Abidjan - Le fils de l’ancien président ivoirien, Michel Gbagbo, reconnu coupable de complicité de divulgation de fausses nouvelles, a été condamné à six mois de prison et à 500.000 francs CFA d’amende vendredi, par le tribunal.
Michel Gbagbo était poursuivi pour «s’être rendu complice, aux côtés de Laurent Despas, propriétaire du site d'information koaci.com, de divulgation de fausses nouvelles, relativement à l’existence en Côte d’Ivoire, de prisonniers politiques».
Le responsable de koaci.com étant, lui, poursuivi comme auteur de l’infraction est condamné à payer 10 millions de francs CFA d'amende.
«Je viens de faire appel de cette décision que je conteste fermement et qui pourrait constituer un précédent grave en matière de liberté de la presse car les journalistes pourraient désormais se faire condamner pour avoir simplement recueilli les propos de personnes ou personnalités si le pouvoir ivoirien estime ne pas partager ce point de vue », a réagi l'avocat Maitre Ange Rodrigue Dadjé.
Deux articles, publiés par le site koaci.com, en mai 2016, sont à l’origine de ce procès. Dans le papier, le site avait dressé une liste de prisonniers de la crise post-électorale, proches de l’ancien président, Laurent Gbagbo.
Le second article est une interview de Michel Gbagbo dans laquelle ce dernier indiquait qu’à la date du 30 mars 2016, 250 personnes étaient encore en prison. Et que 300 autres, inculpées et placées sous mandat de dépôt depuis 2011, sont portées disparues, rappelle-t-on.
bsp/fmo
Michel Gbagbo était poursuivi pour «s’être rendu complice, aux côtés de Laurent Despas, propriétaire du site d'information koaci.com, de divulgation de fausses nouvelles, relativement à l’existence en Côte d’Ivoire, de prisonniers politiques».
Le responsable de koaci.com étant, lui, poursuivi comme auteur de l’infraction est condamné à payer 10 millions de francs CFA d'amende.
«Je viens de faire appel de cette décision que je conteste fermement et qui pourrait constituer un précédent grave en matière de liberté de la presse car les journalistes pourraient désormais se faire condamner pour avoir simplement recueilli les propos de personnes ou personnalités si le pouvoir ivoirien estime ne pas partager ce point de vue », a réagi l'avocat Maitre Ange Rodrigue Dadjé.
Deux articles, publiés par le site koaci.com, en mai 2016, sont à l’origine de ce procès. Dans le papier, le site avait dressé une liste de prisonniers de la crise post-électorale, proches de l’ancien président, Laurent Gbagbo.
Le second article est une interview de Michel Gbagbo dans laquelle ce dernier indiquait qu’à la date du 30 mars 2016, 250 personnes étaient encore en prison. Et que 300 autres, inculpées et placées sous mandat de dépôt depuis 2011, sont portées disparues, rappelle-t-on.
bsp/fmo