Abidjan- La Caisse nationale d’assurance maladie (CNAM), l’institution de prévoyance sociale en charge du déploiement de la Couverture maladie universelle (CMU), est à la manœuvre pour booster le taux d’enrôlement des travailleurs du privé, encore trop faible, alors que le système entre bientôt dans sa phase de généralisation, avec le démarrage du prélèvement des cotisations et des prestations.
Selon le directeur général de la CNAM, Bamba Karim, à la date du 31 décembre 2018, au total 119 513 salariés du secteur ont été enrôlés à la CMU soit 15% de l’effectif d’ensemble. Ce, alors que le lancement de la phase de généralisation de ce système obligatoire de protection contre le risque maladie en Côte d’Ivoire devrait intervenir dans le courant du premier trimestre 2019.
Pour relever les chiffres, à ce niveau, l’institution a décidé de s’appuyer sur la Confédération Générale des Entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI), à travers une opération d’enrôlement des travailleurs des entreprises membres, lancée jeudi. La CGECI revendique 26 groupements pour quelque 3 000 entreprises qui emploient plus de 300 000 personnes.
« Le premier acte de développement de la CMU, c’est l’enrôlement. Et, nous avons constaté qu’au niveau du secteur privé, le taux reste encore faible. C’est pour cela que la Primature nous appuyant, nous sommes venus vers la CGECI pour lui demander un peu plus d’implication pour que ce taux-là soit relevé dans un temps record », a exprimé lors de la cérémonie de lancement, au siège de la Confédération, au Plateau, le DG de la CNAM.
Le directeur exécutif de la CGECI, Stéphane Aka-Anghui a, pour sa part, assuré de l’accompagnement de la faîtière, assurant qu’une stratégie va être mise en place en vue de l’enrôlement à la CMU des quelque 300 000 employés des entreprises membres ainsi que des membres de leurs différentes familles (conjoints et enfants).
Ambition majeure du gouvernement en matière de santé, la CMU est un système de protection contre le risque maladie, obligatoire pour l’ensemble des populations vivant en Côte d’Ivoire, nationales comme non nationales. Seulement 5% des personnes vivant en Côte d’ Ivoire bénéficient d’une couverture contre le risque maladie.
Reposant sur la solidarité sociale, le système permet, sur la base d’une mutualisation des efforts et des risques, d’offrir à tous, surtout aux plus vulnérables, un accès, et à moindre coût, à des soins de santé de qualité. Le système tient en deux régimes, l’un contributif dit “régime général de base” qui exige le paiement d’une cotisation mensuelle de 1 000 francs CFA et l’autre non contributif dit “régime d’assistance médicale”, destiné à des populations reconnues « économiquement faibles ». Les travailleurs du secteur formel (privé et public) seront prélevés à la source (pour eux-mêmes ainsi que pour leurs conjoints et enfants mineurs), pour le compte du régime général de base.
La CMU, après avoir été éprouvée à travers une phase pilote avec les étudiants, est prévue pour être étendue à l’ensemble des populations cette année. La loi en fait l’unique régime de base obligatoire, reléguant au rang de complément toute autre assurance de ce type. Autrement dit, il sera interdit à tout opérateur du secteur de vendre un contrat d’assurance maladie à toute personne vivant en Côte d’Ivoire non affiliée à la CMU, quand le système sera pleinement opérationnel.
kg/cmas
Selon le directeur général de la CNAM, Bamba Karim, à la date du 31 décembre 2018, au total 119 513 salariés du secteur ont été enrôlés à la CMU soit 15% de l’effectif d’ensemble. Ce, alors que le lancement de la phase de généralisation de ce système obligatoire de protection contre le risque maladie en Côte d’Ivoire devrait intervenir dans le courant du premier trimestre 2019.
Pour relever les chiffres, à ce niveau, l’institution a décidé de s’appuyer sur la Confédération Générale des Entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI), à travers une opération d’enrôlement des travailleurs des entreprises membres, lancée jeudi. La CGECI revendique 26 groupements pour quelque 3 000 entreprises qui emploient plus de 300 000 personnes.
« Le premier acte de développement de la CMU, c’est l’enrôlement. Et, nous avons constaté qu’au niveau du secteur privé, le taux reste encore faible. C’est pour cela que la Primature nous appuyant, nous sommes venus vers la CGECI pour lui demander un peu plus d’implication pour que ce taux-là soit relevé dans un temps record », a exprimé lors de la cérémonie de lancement, au siège de la Confédération, au Plateau, le DG de la CNAM.
Le directeur exécutif de la CGECI, Stéphane Aka-Anghui a, pour sa part, assuré de l’accompagnement de la faîtière, assurant qu’une stratégie va être mise en place en vue de l’enrôlement à la CMU des quelque 300 000 employés des entreprises membres ainsi que des membres de leurs différentes familles (conjoints et enfants).
Ambition majeure du gouvernement en matière de santé, la CMU est un système de protection contre le risque maladie, obligatoire pour l’ensemble des populations vivant en Côte d’Ivoire, nationales comme non nationales. Seulement 5% des personnes vivant en Côte d’ Ivoire bénéficient d’une couverture contre le risque maladie.
Reposant sur la solidarité sociale, le système permet, sur la base d’une mutualisation des efforts et des risques, d’offrir à tous, surtout aux plus vulnérables, un accès, et à moindre coût, à des soins de santé de qualité. Le système tient en deux régimes, l’un contributif dit “régime général de base” qui exige le paiement d’une cotisation mensuelle de 1 000 francs CFA et l’autre non contributif dit “régime d’assistance médicale”, destiné à des populations reconnues « économiquement faibles ». Les travailleurs du secteur formel (privé et public) seront prélevés à la source (pour eux-mêmes ainsi que pour leurs conjoints et enfants mineurs), pour le compte du régime général de base.
La CMU, après avoir été éprouvée à travers une phase pilote avec les étudiants, est prévue pour être étendue à l’ensemble des populations cette année. La loi en fait l’unique régime de base obligatoire, reléguant au rang de complément toute autre assurance de ce type. Autrement dit, il sera interdit à tout opérateur du secteur de vendre un contrat d’assurance maladie à toute personne vivant en Côte d’Ivoire non affiliée à la CMU, quand le système sera pleinement opérationnel.
kg/cmas