En lieu et place de rencontres publiques, interdites par un arrêté du préfet, le maire de Grand Bassam Jean Louis Moulot a eu une série de rencontres avec différentes couches socioprofessionnelles, à son domicile de grand Bassam, du 29 octobre au 1 novembre 2018.
Devant la centaine de jeunes leaders d’organisations de jeunesses de Grand Bassam, le lundi 29 octobre 2018, le maire élu Jean Louis Moulot a dit sa fierté d’être en face d’une jeunesse ‘’responsable’’ restée sourde aux ‘’manipulations et appels à la violence’’ prônés par certains responsables politiques. ‘’Je voudrais vous féliciter vous les leaders de jeunesse parce que vous n’avez pas cédé à la provocation. Ça ne sert à rien parce qu’une élection ne se gagne pas dans les rues mais dans les urnes. Et c’est dans les urnes que nous avons gagné. Ceux qui veulent contester dans la rue laissez les faire. Je vous en félicite’’, a dit Jean Louis Moulot à ses hôtes.
Alors que les femmes venues nombreuses en provenance des différents quartiers de la ville ont dit leur inquiétude face à une rumeur annonçant la reprise du scrutin à grand Bassam, Jean louis Moulot avec un calme olympien a tenu à rassurer ses ‘’sœurs’’, et ses ‘’mamans’’. ‘’Je vous assure au moment ou je vous parle il n’en est rien , la Cour suprême n’a même pas encore statué sur la requête qui a été introduite . C’est la Chambre administrative qui va statuer en fonction des éléments, des pièces qui seront produites pour vérifier si dans le fond et dans la forme, les textes ont été respectés’’, a-t-il rassuré.
S’il est vrai que les associations de transporteurs et de garagistes de Grand Bassam ont dit leur admiration et leur félicitation au nouveau maire, Jean louis moulot a quant à lui dit être impressionné par ‘’le projet de cité des garagistes’’ que ceux-ci lui ont présenté. ‘’Je suis urbaniste de formation. Je ne sais que développer les villes. Mais je suis impressionné par le projet que les garagistes m’ont présenté. Dès que sera faite la passation, nous allons ensemble voir comment travailler à sa réalisation’’, a-t-il dit. Avant de les inviter à être des acteurs de paix et de cohésion. ‘’Rassurer ceux qui avaient mis les autocollants de l’adversaire sur leur voiture, ils ne doivent pas avoir honte, nous allons travailler ensemble pour le développement de Grand Bassam.
Avec les ONG et autres associations le 1er novembre, le maire élu est revenu sur le déroulement du processus électoral à Grand Bassam. ‘’C’est auprès du peuple de Grand Bassam que j’ai gagné, c’est dans les urnes que j’ai gagné. Ce n’est pas à l’étranger.
Donc je veux vous rassurer sur un fait. La Cour suprême va statuer en toute indépendance, c’est un organe compétent animé par des Ivoiriens et des ivoiriennes compétents épris de justice qui vont dire le droit. Soyez sereins. Nous avons le droit pour nous. Nous savons que nous sommes dans la vérité, il n’y a pas d’inquiétude à avoir, simplement sans mettre la pression sur la Cour suprême, qu’elle fasse son travail convenablement. En attendant cela, nous nous préparons pour la passation parce que nous sommes optimistes au regard de la manière dont les choses se sont déroulées. Nous savons qu’il n’y a pas eu de fraudes et que c’est la vérité des urnes qui a été proclamée par la CEI’’, a expliqué Jean Louis Moulot.
Durant toutes ces rencontres, le maire élu de Grand Bassam a insisté sur la nécessité pour tous d’œuvrer au renforcement de la cohésion, de l’unité et de la paix à Grand Bassam. Car, dira-t-il, ‘’nul n’est plus Bassamois qu’un autre. Nous sommes tous Bassamois et nous devons travailler au développement de Grand Bassam’’. Joignant l’acte à la parole, Jean louis Moulot a réaffirmé son intention de travailler avec l’équipe sortante.
‘’Rassurez nos frères et sœurs qui ont peut être peur, pour leur dire que nous ne sommes pas venus pour faire une chasse aux sorcières , nous allons travailler avec tout le monde . Nous ne voulons pas d’exclusion, nous ne sommes pas dans une approche tribale ou ethnique de la gestion de Grand Bassam. Nous estimons que Grand Bassam appartient à tous ses enfants. Tout le monde est Bassamois. Y’a pas un qui est plus Bassamois que l’autre.
Tout le monde est Bassamois grand Bassam appartient à tous ses enfants. Je tiens à insister la dessus. Je vous invite à véhiculer un message de paix , un message de rassemblement et à tendre la main à nos adversaires d’hier parce que l’élection est maintenant terminée. Nous devons avancer vers le développement et c’est ensemble que nous le ferons’’, a dit Jean Louis Moulot.
Le maire élu de Grand Bassam a fustigé l’attitude de la centaine de jeunes qui a offensé le roi des N’Zima, Nanan Amon Tanoé, par ailleurs président de la Chambre des Rois et Chefs traditionnels de Côte d’Ivoire. ‘’On ne va pas s’attarder à perdre le temps dans des palabres inutiles parce qu’à Bassam nous avons besoin d’unité, nous avons besoin de cohésion, nous avons besoin de respecter les institutions de l’Etat et au nom de ces institutions nous avons besoin de respecter nos rois et chefs traditionnels qui sont garants de la tradition et qui ont un caractère sacré. Ce sont des personnes qui méritent le respect.
Et il n’est pas acceptable qu’un certain nombre de jeunes instrumentalisés puisse aujourd’hui s’en prendre publiquement aux rois et aux chefs au mépris de toutes les traditions qui régissent nos sociétés africaines. Je voudrais déplorer cela vivement et vous féliciter parce que vous ne vous êtes pas inscrits dans cette démarche négative. Je vous félicite pour votre esprit positif , pour votre optimisme, pour votre sérénité et votre confiance. Nous avons besoin de paix et de cohésion à Grand Bassam.
Je l’ai dit par le passé, nous tendons la main nous les vainqueurs à ceux qui ont perdu dans les urnes pour pouvoir construire ensemble Grand Bassam parce que nous ne voulons laisser personne de côté’’, a conclu Jean Louis Moulot.
En attendant de poursuivre ses rencontres d’échanges avec les autres organisations et couches de la société de Grand Bassam, Jean Louis Moulot séjourne depuis le 3 novembre dernier aux Etats-Unis dans le cadre des réunions préparatoires en vue de l’accession de la Côte d’Ivoire à la présidence du Conseil de sécurité de l’ONU prévue le 1er décembre 2018.
Elisée B.
Devant la centaine de jeunes leaders d’organisations de jeunesses de Grand Bassam, le lundi 29 octobre 2018, le maire élu Jean Louis Moulot a dit sa fierté d’être en face d’une jeunesse ‘’responsable’’ restée sourde aux ‘’manipulations et appels à la violence’’ prônés par certains responsables politiques. ‘’Je voudrais vous féliciter vous les leaders de jeunesse parce que vous n’avez pas cédé à la provocation. Ça ne sert à rien parce qu’une élection ne se gagne pas dans les rues mais dans les urnes. Et c’est dans les urnes que nous avons gagné. Ceux qui veulent contester dans la rue laissez les faire. Je vous en félicite’’, a dit Jean Louis Moulot à ses hôtes.
Alors que les femmes venues nombreuses en provenance des différents quartiers de la ville ont dit leur inquiétude face à une rumeur annonçant la reprise du scrutin à grand Bassam, Jean louis Moulot avec un calme olympien a tenu à rassurer ses ‘’sœurs’’, et ses ‘’mamans’’. ‘’Je vous assure au moment ou je vous parle il n’en est rien , la Cour suprême n’a même pas encore statué sur la requête qui a été introduite . C’est la Chambre administrative qui va statuer en fonction des éléments, des pièces qui seront produites pour vérifier si dans le fond et dans la forme, les textes ont été respectés’’, a-t-il rassuré.
S’il est vrai que les associations de transporteurs et de garagistes de Grand Bassam ont dit leur admiration et leur félicitation au nouveau maire, Jean louis moulot a quant à lui dit être impressionné par ‘’le projet de cité des garagistes’’ que ceux-ci lui ont présenté. ‘’Je suis urbaniste de formation. Je ne sais que développer les villes. Mais je suis impressionné par le projet que les garagistes m’ont présenté. Dès que sera faite la passation, nous allons ensemble voir comment travailler à sa réalisation’’, a-t-il dit. Avant de les inviter à être des acteurs de paix et de cohésion. ‘’Rassurer ceux qui avaient mis les autocollants de l’adversaire sur leur voiture, ils ne doivent pas avoir honte, nous allons travailler ensemble pour le développement de Grand Bassam.
Avec les ONG et autres associations le 1er novembre, le maire élu est revenu sur le déroulement du processus électoral à Grand Bassam. ‘’C’est auprès du peuple de Grand Bassam que j’ai gagné, c’est dans les urnes que j’ai gagné. Ce n’est pas à l’étranger.
Donc je veux vous rassurer sur un fait. La Cour suprême va statuer en toute indépendance, c’est un organe compétent animé par des Ivoiriens et des ivoiriennes compétents épris de justice qui vont dire le droit. Soyez sereins. Nous avons le droit pour nous. Nous savons que nous sommes dans la vérité, il n’y a pas d’inquiétude à avoir, simplement sans mettre la pression sur la Cour suprême, qu’elle fasse son travail convenablement. En attendant cela, nous nous préparons pour la passation parce que nous sommes optimistes au regard de la manière dont les choses se sont déroulées. Nous savons qu’il n’y a pas eu de fraudes et que c’est la vérité des urnes qui a été proclamée par la CEI’’, a expliqué Jean Louis Moulot.
Durant toutes ces rencontres, le maire élu de Grand Bassam a insisté sur la nécessité pour tous d’œuvrer au renforcement de la cohésion, de l’unité et de la paix à Grand Bassam. Car, dira-t-il, ‘’nul n’est plus Bassamois qu’un autre. Nous sommes tous Bassamois et nous devons travailler au développement de Grand Bassam’’. Joignant l’acte à la parole, Jean louis Moulot a réaffirmé son intention de travailler avec l’équipe sortante.
‘’Rassurez nos frères et sœurs qui ont peut être peur, pour leur dire que nous ne sommes pas venus pour faire une chasse aux sorcières , nous allons travailler avec tout le monde . Nous ne voulons pas d’exclusion, nous ne sommes pas dans une approche tribale ou ethnique de la gestion de Grand Bassam. Nous estimons que Grand Bassam appartient à tous ses enfants. Tout le monde est Bassamois. Y’a pas un qui est plus Bassamois que l’autre.
Tout le monde est Bassamois grand Bassam appartient à tous ses enfants. Je tiens à insister la dessus. Je vous invite à véhiculer un message de paix , un message de rassemblement et à tendre la main à nos adversaires d’hier parce que l’élection est maintenant terminée. Nous devons avancer vers le développement et c’est ensemble que nous le ferons’’, a dit Jean Louis Moulot.
Le maire élu de Grand Bassam a fustigé l’attitude de la centaine de jeunes qui a offensé le roi des N’Zima, Nanan Amon Tanoé, par ailleurs président de la Chambre des Rois et Chefs traditionnels de Côte d’Ivoire. ‘’On ne va pas s’attarder à perdre le temps dans des palabres inutiles parce qu’à Bassam nous avons besoin d’unité, nous avons besoin de cohésion, nous avons besoin de respecter les institutions de l’Etat et au nom de ces institutions nous avons besoin de respecter nos rois et chefs traditionnels qui sont garants de la tradition et qui ont un caractère sacré. Ce sont des personnes qui méritent le respect.
Et il n’est pas acceptable qu’un certain nombre de jeunes instrumentalisés puisse aujourd’hui s’en prendre publiquement aux rois et aux chefs au mépris de toutes les traditions qui régissent nos sociétés africaines. Je voudrais déplorer cela vivement et vous féliciter parce que vous ne vous êtes pas inscrits dans cette démarche négative. Je vous félicite pour votre esprit positif , pour votre optimisme, pour votre sérénité et votre confiance. Nous avons besoin de paix et de cohésion à Grand Bassam.
Je l’ai dit par le passé, nous tendons la main nous les vainqueurs à ceux qui ont perdu dans les urnes pour pouvoir construire ensemble Grand Bassam parce que nous ne voulons laisser personne de côté’’, a conclu Jean Louis Moulot.
En attendant de poursuivre ses rencontres d’échanges avec les autres organisations et couches de la société de Grand Bassam, Jean Louis Moulot séjourne depuis le 3 novembre dernier aux Etats-Unis dans le cadre des réunions préparatoires en vue de l’accession de la Côte d’Ivoire à la présidence du Conseil de sécurité de l’ONU prévue le 1er décembre 2018.
Elisée B.