Excellence monsieur l’Ambassadeur Jonathan Coker, Représentant de SEM Olusegun Obasandjo, Invité spécial des présentes assemblées,
Excellence monsieur le Représentant résident du Président de la Commission de la CEDEAO,
Excellences madame et messieurs les Ambassadeurs de la RD CONGO, d’ANGOLA, et du NIGERIA,
Monsieur le Chargé d’affaires du Soudan,
Mesdames et messieurs les Représentants des organisations internationales, Partenaires techniques et financiers de l’OIAC,
Monsieur le Directeur de cabinet adjoint représentant le ministre de l’agriculture et du développement durable ;
Monsieur le Préfet du Département de Grand-Bassam,
Monsieur le Maire de la Commune de Grand-Bassam,
Monsieur le Président du conseil d’administration du conseil café cacao ;
Monsieur le Directeur Général du Conseil Café-Cacao,
Monsieur le Secrétaire Exécutif de l’Organisation Interafricaine du Café,
Monsieur le Président de l’ACRAM ;
Mesdames et Messieurs, Honorables Délégués des Pays membres de l’OIAC,
Mesdames et Messieurs les Représentants des institutions de recherche sur le Café,
Monsieur le Représentant permanent de la Côte d’Ivoire auprès des organisations internationales des produits de base,
Mesdames et Messieurs les Représentants des Groupements professionnels des exportations de café,
Mesdames et Messieurs les Représentants des Institutions de financement de la filière Café,
Mesdames et Messieurs les Directeurs Généraux, Directeurs centraux et chefs des services publics, parapublics et privés,
Distingués Notables de la Royauté de Bassam,
Vénérés Guides religieux,
Mesdames et Messieurs les Journalistes,
Mesdames et Messieurs, Honorables invités,
C’est avec honneur que je prends la parole, au nom du Gouvernement ivoirien, devant vous ce jour, à l’occasion de la cérémonie d’ouverture des travaux de la 57ème Assemblée Générale Annuelle de l’Organisation Interafricaine du Café réunie sous le thème : « Développement d’une caféiculture durable pour l’émergence de l’économie africaine ».
Qu’il vous plaise, qu’à l’entame de mon propos, je vous adresse à toutes et à tous, au nom du Président de la République, Son Excellence Monsieur Alassane OUATTARA, le traditionnel « AKWABA », traduisant la cordiale et fraternelle bienvenue en Côte d’Ivoire à Grand Bassam, ville historique inscrite au patrimoine mondiale de l’UNESCO.
Cordiales salutations et bienvenue particulières à SEM Jonathan COKER, Représentant de SEM Olusegoun OBASANJO, Invité spécial de notre organisation commune et Orateur principal des présentes assises. Nous vous remercions d’ores et déjà pour les recommandations fortes engageantes du Président OBASANDJO pour une caféiculture pérenne au profit des populations africaines.
Mesdames et Messieurs,
Les travaux des Assemblées Générales annuelles sont pour notre organisation une importante occasion à la fois pour échanger sur les problématiques majeures du développement de la filière café dans les pays producteurs africains et pour définir des perspectives nouvelles.
Les Comités qui ont clôturé leurs assises ont certainement exposé des préoccupations nouvelles et ouvert à la discussion des voies et stratégies possibles pour apporter durablement les réponses idoines. En attendant de disposer des conclusions de ces échanges, je voudrais, en ma qualité de Président de l’OIAC pour l’exercice qui s’achève, exprimer la gratitude de la communauté caféière africaine à tous les partenaires techniques, scientifiques et financiers qui ont permis la mobilisation des informations partagées et la tenue effective des rencontres de Grand-Bassam.
Mesdames et Messieurs,
L’économie caféière mondiale reste marquée ces dernières années par deux faits majeurs, à savoir :
- une demande de consommation de plus en plus forte contre une offre en constante régression. En 2015, la consommation mondiale de café avoisinait les 9.120.000 Tonnes contre soit 8.580.000 Tonnes de café constituait l’offre. Le rapport met en relief un déficit important à combler et en conséquence une opportunité de mobilisation de recettes à capter pour les Pays producteurs.
- une contribution à la production mondiale de café toujours faible pour les pays africains producteurs à hauteur de 12% selon les statistiques de l’OIC pour la campagne de 2015/2016.
Ces deux faits rapidement évoqués mettent en relief les défis à traiter pour donner à la caféiculture africaine la capacité de sa performance. En effet, les pays africains producteurs sont placés devant le double défi d’une production insuffisante et d’un niveau de consommation très faible.
Le premier pourrait s’expliquer par le fait du vieillissement et des maladies des vergers, de l’âge avancé des producteurs, de la pénibilité des travaux liés à la culture et à la production, de l’utilisation de plants peu performants en terme de productivité, de la rareté de plus en plus marquée des terres et de la timide vulgarisation des fruits de la recherche.
Le second pourrait trouver réponse dans le faible niveau de transformation locale du café, un accès limité au financement et à l’innovation et surtout dans une diversification peu visible du marché des consommateurs.
Bâtir une économie caféière performante qui porte l’émergence de nos pays ne pourrait se réaliser avec succès dans de telles conditions.
C’est pourquoi il me semble indiqué d’axer nos efforts de développement de la caféiculture :
- premièrement : sur un meilleur encadrement des producteurs en vue d’une production plus importante.
Cela passe absolument par la formation des producteurs, une meilleure sensibilisation aux bonnes pratiques culturales, aux respects des normes qualité, à une sélection attentive des plants à travers des variétés plus performantes, par l’amélioration de l’accès au financement et aux méthodes de production, de transformation et de conservation.
- deuxièmement, sur une intensification de la recherche au profit du développement d’une caféiculture plus rationnelle et plus porteuse. Dans ce sens, encourager le financement de la recherche au profit du développement de la caféiculture, mettre en cohérence les programmes de recherche et réaliser un réseautage dynamique d’échanges de résultats de recherche ne seraient pas superflus.
- troisièmement, sur des réformes structurelles audacieuses qui privilégient un accès amélioré et sécurisé au foncier, une production de qualité, le développement de programmes de promotion des initiatives locales de transformation, même à petite échelle, la promotion de la consommation locale dans les pays producteurs africains mais également dans les pays à fort potentiel de consommation comme la Chine, la Russie et les pays du Maghreb.
Mesdames et Messieurs,
Il nous faut nous engager sans faiblesse ; nos économies en dépendent, notre avenir aussi.
Avec la baisse drastique de sa production estimée à 50.000 tonnes en 2015/2016 et ce, en raison du changement climatique et de la fuite d’une partie de sa production. Notre pays, la Côte d’ivoire s’est dotée d’un programme de relance caféière afin de relever les défis de cette filière.
Il s’agit notamment de relever la production à 200.000 tonnes d’ici à 2020 grâce à la réhabilitation de +75.000 hectares de vergers dans les grandes zones de production, l’appui au renforcement des capacités de + 100.000 producteurs, l’appui à l’amélioration de la productivité et de la qualité du café produit, la mise en place d’un Fond d’investissement Agricole, la réalisation d’une chaîne de valeurs pour toutes les parties prenantes, l’utilisation des avantages de la plateforme de partenariat public-privé, etc.
Il s’agit aussi de transformer localement environ 50.000 tonnes de café à l’horizon 2020 de sorte à améliorer les revenus des producteurs qui devraient ainsi passer de 60 milliards à 180 milliards de FCFA.
Mesdames et Messieurs,
Notre responsabilité est grande aujourd’hui. Elle le sera encore plus demain. Il nous faudra solidairement construire une économie caféière qui renforce la viabilité de nos économies, consolide les acquis du développement et améliore les conditions de vie et de travail des producteurs.
Ce défi, nous devons le relever ensemble. L’OIAC, notre organisation commune devra s’y investir avec beaucoup plus d’appétence, de détermination et d’engagement en prenant l’initiative de promouvoir dans le monde un label propre au café africain.
C’est sur ces mots que, vous réitérant à toutes et à tous les remerciements du Gouvernement dirigé par le Premier ministre Amadou GON COULIBALY pour le choix de Grand-Bassam pour accueillir ces 57èmes Assemblées Générales Annuelles, je déclare ouvertes, au nom de SEM Alassane OUATTARA, Président de la République de Côte d’Ivoire, les présentes assises.
Vive l’OIAC pour une caféiculture africaine durable au service de l’émergence des pays membres !
Vive la Côte d’Ivoire ;
Je vous remercie de votre aimable attention.
Excellence monsieur le Représentant résident du Président de la Commission de la CEDEAO,
Excellences madame et messieurs les Ambassadeurs de la RD CONGO, d’ANGOLA, et du NIGERIA,
Monsieur le Chargé d’affaires du Soudan,
Mesdames et messieurs les Représentants des organisations internationales, Partenaires techniques et financiers de l’OIAC,
Monsieur le Directeur de cabinet adjoint représentant le ministre de l’agriculture et du développement durable ;
Monsieur le Préfet du Département de Grand-Bassam,
Monsieur le Maire de la Commune de Grand-Bassam,
Monsieur le Président du conseil d’administration du conseil café cacao ;
Monsieur le Directeur Général du Conseil Café-Cacao,
Monsieur le Secrétaire Exécutif de l’Organisation Interafricaine du Café,
Monsieur le Président de l’ACRAM ;
Mesdames et Messieurs, Honorables Délégués des Pays membres de l’OIAC,
Mesdames et Messieurs les Représentants des institutions de recherche sur le Café,
Monsieur le Représentant permanent de la Côte d’Ivoire auprès des organisations internationales des produits de base,
Mesdames et Messieurs les Représentants des Groupements professionnels des exportations de café,
Mesdames et Messieurs les Représentants des Institutions de financement de la filière Café,
Mesdames et Messieurs les Directeurs Généraux, Directeurs centraux et chefs des services publics, parapublics et privés,
Distingués Notables de la Royauté de Bassam,
Vénérés Guides religieux,
Mesdames et Messieurs les Journalistes,
Mesdames et Messieurs, Honorables invités,
C’est avec honneur que je prends la parole, au nom du Gouvernement ivoirien, devant vous ce jour, à l’occasion de la cérémonie d’ouverture des travaux de la 57ème Assemblée Générale Annuelle de l’Organisation Interafricaine du Café réunie sous le thème : « Développement d’une caféiculture durable pour l’émergence de l’économie africaine ».
Qu’il vous plaise, qu’à l’entame de mon propos, je vous adresse à toutes et à tous, au nom du Président de la République, Son Excellence Monsieur Alassane OUATTARA, le traditionnel « AKWABA », traduisant la cordiale et fraternelle bienvenue en Côte d’Ivoire à Grand Bassam, ville historique inscrite au patrimoine mondiale de l’UNESCO.
Cordiales salutations et bienvenue particulières à SEM Jonathan COKER, Représentant de SEM Olusegoun OBASANJO, Invité spécial de notre organisation commune et Orateur principal des présentes assises. Nous vous remercions d’ores et déjà pour les recommandations fortes engageantes du Président OBASANDJO pour une caféiculture pérenne au profit des populations africaines.
Mesdames et Messieurs,
Les travaux des Assemblées Générales annuelles sont pour notre organisation une importante occasion à la fois pour échanger sur les problématiques majeures du développement de la filière café dans les pays producteurs africains et pour définir des perspectives nouvelles.
Les Comités qui ont clôturé leurs assises ont certainement exposé des préoccupations nouvelles et ouvert à la discussion des voies et stratégies possibles pour apporter durablement les réponses idoines. En attendant de disposer des conclusions de ces échanges, je voudrais, en ma qualité de Président de l’OIAC pour l’exercice qui s’achève, exprimer la gratitude de la communauté caféière africaine à tous les partenaires techniques, scientifiques et financiers qui ont permis la mobilisation des informations partagées et la tenue effective des rencontres de Grand-Bassam.
Mesdames et Messieurs,
L’économie caféière mondiale reste marquée ces dernières années par deux faits majeurs, à savoir :
- une demande de consommation de plus en plus forte contre une offre en constante régression. En 2015, la consommation mondiale de café avoisinait les 9.120.000 Tonnes contre soit 8.580.000 Tonnes de café constituait l’offre. Le rapport met en relief un déficit important à combler et en conséquence une opportunité de mobilisation de recettes à capter pour les Pays producteurs.
- une contribution à la production mondiale de café toujours faible pour les pays africains producteurs à hauteur de 12% selon les statistiques de l’OIC pour la campagne de 2015/2016.
Ces deux faits rapidement évoqués mettent en relief les défis à traiter pour donner à la caféiculture africaine la capacité de sa performance. En effet, les pays africains producteurs sont placés devant le double défi d’une production insuffisante et d’un niveau de consommation très faible.
Le premier pourrait s’expliquer par le fait du vieillissement et des maladies des vergers, de l’âge avancé des producteurs, de la pénibilité des travaux liés à la culture et à la production, de l’utilisation de plants peu performants en terme de productivité, de la rareté de plus en plus marquée des terres et de la timide vulgarisation des fruits de la recherche.
Le second pourrait trouver réponse dans le faible niveau de transformation locale du café, un accès limité au financement et à l’innovation et surtout dans une diversification peu visible du marché des consommateurs.
Bâtir une économie caféière performante qui porte l’émergence de nos pays ne pourrait se réaliser avec succès dans de telles conditions.
C’est pourquoi il me semble indiqué d’axer nos efforts de développement de la caféiculture :
- premièrement : sur un meilleur encadrement des producteurs en vue d’une production plus importante.
Cela passe absolument par la formation des producteurs, une meilleure sensibilisation aux bonnes pratiques culturales, aux respects des normes qualité, à une sélection attentive des plants à travers des variétés plus performantes, par l’amélioration de l’accès au financement et aux méthodes de production, de transformation et de conservation.
- deuxièmement, sur une intensification de la recherche au profit du développement d’une caféiculture plus rationnelle et plus porteuse. Dans ce sens, encourager le financement de la recherche au profit du développement de la caféiculture, mettre en cohérence les programmes de recherche et réaliser un réseautage dynamique d’échanges de résultats de recherche ne seraient pas superflus.
- troisièmement, sur des réformes structurelles audacieuses qui privilégient un accès amélioré et sécurisé au foncier, une production de qualité, le développement de programmes de promotion des initiatives locales de transformation, même à petite échelle, la promotion de la consommation locale dans les pays producteurs africains mais également dans les pays à fort potentiel de consommation comme la Chine, la Russie et les pays du Maghreb.
Mesdames et Messieurs,
Il nous faut nous engager sans faiblesse ; nos économies en dépendent, notre avenir aussi.
Avec la baisse drastique de sa production estimée à 50.000 tonnes en 2015/2016 et ce, en raison du changement climatique et de la fuite d’une partie de sa production. Notre pays, la Côte d’ivoire s’est dotée d’un programme de relance caféière afin de relever les défis de cette filière.
Il s’agit notamment de relever la production à 200.000 tonnes d’ici à 2020 grâce à la réhabilitation de +75.000 hectares de vergers dans les grandes zones de production, l’appui au renforcement des capacités de + 100.000 producteurs, l’appui à l’amélioration de la productivité et de la qualité du café produit, la mise en place d’un Fond d’investissement Agricole, la réalisation d’une chaîne de valeurs pour toutes les parties prenantes, l’utilisation des avantages de la plateforme de partenariat public-privé, etc.
Il s’agit aussi de transformer localement environ 50.000 tonnes de café à l’horizon 2020 de sorte à améliorer les revenus des producteurs qui devraient ainsi passer de 60 milliards à 180 milliards de FCFA.
Mesdames et Messieurs,
Notre responsabilité est grande aujourd’hui. Elle le sera encore plus demain. Il nous faudra solidairement construire une économie caféière qui renforce la viabilité de nos économies, consolide les acquis du développement et améliore les conditions de vie et de travail des producteurs.
Ce défi, nous devons le relever ensemble. L’OIAC, notre organisation commune devra s’y investir avec beaucoup plus d’appétence, de détermination et d’engagement en prenant l’initiative de promouvoir dans le monde un label propre au café africain.
C’est sur ces mots que, vous réitérant à toutes et à tous les remerciements du Gouvernement dirigé par le Premier ministre Amadou GON COULIBALY pour le choix de Grand-Bassam pour accueillir ces 57èmes Assemblées Générales Annuelles, je déclare ouvertes, au nom de SEM Alassane OUATTARA, Président de la République de Côte d’Ivoire, les présentes assises.
Vive l’OIAC pour une caféiculture africaine durable au service de l’émergence des pays membres !
Vive la Côte d’Ivoire ;
Je vous remercie de votre aimable attention.