Le président de la Banque africaine de développement (BAD), Akinwumi Adesina, a évoqué mardi à Abidjan les récents cas de licenciement et les réformes engagées au sein de l’institution financière, à l’occasion d’un déjeuner du nouvel an en l’honneur du corps diplomatique accrédité en Côte d’Ivoire.
Dans le processus des "réformes" engagées par la banque "nous voulons passer d’une culture de droits acquis à une culture de performance et c’est exactement ce que nous faisons", a soutenu M. Adesina.
« Les actionnaires nous ont demandé de mener des réformes .Et c’est exactement ce que nous faisons .Ils nous ont demandé d’optimiser les ressources, c’est exactement ce que nous faisons », a expliqué le Président de la BAD.
Selon lui, "une organisation ne peut exceller dans la performance sans mettre l’accent sur la responsabilité en matière de résultats". Ce qui explique le départ d’environ cinquante agents dont les contrats arrivés à terme n’ont pas été renouvelés.
Parmi les agents licenciés au sein de l’institution financière, figure l’Ivoirien Albéric Kacou, vice-président en charge des ressources humaines et des services institutionnels. Ces licenciements avaient occasionné des critiques envers les dirigeants de la banque.
"La banque n’est pas une maison de retraite et dans ce processus de réformes nous savons pouvoir compter sur votre soutien indéfectible, soyez en sûrs, nous ne vous décevrons pas", a dit M. Adesina, expliquant aux diplomates les changements survenus.
Le changement, poursuivra-t-il, s’accompagne toujours de "bruits", mais pour pouvoir répondre aux attentes de l’Afrique, la banque se doit d’axer ses actions sur la performance. ‘’La vielle culture des droits acquis est ébranlée et comme vous l’imaginez nous rencontrons de la résistance. Le changement s’accompagne toujours de bruits, de rumeurs ou même de procès d’intention’’, a dénoncé par ailleurs M. Adesina.
"L’entraîneur de l’équipe de football doit s’assurer que pour gagner, ses joueurs doivent être disciplinés et avoir la volonté de remporter le match. Nous sommes déterminés à marquer beaucoup de buts dans les domaines de développement pour l’Afrique. Pour ce faire, nous devons renforcer la performance, la responsabilité axée sur les résultats", a-t-il ajouté.
Il a fait savoir que 95% des agents ont gardé leurs postes lors des aménagements. Certains départs ont été enregistrés, toutefois des mesures d’accompagnement ont été mises en place pour accompagner les agents licenciés.
M. Adesina s’est par ailleurs félicité du "progrès" enregistrés en 2017 par les économies en Afrique, où 18 pays ont affiché une croissance supérieure à 5% en 2017 et 37 pays, une croissance de supérieure à 3%, avec des perspectives "plus prometteuses" pour les années à venir.
La croissance du PIB réel, elle, s’est établie à 3,6% en 2017 contre 2,2% l’année précédente. Les dernières perspectives économiques de la BAD prévoient une accélération de la croissance du PIB à 4,% en 2018 et 2019.
SY-AP/ls/APA
Dans le processus des "réformes" engagées par la banque "nous voulons passer d’une culture de droits acquis à une culture de performance et c’est exactement ce que nous faisons", a soutenu M. Adesina.
« Les actionnaires nous ont demandé de mener des réformes .Et c’est exactement ce que nous faisons .Ils nous ont demandé d’optimiser les ressources, c’est exactement ce que nous faisons », a expliqué le Président de la BAD.
Selon lui, "une organisation ne peut exceller dans la performance sans mettre l’accent sur la responsabilité en matière de résultats". Ce qui explique le départ d’environ cinquante agents dont les contrats arrivés à terme n’ont pas été renouvelés.
Parmi les agents licenciés au sein de l’institution financière, figure l’Ivoirien Albéric Kacou, vice-président en charge des ressources humaines et des services institutionnels. Ces licenciements avaient occasionné des critiques envers les dirigeants de la banque.
"La banque n’est pas une maison de retraite et dans ce processus de réformes nous savons pouvoir compter sur votre soutien indéfectible, soyez en sûrs, nous ne vous décevrons pas", a dit M. Adesina, expliquant aux diplomates les changements survenus.
Le changement, poursuivra-t-il, s’accompagne toujours de "bruits", mais pour pouvoir répondre aux attentes de l’Afrique, la banque se doit d’axer ses actions sur la performance. ‘’La vielle culture des droits acquis est ébranlée et comme vous l’imaginez nous rencontrons de la résistance. Le changement s’accompagne toujours de bruits, de rumeurs ou même de procès d’intention’’, a dénoncé par ailleurs M. Adesina.
"L’entraîneur de l’équipe de football doit s’assurer que pour gagner, ses joueurs doivent être disciplinés et avoir la volonté de remporter le match. Nous sommes déterminés à marquer beaucoup de buts dans les domaines de développement pour l’Afrique. Pour ce faire, nous devons renforcer la performance, la responsabilité axée sur les résultats", a-t-il ajouté.
Il a fait savoir que 95% des agents ont gardé leurs postes lors des aménagements. Certains départs ont été enregistrés, toutefois des mesures d’accompagnement ont été mises en place pour accompagner les agents licenciés.
M. Adesina s’est par ailleurs félicité du "progrès" enregistrés en 2017 par les économies en Afrique, où 18 pays ont affiché une croissance supérieure à 5% en 2017 et 37 pays, une croissance de supérieure à 3%, avec des perspectives "plus prometteuses" pour les années à venir.
La croissance du PIB réel, elle, s’est établie à 3,6% en 2017 contre 2,2% l’année précédente. Les dernières perspectives économiques de la BAD prévoient une accélération de la croissance du PIB à 4,% en 2018 et 2019.
SY-AP/ls/APA