La Banque africaine de développement (BAD) lance une nouvelle initiative, l'Africa Investment Forum (AIF, ou Forum de l'investissement africain), qu'elle présente comme "la meilleure opportunité" de stimuler la transformation économique du continent.
Lors d'un petit-déjeuner, organisé en marge de l'Africa CEO forum qui a pris fin mardi à Abidjan, le président de la BAD, Akinwumi Adesina, a déclaré aux principaux dirigeants des gouvernements et du secteur privé présents, que l'AIF serait exclusivement dédié aux transactions et accords d'investissement.
"Ce ne sera pas un simple lieu de bavardage, il n'y aura pas de discours politiques, ce forum est une plateforme ouverte qui a pour objectif d'organiser les initiatives parmi les institutions multilatérales, des gouvernements et du secteur privé pour accroître la réserve de projets susceptibles de transformer le continent", a-t-il expliqué, soulignant qu'il s'agit d'une "initiative 100% transactionnelle".
La BAD, a indiqué son président, travaille avec les principales institutions financières mondiales à réduire les risques liés à l'investissement et entend faire du forum un tremplin vers la transformation économique de l'Afrique.
L'AIF a pour principal objectif de faciliter la pratique des affaires en Afrique, en faisant progresser et en encourageant les réglementations favorables aux investissements, et a également vocation à promouvoir l'éthique de la pratique des affaires en Afrique.
Le premier AIF se tiendra du 7 au 9 novembre à Johannesburg, en Afrique du Sud.
Il aura lieu tous les ans pour encourager et faciliter les interactions à même d'accélérer et de conclure des accords et pour que des discussions franches aient lieu avec les décideurs politiques afin de façonner l'environnement commercial et réglementaire, ainsi que pour assurer le suivi de la mise en œuvre des engagements, indique la BAD.
La Société financière internationale (SFI), la Banque mondiale, la Banque interaméricaine de développement, la Banque islamique de développement et la Banque européenne pour la reconstruction et le développement participent à la plateforme de l'AIF pour la mise en place d'une "plateforme de co-garantie mutuelle" visant à minimiser les risques liés aux investissements, selon la BAD.
Pour Akinwumi Adesina, le coût des activités d'affaires en Afrique s'améliore.
"L'année dernière et l'année d'avant, ce n'est pas en Asie qu'ont eu lieu 30% au moins de toutes les réformes commerciales et réglementaires qui avaient été engagées à l'échelle mondiale, ni en Amérique latine mais en Afrique", a-t-il dit, justifiant que "la stabilité politique du continent est meilleure".
"Notre continent suscite donc beaucoup d'optimisme et nos dirigeants discutent même d'une Afrique qui se sera affranchie de l'aide", se félicite le président de la BAD.
Il a mis l'accent sur les ressources matérielles et humaines dont l'Afrique est dotée non sans relever que "les exploiter à bon escient pourrait faire de l'Afrique la locomotive du monde".
"Je pense que les ressources souveraines de l'Afrique ne font toujours pas l'objet d'investissements sur le continent lui-même, les investissements se font en dehors de l'Afrique", a noté Akinwumi Adesina.
"La perception du risque constitue l'une des raisons de cette absence d'investissement", a-t-il conclu.
Lors d'un petit-déjeuner, organisé en marge de l'Africa CEO forum qui a pris fin mardi à Abidjan, le président de la BAD, Akinwumi Adesina, a déclaré aux principaux dirigeants des gouvernements et du secteur privé présents, que l'AIF serait exclusivement dédié aux transactions et accords d'investissement.
"Ce ne sera pas un simple lieu de bavardage, il n'y aura pas de discours politiques, ce forum est une plateforme ouverte qui a pour objectif d'organiser les initiatives parmi les institutions multilatérales, des gouvernements et du secteur privé pour accroître la réserve de projets susceptibles de transformer le continent", a-t-il expliqué, soulignant qu'il s'agit d'une "initiative 100% transactionnelle".
La BAD, a indiqué son président, travaille avec les principales institutions financières mondiales à réduire les risques liés à l'investissement et entend faire du forum un tremplin vers la transformation économique de l'Afrique.
L'AIF a pour principal objectif de faciliter la pratique des affaires en Afrique, en faisant progresser et en encourageant les réglementations favorables aux investissements, et a également vocation à promouvoir l'éthique de la pratique des affaires en Afrique.
Le premier AIF se tiendra du 7 au 9 novembre à Johannesburg, en Afrique du Sud.
Il aura lieu tous les ans pour encourager et faciliter les interactions à même d'accélérer et de conclure des accords et pour que des discussions franches aient lieu avec les décideurs politiques afin de façonner l'environnement commercial et réglementaire, ainsi que pour assurer le suivi de la mise en œuvre des engagements, indique la BAD.
La Société financière internationale (SFI), la Banque mondiale, la Banque interaméricaine de développement, la Banque islamique de développement et la Banque européenne pour la reconstruction et le développement participent à la plateforme de l'AIF pour la mise en place d'une "plateforme de co-garantie mutuelle" visant à minimiser les risques liés aux investissements, selon la BAD.
Pour Akinwumi Adesina, le coût des activités d'affaires en Afrique s'améliore.
"L'année dernière et l'année d'avant, ce n'est pas en Asie qu'ont eu lieu 30% au moins de toutes les réformes commerciales et réglementaires qui avaient été engagées à l'échelle mondiale, ni en Amérique latine mais en Afrique", a-t-il dit, justifiant que "la stabilité politique du continent est meilleure".
"Notre continent suscite donc beaucoup d'optimisme et nos dirigeants discutent même d'une Afrique qui se sera affranchie de l'aide", se félicite le président de la BAD.
Il a mis l'accent sur les ressources matérielles et humaines dont l'Afrique est dotée non sans relever que "les exploiter à bon escient pourrait faire de l'Afrique la locomotive du monde".
"Je pense que les ressources souveraines de l'Afrique ne font toujours pas l'objet d'investissements sur le continent lui-même, les investissements se font en dehors de l'Afrique", a noté Akinwumi Adesina.
"La perception du risque constitue l'une des raisons de cette absence d'investissement", a-t-il conclu.