Les travaux de la réunion des ministres en charge du Commerce des Etats membres de l’Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa), sur la politique commerciale commune se sont tenus, le vendredi 30 novembre 2018 à Abidjan.
A l’occasion, lorsqu’il souhaitait, au nom du Président de la République, Son Excellence Monsieur Alassane Ouattara, la bienvenue aux délégations ministérielles et aux experts venus prendre part à cette rencontre, le Ministre du Commerce, de l’Industrie et de la Promotion des PME, Souleymane Diarrassouba, a exhorté ses collègues à la consolidation des acquis, en vue de faire face aux incertitudes sur l’aboutissement des négociations commerciales en cours. « Nous devons resserrer les rangs et faire prévaloir nos intérêts commerciaux à travers notre solidarité dans les instances internationales », indiquait-il.
A juste titre, il salue les remarquables actions communes, dont l’examen des politiques commerciales des huit Etats membres de l’Uemoa à Genève devant l’organe d’examen des politiques commerciales de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC). « Nous avons ensemble, réussi à relever ce défi, avec diligence et méthode, grâce à la qualité des documents préparés par les Etats avec l’assistance de la Commission de l’UEMOA et à l’accompagnement du Secrétariat de l’OMC », reconnait le Ministre Souleymane Diarrassouba.
Mieux, il rappelle les nombreuses performances de l’union qui se traduisent en résultats obtenus dans la mise en œuvre, par les Etats, des programmes et projets communautaires. « Avec un taux de croissance économique de 6,7% en 2017, l’Uemoa affiche un taux de croissance nettement supérieur à la moyenne de l’Afrique subsaharienne (2,8 %) et à celle du monde (3,7%). Selon les premières indications, les perspectives économiques pour l’année 2018 sont également favorables avec une croissance de 6,8%. Ces résultats encourageants sont le fruit des politiques économiques cohérentes mises en œuvre par nos pays respectifs avec l’accompagnement des Organes et des Institutions communautaires. Par ailleurs, l’activité économique s’est réalisée dans un environnement relativement stable sur le plan monétaire, caractérisé par un faible niveau d’inflation qui se situe en dessous de 1%, soit 0,8% en 2017 contre 0,3% en 2016 », se satisfait le Ministre en charge du Commerce de la Côte d’Ivoire.
Toutefois, en dépit de ce beau tableau économique, le Ministre Souleymane Diarrassouba regrette que le commerce intracommunautaire reste modeste. Ainsi, selon le rapport 2017 de la surveillance commerciale, les échanges intracommunautaires se chiffrent à 11,6% du total des échanges commerciaux de la zone en amélioration d’un point de pourcentage par rapport à 2016. Pour lui, en effet, ce niveau demeure inférieur à l’objectif de 17% fixé par le programme régional de développement des échanges commerciaux dans l’espace Uemoa.
« Plusieurs défis restent à relever concernant notamment la promotion des échanges commerciaux intracommunautaires, à travers l’élimination des barrières non tarifaires et la mise en place d’un régime de la Libre-pratique ; la construction de notre marché commun par la multiplication d’initiatives régionales en matière de facilitation des échanges ainsi que le respect des règles communautaires de concurrence au sein de notre espace commun », indique-t-il, avant d’inviter à la prise de décisions courageuses, pour permettre aux opérateurs économiques de la sous-région de tirer pleinement partie de l’Union Douanière caractérisée par le Tarif Extérieur Commun en vigueur depuis le 1er janvier 2015.
A l’occasion, lorsqu’il souhaitait, au nom du Président de la République, Son Excellence Monsieur Alassane Ouattara, la bienvenue aux délégations ministérielles et aux experts venus prendre part à cette rencontre, le Ministre du Commerce, de l’Industrie et de la Promotion des PME, Souleymane Diarrassouba, a exhorté ses collègues à la consolidation des acquis, en vue de faire face aux incertitudes sur l’aboutissement des négociations commerciales en cours. « Nous devons resserrer les rangs et faire prévaloir nos intérêts commerciaux à travers notre solidarité dans les instances internationales », indiquait-il.
A juste titre, il salue les remarquables actions communes, dont l’examen des politiques commerciales des huit Etats membres de l’Uemoa à Genève devant l’organe d’examen des politiques commerciales de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC). « Nous avons ensemble, réussi à relever ce défi, avec diligence et méthode, grâce à la qualité des documents préparés par les Etats avec l’assistance de la Commission de l’UEMOA et à l’accompagnement du Secrétariat de l’OMC », reconnait le Ministre Souleymane Diarrassouba.
Mieux, il rappelle les nombreuses performances de l’union qui se traduisent en résultats obtenus dans la mise en œuvre, par les Etats, des programmes et projets communautaires. « Avec un taux de croissance économique de 6,7% en 2017, l’Uemoa affiche un taux de croissance nettement supérieur à la moyenne de l’Afrique subsaharienne (2,8 %) et à celle du monde (3,7%). Selon les premières indications, les perspectives économiques pour l’année 2018 sont également favorables avec une croissance de 6,8%. Ces résultats encourageants sont le fruit des politiques économiques cohérentes mises en œuvre par nos pays respectifs avec l’accompagnement des Organes et des Institutions communautaires. Par ailleurs, l’activité économique s’est réalisée dans un environnement relativement stable sur le plan monétaire, caractérisé par un faible niveau d’inflation qui se situe en dessous de 1%, soit 0,8% en 2017 contre 0,3% en 2016 », se satisfait le Ministre en charge du Commerce de la Côte d’Ivoire.
Toutefois, en dépit de ce beau tableau économique, le Ministre Souleymane Diarrassouba regrette que le commerce intracommunautaire reste modeste. Ainsi, selon le rapport 2017 de la surveillance commerciale, les échanges intracommunautaires se chiffrent à 11,6% du total des échanges commerciaux de la zone en amélioration d’un point de pourcentage par rapport à 2016. Pour lui, en effet, ce niveau demeure inférieur à l’objectif de 17% fixé par le programme régional de développement des échanges commerciaux dans l’espace Uemoa.
« Plusieurs défis restent à relever concernant notamment la promotion des échanges commerciaux intracommunautaires, à travers l’élimination des barrières non tarifaires et la mise en place d’un régime de la Libre-pratique ; la construction de notre marché commun par la multiplication d’initiatives régionales en matière de facilitation des échanges ainsi que le respect des règles communautaires de concurrence au sein de notre espace commun », indique-t-il, avant d’inviter à la prise de décisions courageuses, pour permettre aux opérateurs économiques de la sous-région de tirer pleinement partie de l’Union Douanière caractérisée par le Tarif Extérieur Commun en vigueur depuis le 1er janvier 2015.