Abidjan - Le ministre du Commerce, de l’Artisanat et de la Promotion des PME, Souleymane Diarrassouba, a réaffirmé lundi, à Grand-Bassam que la Côte d’Ivoire s’est engagée à transformer localement environ 50.000 tonnes de café à l’horizon 2020 de sorte à améliorer les revenus des producteurs qui devraient ainsi passer de 60 milliards à 180 milliards de francs CFA.
Il a fait ces précisions, lors de l’ouverture des travaux de la 57ème assemblée générale annuelle de l’Organisation interafricaine du café (OIAC) qui se tient lundi et mardi à Grand-Bassam autour du thème «développement d’une caféiculture durable pour l’émergence de l’économie africaine ».
Selon Souleymane Diarrassouba, qui est également le président en exercice de l’OIAC, avec la baisse drastique de sa production estimée à 50.000 tonnes en 2015/2016 et ce, en raison du changement climatique et de la fuite d’une partie de sa production, la Côte d’Ivoire s’est dotée d’un programme de relance caféière afin de relever les défis de la filière.
Il s’agit notamment de relever la production à 200.000 tonnes d’ici à 2020 grâce à la réhabilitation de plus de 75.000 hectares de vergers dans les grandes zones de production, l’appui au renforcement des capacités de plus de 100.000 producteurs, l’appui à l’amélioration de la productivité et de la qualité du café produit, la mise en place d’un Fonds d’investissement agricole, la réalisation d’une chaîne de valeurs pour toutes les parties prenantes, l’utilisation des avantages de la plateforme de partenariat public-privé, etc.
«Notre responsabilité est grande aujourd’hui. Elle le sera encore plus demain. Il nous faudra solidairement construire une économie caféière qui renforce la viabilité de nos économies, consolide les acquis du développement et améliore les conditions de vie et de travail des producteurs », a lancé le ministre Souleymane Diarrassouba.
Il a souhaité que l’OIAC puisse s’investir avec beaucoup plus d’appétence, de détermination et d’engagement en prenant l’initiative de promouvoir dans le monde un label propre au café africain.
En effet, la demande de consommation du café est de plus en plus forte contre une offre en constante régression.
En 2015, la consommation mondiale de café avoisinait les 9.120.000 tonnes contre une offre de 8.580.000 tonnes.
Selon les statistiques de l’Organisation internationale du café (OIC) pour la campagne de 2015/2016, la contribution à la production mondiale des pays africains s’élevait à hauteur de 12%, rappelle-t-on.
bsp/fmo
Il a fait ces précisions, lors de l’ouverture des travaux de la 57ème assemblée générale annuelle de l’Organisation interafricaine du café (OIAC) qui se tient lundi et mardi à Grand-Bassam autour du thème «développement d’une caféiculture durable pour l’émergence de l’économie africaine ».
Selon Souleymane Diarrassouba, qui est également le président en exercice de l’OIAC, avec la baisse drastique de sa production estimée à 50.000 tonnes en 2015/2016 et ce, en raison du changement climatique et de la fuite d’une partie de sa production, la Côte d’Ivoire s’est dotée d’un programme de relance caféière afin de relever les défis de la filière.
Il s’agit notamment de relever la production à 200.000 tonnes d’ici à 2020 grâce à la réhabilitation de plus de 75.000 hectares de vergers dans les grandes zones de production, l’appui au renforcement des capacités de plus de 100.000 producteurs, l’appui à l’amélioration de la productivité et de la qualité du café produit, la mise en place d’un Fonds d’investissement agricole, la réalisation d’une chaîne de valeurs pour toutes les parties prenantes, l’utilisation des avantages de la plateforme de partenariat public-privé, etc.
«Notre responsabilité est grande aujourd’hui. Elle le sera encore plus demain. Il nous faudra solidairement construire une économie caféière qui renforce la viabilité de nos économies, consolide les acquis du développement et améliore les conditions de vie et de travail des producteurs », a lancé le ministre Souleymane Diarrassouba.
Il a souhaité que l’OIAC puisse s’investir avec beaucoup plus d’appétence, de détermination et d’engagement en prenant l’initiative de promouvoir dans le monde un label propre au café africain.
En effet, la demande de consommation du café est de plus en plus forte contre une offre en constante régression.
En 2015, la consommation mondiale de café avoisinait les 9.120.000 tonnes contre une offre de 8.580.000 tonnes.
Selon les statistiques de l’Organisation internationale du café (OIC) pour la campagne de 2015/2016, la contribution à la production mondiale des pays africains s’élevait à hauteur de 12%, rappelle-t-on.
bsp/fmo