Le 06 février, date anniversaire de la création du Comité inter-africain sur les pratiques traditionnelles affectant la santé des femmes et des enfants (CI-AF), marque la Journée internationale tolérance zéro aux Mutilations génitales féminines (MGF).
Cette année, à l’occasion de la commémoration internationale de lutte contre les Mutilation génitales féminines, la Fondation Djigui La Grande Espérance en sa qualité d’organisation représentant le Comité inter-africain en Côte d’Ivoire, a organisé ce mercredi 06 février, un point de presse animé par son PCA, l’Imam Cissé Djiguiba.
Le thème de ce point de presse a eu comme libellé : « traduire les décisions politiques en actions concrètes à la base pour accélérer l’atteinte de la tolérance zéro aux mutilations génitales féminines en 2030 ».
En effet, de 2003 à 2019, voilà 16 ans que cette journée est commémorée par les gouvernements, le système des Nations unies, les organisations de la société civile et les personnes de bonne volonté qui se mobilisent pour le faire le bilan de la lutte pour l’élimination des MGF et projeter les actions à venir pour accélérer l’atteinte de la tolérance zéro aux MGF en 2030.
Selon le PCA de la Fondation Djigui La Grande Espérance, la victoire n’est plus loin, la peur a changé de camp, face au taux de prévalence de 45% en 1996 qui est passé à 36,7% en 2018. « C’est une plaie en Afrique qu’on est en train de panser. Une lutte multisectorielle qui doit être menée avec toutes les forces vives de la nation avec l’implication de tous les médias », a-t-il indiqué.
En outre, l’imam Cissé Djiguiba n’a pas manqué de souligner les multiples causes des MGF liées, entre autres, à la tradition, aux rites d’initiation et de purification, l’éducation de la jeune fille rurale au sens du courage et à la résistance à la douleur, la chasteté, la virginité, les questions d’honneur de la femme et de la fille. Celles-ci provoquent de graves préjudices et des difficultés au niveau de la partie génitale féminine, telles que la stérilité, la frigidité, la mort dans certains cas infantiles, etc…
C’est donc la gravité de ce phénomène néfaste qui a motivé son abnégation dans cette lutte contre les MGF, ayant été encouragé par des personnalités telles que le Prof Bohoussou (Gynécologue Obstétricien) qui œuvre dans la réparation et Mme Constance Yahi (AIBEF) et surtout la création en 2001 de la Fondation Djigui. « La pratique est en train de se miniaturisée », a déclaré Cissé Djiguiba.
Notons que de toutes les types de violences basées sur le genre, les mutilations génitales féminines et les mariages précoces demeurent celles qui posent les plus grands défis, tant paar leur ampleur que par leurs conséquences lourdes et irréversibles sur la santé physique, mentale et reproductive des femmes et filles.
JOB
Cette année, à l’occasion de la commémoration internationale de lutte contre les Mutilation génitales féminines, la Fondation Djigui La Grande Espérance en sa qualité d’organisation représentant le Comité inter-africain en Côte d’Ivoire, a organisé ce mercredi 06 février, un point de presse animé par son PCA, l’Imam Cissé Djiguiba.
Le thème de ce point de presse a eu comme libellé : « traduire les décisions politiques en actions concrètes à la base pour accélérer l’atteinte de la tolérance zéro aux mutilations génitales féminines en 2030 ».
En effet, de 2003 à 2019, voilà 16 ans que cette journée est commémorée par les gouvernements, le système des Nations unies, les organisations de la société civile et les personnes de bonne volonté qui se mobilisent pour le faire le bilan de la lutte pour l’élimination des MGF et projeter les actions à venir pour accélérer l’atteinte de la tolérance zéro aux MGF en 2030.
Selon le PCA de la Fondation Djigui La Grande Espérance, la victoire n’est plus loin, la peur a changé de camp, face au taux de prévalence de 45% en 1996 qui est passé à 36,7% en 2018. « C’est une plaie en Afrique qu’on est en train de panser. Une lutte multisectorielle qui doit être menée avec toutes les forces vives de la nation avec l’implication de tous les médias », a-t-il indiqué.
En outre, l’imam Cissé Djiguiba n’a pas manqué de souligner les multiples causes des MGF liées, entre autres, à la tradition, aux rites d’initiation et de purification, l’éducation de la jeune fille rurale au sens du courage et à la résistance à la douleur, la chasteté, la virginité, les questions d’honneur de la femme et de la fille. Celles-ci provoquent de graves préjudices et des difficultés au niveau de la partie génitale féminine, telles que la stérilité, la frigidité, la mort dans certains cas infantiles, etc…
C’est donc la gravité de ce phénomène néfaste qui a motivé son abnégation dans cette lutte contre les MGF, ayant été encouragé par des personnalités telles que le Prof Bohoussou (Gynécologue Obstétricien) qui œuvre dans la réparation et Mme Constance Yahi (AIBEF) et surtout la création en 2001 de la Fondation Djigui. « La pratique est en train de se miniaturisée », a déclaré Cissé Djiguiba.
Notons que de toutes les types de violences basées sur le genre, les mutilations génitales féminines et les mariages précoces demeurent celles qui posent les plus grands défis, tant paar leur ampleur que par leurs conséquences lourdes et irréversibles sur la santé physique, mentale et reproductive des femmes et filles.
JOB