Un Collectif des candidats intimidés et spoliés (CCIS) des élections municipales et régionales ivoiriennes du 13 octobre 2018, issu du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, ex-allié au pouvoir), a été dévoilé mercredi au siège de la formation politique, à Abidjan.
L’organisation, conduite par Raymond N’Dohi, maire sortant de Koumassi, commune située dans le Sud d’Abidjan, a pour objectif principal de « mener jusqu’au bout le plaidoyer et la mobilisation citoyenne », a dit lors d’un point de presse son président.
Le CCIS dénonce des élections « des plus mauvaises depuis que la Côte d’Ivoire indépendante » tient des scrutins, évoquant un record de « plus de 102 recours en annulation », ainsi que des « abus de toutes sortes par la Commission électorale indépendante (CEI) », qu’il juge « illégale et illégitime ».
II a en outre fustigé, lors du vote, « l’absence de stickers pour favoriser la fraude, d’encre indélébile pour permettre les votes multiples, l’immixtion dans le processus électoral de chefs de guerre, notamment le colonel Koné Djakaridja dit Zakaria à Vavoua (ouest)».
M. N’Dohi a déploré par ailleurs l’apparition « de bandes armées munies d’armes à feu dans les lieux et bureaux de vote, occasionnant des casses, des disparitions d’urnes et de procès-verbaux et même des pertes en vie humaines, à Lakota, Abobo et Grand-Bassam ».
« Nous demandons au pouvoir exécutif de laisser librement les magistrats de la Cour suprême dire le droit, rien que le droit, sans risquer leurs postes », a déclaré Raymond N’Dohi, nommé récemment vice-président du Pdci.
Pour soutenir davantage la défense de ses candidats malheureux aux élections locales du 13 octobre 2018, le Pdci a commis, Emmanuel Massigny et Romain Dupeyre, deux avocats français. Ces derniers dénoncent notamment « des fraudes caractérisées et avérées » à l’endroit de leurs clients.
AP/ls/APA
L’organisation, conduite par Raymond N’Dohi, maire sortant de Koumassi, commune située dans le Sud d’Abidjan, a pour objectif principal de « mener jusqu’au bout le plaidoyer et la mobilisation citoyenne », a dit lors d’un point de presse son président.
Le CCIS dénonce des élections « des plus mauvaises depuis que la Côte d’Ivoire indépendante » tient des scrutins, évoquant un record de « plus de 102 recours en annulation », ainsi que des « abus de toutes sortes par la Commission électorale indépendante (CEI) », qu’il juge « illégale et illégitime ».
II a en outre fustigé, lors du vote, « l’absence de stickers pour favoriser la fraude, d’encre indélébile pour permettre les votes multiples, l’immixtion dans le processus électoral de chefs de guerre, notamment le colonel Koné Djakaridja dit Zakaria à Vavoua (ouest)».
M. N’Dohi a déploré par ailleurs l’apparition « de bandes armées munies d’armes à feu dans les lieux et bureaux de vote, occasionnant des casses, des disparitions d’urnes et de procès-verbaux et même des pertes en vie humaines, à Lakota, Abobo et Grand-Bassam ».
« Nous demandons au pouvoir exécutif de laisser librement les magistrats de la Cour suprême dire le droit, rien que le droit, sans risquer leurs postes », a déclaré Raymond N’Dohi, nommé récemment vice-président du Pdci.
Pour soutenir davantage la défense de ses candidats malheureux aux élections locales du 13 octobre 2018, le Pdci a commis, Emmanuel Massigny et Romain Dupeyre, deux avocats français. Ces derniers dénoncent notamment « des fraudes caractérisées et avérées » à l’endroit de leurs clients.
AP/ls/APA