Bouaké (Côte d’Ivoire) - Les travaux de construction d’un forage à l’Université Alassane Ouattara (UAO) de Bouaké sont «arrêtés» après un sabotage perpétré dans la nuit de vendredi à samedi par des individus non identifiés.
Lancé dans le cadre des mesures d’urgence du gouvernement qui devront apporter une réponse à court terme à la forte pénurie d’approvisionnement en eau potable à Bouaké, le forage de l’UAO figure sur la liste d’un ensemble d’autres infrastructures en construction, dont l’usine de traitement de Gonfreville.
« Nous sommes à l’arrêt total parce qu’après la foration et le pompage, nous nous sommes rendus compte que le forage a été bouché. Lorsqu’on a mis les tiges, on s’est rendu compte de la présence d’une pièce métallique jeté nuitamment dans le forage. L’objet qui se trouve à 43 mètres à l’intérieur du forage long de 110 mètres n’a pu être retiré », a expliqué devant la presse, le Directeur de l’entreprise à charge de la construction dudit forage, Assane Caustaud Cisssoko.
Selon d’autres sources, les présumés auteurs seraient « certainement » venus du village voisin d’Adieyaokro, où des grincements de dents auraient été entendus suite à la décision des techniciens d’installer un forage dans l’enceinte de l’Université, au détriment de leur village.
Jeudi, suite à une visite d’inspection sur quelques chantiers, les ministres Amedé Kouakou Koffi (Infrastructures économiques) et Amadou Koné (Transports) avaient rassuré les populations de Bouaké, quant à la mise en marche effective de l’ensemble de ces nouvelles infrastructures pour les semaines à venir.
« On est venu pour vous rassurer que tout ce que le chef de l’Etat a dit le 1er mai, lors de la fête du travail est en train d’être fait », avait déclaré le ministre des infrastructures économiques, Amedé Kouakou, au terme de la visite de terrain à laquelle ont participé plusieurs représentants des forces vives de Bouaké.
Financé à hauteur de 5 milliards de francs CFA par la Banque mondiale, ces nouvelles infrastructures d’approvisionnement en eau potable se composent d’une vingtaine de forages, d’une usine de traitement sur le lac de Gonfreville ainsi que des travaux d’aménagement sur la Loka, dont la réserve d’eau a complètement tari.
CK/ls
Lancé dans le cadre des mesures d’urgence du gouvernement qui devront apporter une réponse à court terme à la forte pénurie d’approvisionnement en eau potable à Bouaké, le forage de l’UAO figure sur la liste d’un ensemble d’autres infrastructures en construction, dont l’usine de traitement de Gonfreville.
« Nous sommes à l’arrêt total parce qu’après la foration et le pompage, nous nous sommes rendus compte que le forage a été bouché. Lorsqu’on a mis les tiges, on s’est rendu compte de la présence d’une pièce métallique jeté nuitamment dans le forage. L’objet qui se trouve à 43 mètres à l’intérieur du forage long de 110 mètres n’a pu être retiré », a expliqué devant la presse, le Directeur de l’entreprise à charge de la construction dudit forage, Assane Caustaud Cisssoko.
Selon d’autres sources, les présumés auteurs seraient « certainement » venus du village voisin d’Adieyaokro, où des grincements de dents auraient été entendus suite à la décision des techniciens d’installer un forage dans l’enceinte de l’Université, au détriment de leur village.
Jeudi, suite à une visite d’inspection sur quelques chantiers, les ministres Amedé Kouakou Koffi (Infrastructures économiques) et Amadou Koné (Transports) avaient rassuré les populations de Bouaké, quant à la mise en marche effective de l’ensemble de ces nouvelles infrastructures pour les semaines à venir.
« On est venu pour vous rassurer que tout ce que le chef de l’Etat a dit le 1er mai, lors de la fête du travail est en train d’être fait », avait déclaré le ministre des infrastructures économiques, Amedé Kouakou, au terme de la visite de terrain à laquelle ont participé plusieurs représentants des forces vives de Bouaké.
Financé à hauteur de 5 milliards de francs CFA par la Banque mondiale, ces nouvelles infrastructures d’approvisionnement en eau potable se composent d’une vingtaine de forages, d’une usine de traitement sur le lac de Gonfreville ainsi que des travaux d’aménagement sur la Loka, dont la réserve d’eau a complètement tari.
CK/ls