Dabou, 02 fév (AIP) - Une protestation d’élèves, à Dabou, a conduit les autorités judiciaires de cette localité a procédé à la libération de Sanogo Assane, élève en classe de seconde au collège Chateaubriand.
L’élève de seconde, Sanogo Assane, avait été placé sous mandat de dépôt, depuis le 18 décembre dernier, pour avoir agressé un enseignant du groupe scolaire Nayeba, lors des manifestations, qui avaient conduit les élèves de Dabou à précipiter leur départ pour les congés de Noël, rappelle-t-on.
En colère face à cette arrestation et la tenue de son procès, jeudi, à la section de tribunal de première instance de Dabou, des élèves soutenus par une horde d’étudiants venue d’Abidjan, ont mené des actions violentes pour la libération immédiate de leur camarade.
A coups de sifflets, le mouvement d’élèves est parti du collège Chateaubriand pour rapidement atteindre les établissements scolaires, à savoir, le lycée Leboutou et le lycée Akpa Gnagne.
Surexcité, armé de cailloux et de bois, ce groupe d’élèves s’en est pris aux forces de sécurité déjà présentes devant le tribunal, avant d’être repoussés à coups de grenades lacrymogènes.
Sous l’impulsion des leaders, des barricades ont été dressées sur la voie principale de la ville et sur quelques voix secondaires, paralysant du coup les activités dans cette ville.
Prenant la mesure des graves répercussions de ce procès, les autorités judiciaires ont décidé de le relaxer à la grande satisfaction de ses camarades, qui ont quitté les rues en chantant l’hymne national, a-t-on indiqué.
(AIP)
bec/nmfa/fmo
L’élève de seconde, Sanogo Assane, avait été placé sous mandat de dépôt, depuis le 18 décembre dernier, pour avoir agressé un enseignant du groupe scolaire Nayeba, lors des manifestations, qui avaient conduit les élèves de Dabou à précipiter leur départ pour les congés de Noël, rappelle-t-on.
En colère face à cette arrestation et la tenue de son procès, jeudi, à la section de tribunal de première instance de Dabou, des élèves soutenus par une horde d’étudiants venue d’Abidjan, ont mené des actions violentes pour la libération immédiate de leur camarade.
A coups de sifflets, le mouvement d’élèves est parti du collège Chateaubriand pour rapidement atteindre les établissements scolaires, à savoir, le lycée Leboutou et le lycée Akpa Gnagne.
Surexcité, armé de cailloux et de bois, ce groupe d’élèves s’en est pris aux forces de sécurité déjà présentes devant le tribunal, avant d’être repoussés à coups de grenades lacrymogènes.
Sous l’impulsion des leaders, des barricades ont été dressées sur la voie principale de la ville et sur quelques voix secondaires, paralysant du coup les activités dans cette ville.
Prenant la mesure des graves répercussions de ce procès, les autorités judiciaires ont décidé de le relaxer à la grande satisfaction de ses camarades, qui ont quitté les rues en chantant l’hymne national, a-t-on indiqué.
(AIP)
bec/nmfa/fmo