Abidjan - Le ministre du Commerce, de l’Artisanat et de la Promotion des PME, Souleymane Diarrassouba, a précisé mardi, à Abidjan que le volume des produits illicites est de 413.313 tonnes, représentant plus de 374 millions de francs CFA, saisis par ses services de janvier à décembre 2017.
Le rapport 2017 de la surveillance du marché produit par les services du ministère du Commerce, de l’Artisanat et de la Promotion des PME révèle que l’ensemble des espaces commerciaux de proximité sur le territoire national recèle de quantités importantes de produits manufacturés de contrebande, de contrefaçon et quelques fois périmés ou prohibés, a fait observer le ministre du commerce, selon un communiqué transmis, mardi, à l'AIP.
Selon lui, la prolifération de ces produits est la conséquence directe de l’absence de contrôle à leur entrée sur le territoire étant donné que depuis le 30 juin 2013, la convention qui liait l’Etat de Côte d’Ivoire à Bivac International avait pris fin. Cette convention, a-t-il rappelé, concédait d’une part, les missions de contrôle qualitatif et quantitatif et d’autre part, de comparaison des prix des importations des marchandises en vrac et des produits sensibles conteneurisés en Côte d’Ivoire.
« Depuis cette date, aucune mesure de substitution n’ayant été prise, le marché national est demeuré exposé à l’absence totale de contrôle de la qualité des produits importés, de sorte que le tissu industriel local est soumis à une concurrence déloyale rude et les populations délestées de la protection sanitaire et sécuritaire », a déploré Souleymane Diarrassouba.
Dans le cadre de la mise en œuvre du programme de vérification des normes, le ministère en charge du Commerce a engagé en 2016 et poursuivi en 2017, des négociations avec quatre grands organismes mondiaux de conformité et de certification, en vue de la fourniture de services de vérification de la conformité des produits embarqués à destination de la Côte d’Ivoire, signale-t-on.
bsp/fmo
Le rapport 2017 de la surveillance du marché produit par les services du ministère du Commerce, de l’Artisanat et de la Promotion des PME révèle que l’ensemble des espaces commerciaux de proximité sur le territoire national recèle de quantités importantes de produits manufacturés de contrebande, de contrefaçon et quelques fois périmés ou prohibés, a fait observer le ministre du commerce, selon un communiqué transmis, mardi, à l'AIP.
Selon lui, la prolifération de ces produits est la conséquence directe de l’absence de contrôle à leur entrée sur le territoire étant donné que depuis le 30 juin 2013, la convention qui liait l’Etat de Côte d’Ivoire à Bivac International avait pris fin. Cette convention, a-t-il rappelé, concédait d’une part, les missions de contrôle qualitatif et quantitatif et d’autre part, de comparaison des prix des importations des marchandises en vrac et des produits sensibles conteneurisés en Côte d’Ivoire.
« Depuis cette date, aucune mesure de substitution n’ayant été prise, le marché national est demeuré exposé à l’absence totale de contrôle de la qualité des produits importés, de sorte que le tissu industriel local est soumis à une concurrence déloyale rude et les populations délestées de la protection sanitaire et sécuritaire », a déploré Souleymane Diarrassouba.
Dans le cadre de la mise en œuvre du programme de vérification des normes, le ministère en charge du Commerce a engagé en 2016 et poursuivi en 2017, des négociations avec quatre grands organismes mondiaux de conformité et de certification, en vue de la fourniture de services de vérification de la conformité des produits embarqués à destination de la Côte d’Ivoire, signale-t-on.
bsp/fmo