de déstabilisation du régime en place par des officiers de l’armée ivoirienne en exil au Ghana, constitués en une coalition, avec l’implication de certains civils et hommes politiques proches de l’ex-président de la République.
Il s’agit notamment des nommée Brou Serge Pacôme déjà condamné à 9 ans de prison dans l’affaire Yves Lamblin de l’hôtel Novotel, du Colonel Katé Gnatoa, de Zadi Gbagba et de Lida Kouassi.
MC/ls/APA
« La Cour a dit le droit, la décision est salutaire pour les victimes notamment pour l’Etat de Côte d’Ivoire qui est chaque obligé de s’investir pour tous ces coups d’Etat. Nous sommes satisfaits du verdict et nous n’allons pas nous pourvoir en cassation », a réagi à la suite de verdict Me Sounkalo Coulibaly, avocat de l’Etat ivoirien.
De son côté, l’avocat de la défense, Me Félix Bobré a qualifié ce procès de «politique» et «inutilement injuste ». «Il (Lida Kouassi) est victime de sa proximité avec le Président Gbagbo. Dès demain nous allons nous pourvoir en cassation», a-t-il conclu.
Avant ce verdict, le procès a été marqué dans la journée par le réquisitoire du parquet général et les plaidoiries des avocats de la défense et de l’accusation.
«Il convient de faire remarquer que Monsieur Lida Kouassi est le véritable investigateur du coup d’état échoué en mars 2012 grâce à la vigilance de la Dst (direction de la surveillance du territoire). Lors de son interpellation il a été trouvé des documents compromettant. (…) les débats ont mis en évidence qu’ils ont joué un rôle prépondérant dans le projet de déstabilisation» a expliqué à la Cour l’avocat général, Me Bruno Guivé.
«Les faits tels que décrits et expliqués doivent vous emmener Monsieur le Président » à retenir « 20 ans d’emprisonnement pour Messieurs Lida Kouassi, Katé Gnatoa, Gbaka Zadi Samuel et Brou serge Pacôme pour complot contre l’autorité de l’Etat et doivent être privés de leur droit civil» a poursuivi Me Guivé, s’adressant à la Cour.
De son côté, la défense a indiqué que ce procès ne devrait pas faire l’objet d’un procès, vue que les arguments nécessaires qui devraient constitués le chef d’accusation n’étaient pas réunis.
« Nous avons l’obligation d’avoir des éléments de preuves et quand on n’a pas de preuve on s’abstient. C’est un réquisitoire pénible. Le rôle d’un procès ce n’est pas de rendre service. Allez dire aux plaignants qu’il n’y a pas d’éléments. (…) l’accusation s’est montrée incapable de donner les preuves de son accusation » a renchéri Me Goré-Bi.
«Il faut qu’on explique aux politiques que nous ne sommes pas à leur service. Il faut dire aux politiques qu’ils ne faut pas électrifié les accusés » a-t-il poursuivi.
Pour Me Karidja Touré de « 2011 à 2015 la Côte d’Ivoire n’était pas un Etat constitutionnel et que l’ordre constitutionnel a été attaqué et agressé ».
« Il s’agit d’un procès arbitraire. (…) Le droit est une matière objective. (…) Il faut éviter de commettre des fraudes de conscience » a-t-elle lancé à ses confrères de l’accusation.
L’ex-ministre Lida Kouassi a encore une fois plaidé non coupable. ‘’Si par extraordinaire je venais à être condamné par votre Cour pour des crimes que je n’ai pas commis, jamais je n’accepterai une grâce présidentielle. Jamais, jamais, jamais je n’accepterai’’, a-t-il insisté en s’adressant au Président de la Cour.
‘’(…) Si par extraordinaire, je suis condamné par cette cour pour ce que je n'ai pas fait. Je n'accepterais jamais d'être libéré par une grâce présidentielle. Toute décision de mise en liberté qui sera faite pour ma libération devrait être faite par une loi d'amnistie’’, a conclu Lida Kouassi qui se voit en prisonnier politique.
Dans le courant du mois de février 2012, la DST recevait une information faisant état de la préparation d’un projet de déstabilisation du régime en place par des officiers de l’armée ivoirienne en exil au Ghana, constitués en une coalition, avec l’implication de certains civils et hommes politiques proches de l’ex-président de la République.
Il s’agit notamment des nommée Brou Serge Pacôme déjà condamné à 9 ans de prison dans l’affaire Yves Lamblin de l’hôtel Novotel, du Colonel Katé Gnatoa, de Zadi Gbagba et de Lida Kouassi.
MC/ls/APA