Le président de l’Association des infirmiers de Côte d’Ivoire (AICI), Ousmane Ballo a invité, samedi, à Bouaké (Centre-Nord), les autorités ivoiriennes à contribuer à la création de l’ordre professionnel des infirmiers qui aura entre autres missions de veiller à l’application des codes d’éthique et de déontologie dans les hôpitaux publics dont la qualité des services est de plus en plus décriée par les populations.
M. Ballo s’exprimait en marge d’un atelier animé par Dr Fanta Dosso de la Direction des établissements et professions sanitaires (DEPS) dans le cadre du renforcement des connaissances des infirmiers et infirmières de la région de Gbêkê (Bouaké) sur l’ordre professionnel et le code de déontologie
« Vous savez qu’aujourd’hui les populations attendent beaucoup de leur système de santé. Les populations veulent aujourd’hui un meilleur accueil dans les services de santé, les populations veulent la qualité des prestations » et « elles veulent des personnels bien formés et compétents pour répondre à leur besoin », a souligné d’entrée le président de l’AICI, Ousmane Ballo, ajoutant que les codes d’éthique et de déontologie et l’ordre professionnel sont des outils indispensables pour atteindre ces objectifs.
« A chaque fois les populations se plaignent des agents de santé ce qui n’est pas normal », a-t-il ensuite dénoncé avant de lancer un appel à l’endroit des autorités ivoiriennes pour la création de l’ordre des infirmiers qui est « un organe de régulation » dont la mission essentielle sera d’encadrer ces professionnels.
En outre, a fait remarquer M. Ballo, en l’absence de cet organe de régulation « c’est comme s’il y a un laisser-aller » dans les hôpitaux « donc c’est vraiment important que la profession infirmière qui constitue près de 85% du système de santé ivoirien ait son code de déontologie et un ordre professionnel ».
Pour le président Ballo, le temps est donc venu pour la Côte d’Ivoire de s’inscrire dans le vaste mouvement impulsé par l’Organisation ouest-africaine de la santé (OAS) pour l’harmonisation du code de déontologie des professions infirmières et sages-femmes dans l’espace de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).
« Donc c’est vraiment une occasion pour demander à nos autorités, au ministère de la santé d’emboiter le pas à la CEDEAO, à l’OAS pour tenir compte de ces exigences régionales pour qu’on puisse les appliquer chez nous », a conclu le président de l’AICI.
CK/ls/APA
M. Ballo s’exprimait en marge d’un atelier animé par Dr Fanta Dosso de la Direction des établissements et professions sanitaires (DEPS) dans le cadre du renforcement des connaissances des infirmiers et infirmières de la région de Gbêkê (Bouaké) sur l’ordre professionnel et le code de déontologie
« Vous savez qu’aujourd’hui les populations attendent beaucoup de leur système de santé. Les populations veulent aujourd’hui un meilleur accueil dans les services de santé, les populations veulent la qualité des prestations » et « elles veulent des personnels bien formés et compétents pour répondre à leur besoin », a souligné d’entrée le président de l’AICI, Ousmane Ballo, ajoutant que les codes d’éthique et de déontologie et l’ordre professionnel sont des outils indispensables pour atteindre ces objectifs.
« A chaque fois les populations se plaignent des agents de santé ce qui n’est pas normal », a-t-il ensuite dénoncé avant de lancer un appel à l’endroit des autorités ivoiriennes pour la création de l’ordre des infirmiers qui est « un organe de régulation » dont la mission essentielle sera d’encadrer ces professionnels.
En outre, a fait remarquer M. Ballo, en l’absence de cet organe de régulation « c’est comme s’il y a un laisser-aller » dans les hôpitaux « donc c’est vraiment important que la profession infirmière qui constitue près de 85% du système de santé ivoirien ait son code de déontologie et un ordre professionnel ».
Pour le président Ballo, le temps est donc venu pour la Côte d’Ivoire de s’inscrire dans le vaste mouvement impulsé par l’Organisation ouest-africaine de la santé (OAS) pour l’harmonisation du code de déontologie des professions infirmières et sages-femmes dans l’espace de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).
« Donc c’est vraiment une occasion pour demander à nos autorités, au ministère de la santé d’emboiter le pas à la CEDEAO, à l’OAS pour tenir compte de ces exigences régionales pour qu’on puisse les appliquer chez nous », a conclu le président de l’AICI.
CK/ls/APA