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Économie Publié le lundi 23 juillet 2018 | Ministères

Départements de l’Artisanat et des Mines : les touches précises du Ministre Souleymane Diarrassouba

© Ministères Par DR
Entretien du Ministre du Commerce, de l’Industrie et de la Promotion des PME, Souleymane Diarrassouba sur la décision en faveur de la Côte d’Ivoire pour l’organisation de la 18e édition du forum AGOA en 2019
A l’issue de la formation du gouvernement du mardi 10 juillet 2018, le Ministre Souleymane Diarrassouba a désormais en charge les départements du Commerce, de l’Industrie et de la Promotion des PME. Bien avant, il était Ministre du Commerce, de l’Artisanat et de la Promotion des PME, Ministre par intérim de l’Industrie et des Mines pendant quatre mois, juste après le départ de son prédécesseur appelé pour assurer la fonction de président de la commission de l’Uemoa.

Eu égard à l’importance de ces deux départements et face à l’urgence qu’elle présentait à ses yeux, le Ministre Souleymane Diarrassouba s’est attelé à rendre en actes la vision du gouvernement en vue du développement du secteur minier et de l’Artisanat qui occupe 40% de la population active avec 250 corps de métiers et contribue à hauteur de 12% au PIB national.

Le repositionnement de l’Artisanat au cœur de l’essor économique
« Investir dans le développement et la promotion de l’Artisanat ne saurait être ressenti comme une œuvre vaine », indiquait le Ministre sortant en charge de l’Artisanat à son successeur, le vendredi 13 juillet 2018 au cours de la cérémonie de passation des charges. A juste titre, il s’est investi à fond pour le repositionnement de ce secteur qui se présente désormais comme pourvoyeur d’emplois. A la clef, la mise sur pied de quatre chantiers d’envergure, dont la mobilisation et l’aménagement de sites artisanaux, le renforcement des capacités des artisans, la promotion de l’Artisanat et des meilleurs artisans et la redynamisation de la Chambre Nationale des Métiers
Ainsi, au niveau de la mobilisation et l’aménagement de sites artisanaux, des communications en Conseil des Ministres ont été faites par le Ministre Souleymane Diarrassouba, en vue de l’institution de sites dédiés à l’Artisanat dans les plans directeurs d’urbanisme des villes et régions de la Côte d’Ivoire, la déclaration d’utilité publique des sites actuels acquis au profit de l’Artisanat et l’institution dans tous les lotissements de plus de 500 lots de réserves destinées à l’implantation des activités artisanales de proximité.

S’agissant du renforcement des capacités des artisans, un programme de formation a été déroulé et a permis le recyclage de 564 chauffeurs professionnels sur les 2000 prévus d’ici à 2020. La prochaine session de formation est programmée à Yamoussoukro au profit de 145 autres auditeurs. Pour la Promotion de l’Artisanat et des meilleurs artisans, des partenariats ont été conclus avec les grandes surfaces commerciales et des établissements hôteliers pour favoriser l’exposition par les artisans de leurs œuvres. Sur ce même chapitre, les meilleurs artisans ont bénéficié d’appuis pour participer à des salons et expositions à l’étranger notamment au Cameroun et à Frankfort. Mieux, dans le cadre de l’AGOA, des mesures sont en cours de finalisation pour permettre aux artisans des filières textiles et confection des vêtements et accessoires d’exporter aux Etats Unis d’Amérique. A cela, il convient d’ajouter le projet de Galerie virtuelle en cours de réalisation pour permettre aux artisans de bénéficier des avantages du e-commerce.

En vue de la réalisation de tous ces chantiers, un accent particulier a été mis sur l’outillage et la dynamisation de la Chambre Nationale de l’Artisanat, pour la rendre plus forte. C’est pourquoi, en considération du fait que les instances actuelles ont épuisé depuis juin 2017 leur mandat, le processus de renouvellement des organes par l’organisation d’élections a été engagé avec la nomination et la mise en place du comité électoral. Dans cet élan, le chronogramme des activités, ainsi que le budget ont été validés et une Communication en Conseil des Ministres y relative a été transmise au Secrétaire Général du Gouvernement. A l’évidence, si tous ces chantiers vont à leur terme, il est clair que le secteur de l’Artisanat prendra totalement sa place de choix dans la dynamique économique que ne cesse d’enregistrer la Côte d’Ivoire.

Plusieurs défis relevés au bout de 4 mois
En quatre mois d’intérim à la tête du ministère des Mines, le Ministre Souleymane Diarrassouba a fortement contribué à faire bouger les lignes, à partir des dossiers reçus. A son initiative, la recherche minière a connu un nouveau souffle avec 5 nouveaux permis de recherche minière d’or accordés, 3 projets de décret d’attribution de permis de recherche sont dans le circuit de signature des Ministres pour être ensuite transmis au Secrétariat Général du Gouvernement pour programmation en Conseil des Ministres,10 dossiers de demande de permis de recherche minière ont été analysés par la Commission Interministériel (CIM) et prêts à être soumis au Conseil des Ministres pour adoption et 07 dossiers de demande de permis de recherche minière traités sont prêts pour être soumis à l’analyse de la Commission Interministériel (CIM).

Au titre de l’exploitation minière, le même dynamisme s’est poursuivi avec un permis d’exploitation minière industrielle d’or attribué à La Mancha Côte d’ivoire SARL. A cela il convient d’ajouter la pose de la première pierre pour la construction de la mine de bauxite de Bénéné dans le département de Bongouanou, le 16 avril 2018, et la mise en œuvre d’actions qui ont permis de mettre fin à la grève à la mine d’or de Tongon et à normaliser la situation sur le site minier.
Dans cette dynamique, le Ministre Souleymane Diarrassouba s’est attelé à organiser l’exploitation minière artisanale et semi-industrielle pour faire face à l’expansion incontrôlée de l’orpaillage dans presque toutes les régions du pays, avec ses effets néfastes sur l’environnement physique et le tissu social. Le faisant, il s’est inscrit dans la voie de l’exécution du PNRO (Programme National de Rationalisation de l’Orpaillage) mis en œuvre en 2013 par le gouvernement.

Ce programme a fait l’objet d’exécution en plusieurs phases, notamment l’identification et la caractérisation des sites et acteurs, la sensibilisation, la fermeture des sites illicites et le déguerpissement des orpailleurs clandestins, l’installation et la formation des acteurs ayant choisi de se conformer à la réglementation minière. Evidemment, la mise en œuvre de ce programme a permis d’améliorer la situation dans le secteur minier artisanal avec notamment la fermeture de 429 sites d’orpaillage illicites, l’installation de 68 Comités Techniques Locaux (CTL) dans les différentes régions, avec pour missions d’assurer la veille et la mise en œuvre du PNRO au niveau local, l’interpellation de centaines d’orpailleurs clandestins, la saisie d’armes, de munitions, de matériels et d’équipements d’exploitation, de produits chimiques et de stupéfiants.
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