Gagnoa - La chefferie de la tribu Djérégrou dans le canton Paccolo (Gagnoa) plaide pour la prise en compte par l’Etat ivoirien, des décisions prises par le tribunal coutumier au terme de ses jugements.
« Chez le peuple Bété, au vu des coutumes, il n’y a pas de problème insoluble », a affirmé le chef de tribu Djérégrou, Boga Sivori, chef du village de Niahirihio, vendredi à la faveur de la cérémonie d’investiture de la présidente de l’association des femmes de la tribu Djérégrou à Niahirihio (26 km de Gagnoa)
Au nom de la chefferie, il a émis le vœu que les litiges de terre, de bagarre et autres vols mineurs, soient réglés par le tribunal coutumier, en accord avec la brigade de gendarmerie. Il a appelé la brigade à ramener vers le village, tous les plaignants qui n’auront pas d’abord fait l’étape du tribunal coutumier.
« Que les commandants de brigade travaillent avec nous », a recommandé Boga Sivori, en présence du député de Diégonéfla (Oumé), Kouassi Bodi Théodore, parrain de la cérémonie.
Toutefois, M. Sivori pense que les cas d’homicide devraient demeurer l’exclusivité de la justice moderne.
Pour le personnel du corps préfectoral, cette approche sans être mauvaise, exige d’abord que les populations et la chefferie harmonisent d’abord les us et coutumes villageois.
dd/tm
« Chez le peuple Bété, au vu des coutumes, il n’y a pas de problème insoluble », a affirmé le chef de tribu Djérégrou, Boga Sivori, chef du village de Niahirihio, vendredi à la faveur de la cérémonie d’investiture de la présidente de l’association des femmes de la tribu Djérégrou à Niahirihio (26 km de Gagnoa)
Au nom de la chefferie, il a émis le vœu que les litiges de terre, de bagarre et autres vols mineurs, soient réglés par le tribunal coutumier, en accord avec la brigade de gendarmerie. Il a appelé la brigade à ramener vers le village, tous les plaignants qui n’auront pas d’abord fait l’étape du tribunal coutumier.
« Que les commandants de brigade travaillent avec nous », a recommandé Boga Sivori, en présence du député de Diégonéfla (Oumé), Kouassi Bodi Théodore, parrain de la cérémonie.
Toutefois, M. Sivori pense que les cas d’homicide devraient demeurer l’exclusivité de la justice moderne.
Pour le personnel du corps préfectoral, cette approche sans être mauvaise, exige d’abord que les populations et la chefferie harmonisent d’abord les us et coutumes villageois.
dd/tm