San Pedro, La secrétaire générale 2 de préfecture de San Pedro, Koné Fatoumata, et le Directeur de la santé animale, Dr Kalo Vessaly, ont lancé, vendredi, au stade du lycée Inagohi de la ville, la campagne de vaccination gratuite et obligatoire des chiens du département contre la rage.
Cette campagne de vaccination de masse de la population canine du département est une initiative du gouvernement ivoirien, mise en œuvre par un consortium de partenaires, notamment le Ministère des ressources animales et halieutiques, l’Organisation mondiale de la santé animale, le consortium de recherche "Afrique one aspire" et le Centre suisse de recherche scientifique, avec un appui de l’Organisation des Nations-Unies pour de l’alimentation et l’agriculture (FAO).
Selon Dr Kalo Vessaly, cette activité s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du plan national intégré de lutte contre la rage en Côte d’Ivoire, adopté depuis octobre 2018. Ce plan national a pour objectif d’éliminer la rage dans le pays à l’horizon 2030.
La campagne s’étend sur 17 jours, dont les cinq premiers consacrés à la sous-préfecture de San Pedro, avec une dizaine de points de vaccination retenue. Sont concernées, les cinq sous-préfectures du département, à savoir San Pedro, Gabiadji, Doba, Grand-Béréby, Dogbo.
« Pour nous, San Pedro est une zone prioritaire et il faut interrompre cette chaîne de morts liée à la rage », a souligné Dr Vessaly. Cette campagne constitue l’une des phases pilotes de vaccination de la population canine des zones à risque comme le département de San Pedro, seul département du pays où chaque année, depuis 2006, l’on enregistre au moins un cas de mort d’homme par rage.
« Cela ne nous honore pas ces cas réguliers de morts de personnes par rage. Ensemble, autorités administratives, élus, chefs traditionnels et guides religieux, nous avons pris l’engagement de réussir cette lutte contre la rage », a déclaré la SG2, Koné Fatoumata.
Dans la cadre du projet "GAVI" de lutte contre la rage, San Pedro a fait, au cours des trois dernières années, l’objet d’études préalables d’estimation de la population canine, de connaissance des facteurs de risque, de connaissance du niveau et attitude pratique des populations. Un comité local de lutte contre la rage y a été créé et fonctionne depuis deux ans.
(AIP)
jmk/kam
Cette campagne de vaccination de masse de la population canine du département est une initiative du gouvernement ivoirien, mise en œuvre par un consortium de partenaires, notamment le Ministère des ressources animales et halieutiques, l’Organisation mondiale de la santé animale, le consortium de recherche "Afrique one aspire" et le Centre suisse de recherche scientifique, avec un appui de l’Organisation des Nations-Unies pour de l’alimentation et l’agriculture (FAO).
Selon Dr Kalo Vessaly, cette activité s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du plan national intégré de lutte contre la rage en Côte d’Ivoire, adopté depuis octobre 2018. Ce plan national a pour objectif d’éliminer la rage dans le pays à l’horizon 2030.
La campagne s’étend sur 17 jours, dont les cinq premiers consacrés à la sous-préfecture de San Pedro, avec une dizaine de points de vaccination retenue. Sont concernées, les cinq sous-préfectures du département, à savoir San Pedro, Gabiadji, Doba, Grand-Béréby, Dogbo.
« Pour nous, San Pedro est une zone prioritaire et il faut interrompre cette chaîne de morts liée à la rage », a souligné Dr Vessaly. Cette campagne constitue l’une des phases pilotes de vaccination de la population canine des zones à risque comme le département de San Pedro, seul département du pays où chaque année, depuis 2006, l’on enregistre au moins un cas de mort d’homme par rage.
« Cela ne nous honore pas ces cas réguliers de morts de personnes par rage. Ensemble, autorités administratives, élus, chefs traditionnels et guides religieux, nous avons pris l’engagement de réussir cette lutte contre la rage », a déclaré la SG2, Koné Fatoumata.
Dans la cadre du projet "GAVI" de lutte contre la rage, San Pedro a fait, au cours des trois dernières années, l’objet d’études préalables d’estimation de la population canine, de connaissance des facteurs de risque, de connaissance du niveau et attitude pratique des populations. Un comité local de lutte contre la rage y a été créé et fonctionne depuis deux ans.
(AIP)
jmk/kam