La capitale politique et administrative ivoirienne, Yamoussoukro, abrite conjointement du 20 au 22 mars 2019, le 6è Congrès de l’Association de chirurgie d’Afrique Francophone (ACAF) et le 9è Congrès de l’Association ivoirienne de chirurgie (AIC), qui se tiennent avec le 9è Congrès mondial francophone de chirurgie.
L’information a été portée, mardi, à la presse par Abdoulaye Bana, professeur de traumatologie, orthopédie et de chirurgie réparatrice, président de l’Association ivoirienne de chirurgie (AIC), entité qui organise son 9è Congrès conjointement avec le 6è Congrès de l’ACAF et le 9è Congrès mondial francophone de chirurgie.
Le congrès a pour thème principal « Les implants en chirurgie », qui sont notamment des corps étrangers qui en dehors des tissus humains sont placés dans le corps des patients pour des raisons médicales spécifiques.
Il s’agira de faire une « revue » de tous les implants et les problèmes que cela pose, a indiqué professeur Bana qui relève qu’il sera évoqué, entre autres à ces congrès, les malformations congénitales très fréquentes chez les enfants, la transfusion sanguine, les fistules obstétricales et les types de formation en chirurgie.
« Nous allons essayer de réaliser une prouesse technique qui consiste à faire des interventions chirurgicales en direct » depuis l’hôpital de référence mère-enfant de Bingerville, situé à l’Est d’Abidjan, sur des sujets touchés par la malformation congénitale et les fistules obstétricales, a-t-il dit.
L’un des opérateurs sera le professeur Haïdara Aderehime, neurochirurgien au Centre hospitalier universitaire (CHU) de Bouaké (centre ivoirien) avec une nouvelle technique sur l’hydrocéphalie (accumulation d’eau dans la boîte crânienne). Il interviendra depuis l’hôpital mère-enfant.
A partir d’une technique de vidéo-chirurgie qui implique une caméra et un tube, le professeur Haïdara va créer un orifice pour extraire l’eau dans le crâne. Et ce, sans implant. Le but de ces exercices, selon lui, est d’utiliser le moins possible les implants en traitant les différentes pathologies.
À partir de la Pisam, une clinique privée répondant aux standards internationaux, il sera également retransmis aux congressistes une intervention chirurgicale visant à lutter contre l’obésité. Le Pr Clément Blegole, interviendra dans une chirurgie afférente.
Un conférencier en provenance du Nigeria interviendra à cet évènement d’envergure internationale où sont attendus environ 600 participants. Un programme scientifique avec des tables rondes, des conférences, des symposiums, des séances de communication meublera par ailleurs ces congrès.
Cette plateforme, d’échanges d’expériences, de contact avec les firmes de fabrication d’implants, vise en outre à créer une synergie entre les acteurs du monde chirurgical. A cet effet, il sera passé au peigne fin le process des curricula pour dynamiser cette spécialité médicale qui selon professeur Bana nécessite une école de chirurgie.
Plusieurs techniques de haut niveau en matière de chirurgie seront présentées. Pour le professeur Bana Abdoulaye, les dirigeants africains et les populations ne devraient plus prendre l’avion pour aller au-delà du continent avoir accès à ces nouvelles techniques.
Durant ces différents congrès, les organisateurs envisagent de rendre hommage à d’éminents professeurs qui ont été des « maîtres » pour les générations actuelles. Le professeur Alphonse Djédjé Mady, ancien ministre ivoirien de la Santé devrait être honoré à cet égard.
Sont concernés par ces congrès, les médecins et spécialistes des disciplines chirurgicales et connexes (radiologie, anesthésie-réanimation, médecine physique et réadaptation) de même que les infirmiers, les sages-femmes et les étudiants en médecine.
AP/ls/APA
L’information a été portée, mardi, à la presse par Abdoulaye Bana, professeur de traumatologie, orthopédie et de chirurgie réparatrice, président de l’Association ivoirienne de chirurgie (AIC), entité qui organise son 9è Congrès conjointement avec le 6è Congrès de l’ACAF et le 9è Congrès mondial francophone de chirurgie.
Le congrès a pour thème principal « Les implants en chirurgie », qui sont notamment des corps étrangers qui en dehors des tissus humains sont placés dans le corps des patients pour des raisons médicales spécifiques.
Il s’agira de faire une « revue » de tous les implants et les problèmes que cela pose, a indiqué professeur Bana qui relève qu’il sera évoqué, entre autres à ces congrès, les malformations congénitales très fréquentes chez les enfants, la transfusion sanguine, les fistules obstétricales et les types de formation en chirurgie.
« Nous allons essayer de réaliser une prouesse technique qui consiste à faire des interventions chirurgicales en direct » depuis l’hôpital de référence mère-enfant de Bingerville, situé à l’Est d’Abidjan, sur des sujets touchés par la malformation congénitale et les fistules obstétricales, a-t-il dit.
L’un des opérateurs sera le professeur Haïdara Aderehime, neurochirurgien au Centre hospitalier universitaire (CHU) de Bouaké (centre ivoirien) avec une nouvelle technique sur l’hydrocéphalie (accumulation d’eau dans la boîte crânienne). Il interviendra depuis l’hôpital mère-enfant.
A partir d’une technique de vidéo-chirurgie qui implique une caméra et un tube, le professeur Haïdara va créer un orifice pour extraire l’eau dans le crâne. Et ce, sans implant. Le but de ces exercices, selon lui, est d’utiliser le moins possible les implants en traitant les différentes pathologies.
À partir de la Pisam, une clinique privée répondant aux standards internationaux, il sera également retransmis aux congressistes une intervention chirurgicale visant à lutter contre l’obésité. Le Pr Clément Blegole, interviendra dans une chirurgie afférente.
Un conférencier en provenance du Nigeria interviendra à cet évènement d’envergure internationale où sont attendus environ 600 participants. Un programme scientifique avec des tables rondes, des conférences, des symposiums, des séances de communication meublera par ailleurs ces congrès.
Cette plateforme, d’échanges d’expériences, de contact avec les firmes de fabrication d’implants, vise en outre à créer une synergie entre les acteurs du monde chirurgical. A cet effet, il sera passé au peigne fin le process des curricula pour dynamiser cette spécialité médicale qui selon professeur Bana nécessite une école de chirurgie.
Plusieurs techniques de haut niveau en matière de chirurgie seront présentées. Pour le professeur Bana Abdoulaye, les dirigeants africains et les populations ne devraient plus prendre l’avion pour aller au-delà du continent avoir accès à ces nouvelles techniques.
Durant ces différents congrès, les organisateurs envisagent de rendre hommage à d’éminents professeurs qui ont été des « maîtres » pour les générations actuelles. Le professeur Alphonse Djédjé Mady, ancien ministre ivoirien de la Santé devrait être honoré à cet égard.
Sont concernés par ces congrès, les médecins et spécialistes des disciplines chirurgicales et connexes (radiologie, anesthésie-réanimation, médecine physique et réadaptation) de même que les infirmiers, les sages-femmes et les étudiants en médecine.
AP/ls/APA