Le directeur du département d’histoire de l’université Alassane Ouattara, le Pr Alphonse Sékré Bodjé, et le maître de conférences d’histoire des relations internationales, le Pr Camara Moritié, invitent les dirigeants africains à créer des conditions sociopolitiques et économiques favorables pour freiner l’immigration illégale des forces vives de l’Afrique en Europe.
Les deux universitaires ont lancé cet appel, samedi, lors d’une conférence qu’ils ont animée, à Bouaké, sur l’immigration illégale, à l’initiative des étudiants membres de la cellule d’étude et de recherche en relations internationales (CERRI).
Le Pr Sékré a souligné que les jeunes africains fuient pour aller chercher la lumière et le bien-être social ailleurs, parce que le continent est désarticulé et miné par les coups d’Etat, la mauvaise gestion des ressources minières et économiques, et la mauvaise gouvernance des Etats qui occasionnent l’insécurité politique, économique et alimentaire.
"Nous demandons aux Etats africains d’abord de se débarrasser de ses dictatures grégaires, de ses républiques bananières et d’instaurer un véritable Etat de démocratie où l’alternance est la règle d’or qui puisse alimenter la paix et la sécurité dans les pays", a proposé le directeur du département d’histoire de l’université Alassane Ouattara, accusant l’occident impérialiste et certains leaders politiques africains d’être à l’origine de la déstabilisation des États.
"Les Africains ne sont pas bêtes, mais tout est orchestré et les Africains subissent impuissamment", affirme-t-il.
Le Pr Camara Moritié note, pour sa part, qu’il faut attaquer les problèmes à leurs sources, en créant des conditions favorables à travers la lutte contre la famine, la pauvreté et la guerre. "Si les gens vont, a-t-il souligné, ils ont des bonnes raisons de partir. Il faut aller au fond de ces raisons".
Pour lui, "on fera tout, mais lorsqu’une personne a une volonté de quitter chez elle pour aller ailleurs, elle ira toujours. Vous fermez une voie, elle en trouvera une autre. On peut freiner, mais l’arrêter je ne crois pas", soutient l’universitaire qui fait savoir que l’immigration est un droit.
Le président Silué Nahoua Karim a indiqué que cette conférence, marquant le point départ des activités de la CERRI, a été initiée pour inviter les jeunes à croire en l’Afrique parce que, fait-il remarquer, toutes les richesses se trouvent ici.
Nbf/kp
Les deux universitaires ont lancé cet appel, samedi, lors d’une conférence qu’ils ont animée, à Bouaké, sur l’immigration illégale, à l’initiative des étudiants membres de la cellule d’étude et de recherche en relations internationales (CERRI).
Le Pr Sékré a souligné que les jeunes africains fuient pour aller chercher la lumière et le bien-être social ailleurs, parce que le continent est désarticulé et miné par les coups d’Etat, la mauvaise gestion des ressources minières et économiques, et la mauvaise gouvernance des Etats qui occasionnent l’insécurité politique, économique et alimentaire.
"Nous demandons aux Etats africains d’abord de se débarrasser de ses dictatures grégaires, de ses républiques bananières et d’instaurer un véritable Etat de démocratie où l’alternance est la règle d’or qui puisse alimenter la paix et la sécurité dans les pays", a proposé le directeur du département d’histoire de l’université Alassane Ouattara, accusant l’occident impérialiste et certains leaders politiques africains d’être à l’origine de la déstabilisation des États.
"Les Africains ne sont pas bêtes, mais tout est orchestré et les Africains subissent impuissamment", affirme-t-il.
Le Pr Camara Moritié note, pour sa part, qu’il faut attaquer les problèmes à leurs sources, en créant des conditions favorables à travers la lutte contre la famine, la pauvreté et la guerre. "Si les gens vont, a-t-il souligné, ils ont des bonnes raisons de partir. Il faut aller au fond de ces raisons".
Pour lui, "on fera tout, mais lorsqu’une personne a une volonté de quitter chez elle pour aller ailleurs, elle ira toujours. Vous fermez une voie, elle en trouvera une autre. On peut freiner, mais l’arrêter je ne crois pas", soutient l’universitaire qui fait savoir que l’immigration est un droit.
Le président Silué Nahoua Karim a indiqué que cette conférence, marquant le point départ des activités de la CERRI, a été initiée pour inviter les jeunes à croire en l’Afrique parce que, fait-il remarquer, toutes les richesses se trouvent ici.
Nbf/kp