Abidjan, L’Association ivoirienne pour le bien-être familial (AIBEF), qui offre des soins de santé maternelle et infantile, en plus de l’éducation à la santé sexuelle reproductive, plaide pour l’acquisition d’une ambulance et d’un bloc opératoire pour optimiser la qualité de ses prestations à vocation sociale.
« On a vraiment un souci ici. Nous n’avons pas de bloc opératoire et nous n’avons pas aussi d’ambulance », se lamente dame Kouadio Marceline, sage-femme à la clinique de l’AIBEF de Treichville à Abidjan, la capitale économique ivoirienne.
Structure pionnière en matière de planification familiale en Côte d’Ivoire, l’AIBEF, reconnue d’utilité publique en 2012, fait face à des difficultés en matière d’équipement qui handicapent le bon fonctionnement de son programme de santé mère-enfant.
Pourtant, elle joue un rôle clé dans ce pays ayant l’un des taux les plus élevés de mortalité maternelle au monde. En effet, selon les statistiques officielles, la Côte d’Ivoire enregistre par an, 614 décès maternels sur 100.000 naissances vivantes, 33 décès pour 1.000 nouveaux nés, 60 à 80 décès infantiles pour 1.000.
Bloc opératoire
« Nous souhaitons vraiment avoir un bloc opératoire. Pour que le programme de santé mère-enfant fonctionne normalement et qu’on évite la mortalité maternelle au niveau des accouchements, il faut un bloc opératoire dans les maternités surtout à Abidjan », insiste l’infirmier major de l’Association, Kouamé Yao Narcisse.
Selon lui, cela leur permettra d’offrir un service complet de la consultation prénatale (CPN) à l’accouchement normal ou par césarienne. En attendant d’être dotée de cette infrastructure, l’AIBEF dispose déjà d’une salle prévue à cet effet, et du personnel qualifié pour son utilisation.
« Nous avons des gynécologues, des obstétriciens, c'est-à-dire des gens qui peuvent faire des accouchements et faire aussi des césariennes. De plus, comme l’AIBEF est en partenariat avec l’Etat de Côte d’Ivoire, on peut solliciter également des expertises au niveau du ministère de la Santé notamment des anesthésistes pour pouvoir nous aider au niveau des accouchements », fait remarquer l’infirmier major.
Pour l’heure, 30 à 40% des parturientes du service sont évacuées vers les CHU et autres centres de santé et cliniques privées en cas de complication. Là encore, c’est la croix et la bannière pour les patients, puisque l’AIBEF ne dispose pas d’ambulance.
Une ambulance…
« Ce sont des sujets qui sont dans une situation précaire, donc il ne faut pas les mettre dans les situations de transport en commun, ce qui pourrait mettre en mal leur état de santé, combler le besoin de l’ambulance, va soulager les parturientes », plaide Kouamé Narcisse.
La clinique médicale de l’AIBEF, selon ses responsables, accueille entre 300 et 350 femmes par mois, essentiellement pour des consultations gynécologiques, quand 200 à 300 femmes la fréquentent pour le conseil et l’encadrement en planification familiale.
Considérée comme un centre de référence en matière de Santé sexuelle et tde la reproduction (SSR), cette association a été créée le 11 septembre 1979 par un groupe d’économistes, démographes, diplomates, médecins. L’ONG ambitionne malgré ces besoins, d’ouvrir d’autres spécialités notamment la cardiologie, la radiographie et les services d’ophtalmologie pour être plus dynamique.
(AIP)
ena/tm
« On a vraiment un souci ici. Nous n’avons pas de bloc opératoire et nous n’avons pas aussi d’ambulance », se lamente dame Kouadio Marceline, sage-femme à la clinique de l’AIBEF de Treichville à Abidjan, la capitale économique ivoirienne.
Structure pionnière en matière de planification familiale en Côte d’Ivoire, l’AIBEF, reconnue d’utilité publique en 2012, fait face à des difficultés en matière d’équipement qui handicapent le bon fonctionnement de son programme de santé mère-enfant.
Pourtant, elle joue un rôle clé dans ce pays ayant l’un des taux les plus élevés de mortalité maternelle au monde. En effet, selon les statistiques officielles, la Côte d’Ivoire enregistre par an, 614 décès maternels sur 100.000 naissances vivantes, 33 décès pour 1.000 nouveaux nés, 60 à 80 décès infantiles pour 1.000.
Bloc opératoire
« Nous souhaitons vraiment avoir un bloc opératoire. Pour que le programme de santé mère-enfant fonctionne normalement et qu’on évite la mortalité maternelle au niveau des accouchements, il faut un bloc opératoire dans les maternités surtout à Abidjan », insiste l’infirmier major de l’Association, Kouamé Yao Narcisse.
Selon lui, cela leur permettra d’offrir un service complet de la consultation prénatale (CPN) à l’accouchement normal ou par césarienne. En attendant d’être dotée de cette infrastructure, l’AIBEF dispose déjà d’une salle prévue à cet effet, et du personnel qualifié pour son utilisation.
« Nous avons des gynécologues, des obstétriciens, c'est-à-dire des gens qui peuvent faire des accouchements et faire aussi des césariennes. De plus, comme l’AIBEF est en partenariat avec l’Etat de Côte d’Ivoire, on peut solliciter également des expertises au niveau du ministère de la Santé notamment des anesthésistes pour pouvoir nous aider au niveau des accouchements », fait remarquer l’infirmier major.
Pour l’heure, 30 à 40% des parturientes du service sont évacuées vers les CHU et autres centres de santé et cliniques privées en cas de complication. Là encore, c’est la croix et la bannière pour les patients, puisque l’AIBEF ne dispose pas d’ambulance.
Une ambulance…
« Ce sont des sujets qui sont dans une situation précaire, donc il ne faut pas les mettre dans les situations de transport en commun, ce qui pourrait mettre en mal leur état de santé, combler le besoin de l’ambulance, va soulager les parturientes », plaide Kouamé Narcisse.
La clinique médicale de l’AIBEF, selon ses responsables, accueille entre 300 et 350 femmes par mois, essentiellement pour des consultations gynécologiques, quand 200 à 300 femmes la fréquentent pour le conseil et l’encadrement en planification familiale.
Considérée comme un centre de référence en matière de Santé sexuelle et tde la reproduction (SSR), cette association a été créée le 11 septembre 1979 par un groupe d’économistes, démographes, diplomates, médecins. L’ONG ambitionne malgré ces besoins, d’ouvrir d’autres spécialités notamment la cardiologie, la radiographie et les services d’ophtalmologie pour être plus dynamique.
(AIP)
ena/tm