La Chambre des Afficheurs de Côte d'Ivoire (CAFCI), était face à la presse nationale ce lundi 25 février 2019 pour appeler les autorités au respect des règles par le dialogue.
Le président de la CAFCI, Mahama Coulibaly, et les membres de son bureau, se sont montré unanimes, au nom de tous les membres du secteur, concernant la situation que lui impose depuis quelques temps, le Conseil Supérieur de la Publicité (CSP) : il faut une régulation du secteur mais cela doit se faire dans les règles établies par le décret N°2007-676 du 28 décembre 2007 portant réglementation de l’affichage publicitaire en Côte d’Ivoire.
« La CAFCI, avant même le projet présidentiel d'assainissement du secteur de la publicité extérieure en 2013, avait déjà mené des études en 2011 pour une meilleure gestion du réseau (…) Et ce, accord avec le Ministère de la Communication et le Conseil Supérieur de la Publicité, organe consultatif. Alors que tout semblait aller dans le meilleur des mondes, le CSP, sans aucune autre forme de procès a engagé des actions de stickage de nos panneaux. Un acte unilatéral contre lequel tout le secteur s'insurge et veut dénoncer parce que ne s'appuyant sur aucune base légale. Car tout ceci est en violation du décret N°2007-676 du 28 décembre 2007 portant réglementation de l’affichage publicitaire en Côte d’Ivoire », a-t-il dénoncé sous la supervision du conseiller juridique de la structure.
Pour Guillaume Adom, vice-président du bureau de la CAFCI, c’est incompréhensible le traitement subi par les professionnels de l'affichage considéré ‘’aujourd'hui comme illégaux’’ : « Il est incompréhensible de faire croire à la population et aux annonceurs que les régies qui exercent depuis plusieurs années sur le territoire ivoirien avec des autorisations des autorités territoriales, soient considérés comme des entreprises illégales. Nous sommes confrontés à une situation qui, pour notre part, n’a pas de sens ».
Surtout que la CAFCI a consenti à lutter contre l’illégalité et à respecter l’ensemble des indications de l’Etat de Côte d’Ivoire au sujet de la réduction du nombre de panneaux de 5000 à 2683 à Abidjan. « La réduction du nombre de panneaux nous arrange à la CAFCI. Puisqu’elle permettra à nos régies d’étudier les offres commerciales pour nos clients », a conclu M. Adom.
Quant à Mme Eli Peyra, vice-présidente chargée de la communication, elle a tenu à souligner les préjudices économiques et financiers de la situation qu’impose le CSP. « Nous ne pouvons pas actuellement vous faire le bilan des panneaux qui ont subi le stickage du CSP parce que chaque jour nous recevons des points des régies. Mais ce qui est certain, c’est que cette situation nous cause d’énormes préjudices économiques et financiers ». Un manque à gagner qui met à mal l’emploi de plusieurs ivoiriens directement ou indirectement liés à l’état de santé du secteur.
Malgré cette atmosphère désastreuse pour les entreprises, la CAFCI a tenu à jouer la carte du dialogue. Car « au-delà de toute autre interprétation, nous avons la conviction que c’est par des échanges que nous réussirons à faire comprendre à nos autorités que nous jouons dans le même camp », a rassuré Mahama Coulibaly
PR
Le président de la CAFCI, Mahama Coulibaly, et les membres de son bureau, se sont montré unanimes, au nom de tous les membres du secteur, concernant la situation que lui impose depuis quelques temps, le Conseil Supérieur de la Publicité (CSP) : il faut une régulation du secteur mais cela doit se faire dans les règles établies par le décret N°2007-676 du 28 décembre 2007 portant réglementation de l’affichage publicitaire en Côte d’Ivoire.
« La CAFCI, avant même le projet présidentiel d'assainissement du secteur de la publicité extérieure en 2013, avait déjà mené des études en 2011 pour une meilleure gestion du réseau (…) Et ce, accord avec le Ministère de la Communication et le Conseil Supérieur de la Publicité, organe consultatif. Alors que tout semblait aller dans le meilleur des mondes, le CSP, sans aucune autre forme de procès a engagé des actions de stickage de nos panneaux. Un acte unilatéral contre lequel tout le secteur s'insurge et veut dénoncer parce que ne s'appuyant sur aucune base légale. Car tout ceci est en violation du décret N°2007-676 du 28 décembre 2007 portant réglementation de l’affichage publicitaire en Côte d’Ivoire », a-t-il dénoncé sous la supervision du conseiller juridique de la structure.
Pour Guillaume Adom, vice-président du bureau de la CAFCI, c’est incompréhensible le traitement subi par les professionnels de l'affichage considéré ‘’aujourd'hui comme illégaux’’ : « Il est incompréhensible de faire croire à la population et aux annonceurs que les régies qui exercent depuis plusieurs années sur le territoire ivoirien avec des autorisations des autorités territoriales, soient considérés comme des entreprises illégales. Nous sommes confrontés à une situation qui, pour notre part, n’a pas de sens ».
Surtout que la CAFCI a consenti à lutter contre l’illégalité et à respecter l’ensemble des indications de l’Etat de Côte d’Ivoire au sujet de la réduction du nombre de panneaux de 5000 à 2683 à Abidjan. « La réduction du nombre de panneaux nous arrange à la CAFCI. Puisqu’elle permettra à nos régies d’étudier les offres commerciales pour nos clients », a conclu M. Adom.
Quant à Mme Eli Peyra, vice-présidente chargée de la communication, elle a tenu à souligner les préjudices économiques et financiers de la situation qu’impose le CSP. « Nous ne pouvons pas actuellement vous faire le bilan des panneaux qui ont subi le stickage du CSP parce que chaque jour nous recevons des points des régies. Mais ce qui est certain, c’est que cette situation nous cause d’énormes préjudices économiques et financiers ». Un manque à gagner qui met à mal l’emploi de plusieurs ivoiriens directement ou indirectement liés à l’état de santé du secteur.
Malgré cette atmosphère désastreuse pour les entreprises, la CAFCI a tenu à jouer la carte du dialogue. Car « au-delà de toute autre interprétation, nous avons la conviction que c’est par des échanges que nous réussirons à faire comprendre à nos autorités que nous jouons dans le même camp », a rassuré Mahama Coulibaly
PR