« Le Nouchi : notre français ? Parlers urbains africains : pratiques , marges et territoires linguistiques (francophonie , anglophonie ...) » est la thématique qui anime le colloque international organisé par le laboratoire de description de didactique et de dynamique des langues en Côte d’Ivoire (L4DLCI).
Il réunit, du 13 au 15 mars à l’amphithéâtre A de l’université Alassane Ouattara, des étudiants, les chercheurs en science de langue, en philosophie, en psychologie, en sociologie du langage, en littérature dans le but de développer un partenariat interdisciplinaire.
« Ce colloque international traite d’une thématique qui s’inscrit au centre des problématiques actuelles. La réflexion sur le « Nouchi » et plus généralement sur les parlers urbains en Afrique pose des questions cruciales d’ordre métathéorique ; théorique ou méthodologique aux enseignants chercheurs et aux étudiants qui s’intéressent à la dynamique linguistique en Afrique », a déclaré la vice doyenne de l’UFR Langue littérature et civilisation, Madame Lezou koffi Danielle au cours de la cérémonie d’ouverture.
L’objectif affiché de ce colloque international est de faire le point des avancées scientifiques observées de ce phénomène linguistique qui sont les parlers urbains africains en général et particulièrement le « nouchi » dans le cas de la Côte d’Ivoire
De plus, Les statuts de ces langues, leurs rapports fusionnels ou exclusifs avec les variétés de français standard et français ivoiriens leurs liens avec les autres langues africaines et européennes sont les identifications en tant que mécanisme de fixation identitaire (...) seront mis en lumière au terme de ce colloque.
Par ailleurs les prévisions de certains chercheurs à la première heure de la naissance du « Nouchi » selon lesquelles cette pratique linguistique disparaîtrait progressivement grâce à une amélioration du système éducatif favorisant l’accès à un apprentissage guidé de la langue française ne sont pas réalisées
Nous constatons comme Dr Dodo, Jc et Allou qui affirmaient lors de leur communication présentée au colloque international pluridisciplinaire du LAASSR en mars 2016 au campus de Bingerville que « les parlers urbains africains dans leur évolution tendent à s’enraciner durablement dans les mœurs de leurs utilisateurs. Quoiqu’étant issus de pays différents, ces parlers sont nés et évoluent dans des contextes socio -linguistiques quasi identiques. Autrefois traînés aux gémonies, ces Sociolectes sont maintenant exaltés »
Soulignons que le colloque international pluridisciplinaire qui se tient sur trois jours à l’université Alassane Ouattara sera marqué par des conférences plénières et ateliers
JOB
Il réunit, du 13 au 15 mars à l’amphithéâtre A de l’université Alassane Ouattara, des étudiants, les chercheurs en science de langue, en philosophie, en psychologie, en sociologie du langage, en littérature dans le but de développer un partenariat interdisciplinaire.
« Ce colloque international traite d’une thématique qui s’inscrit au centre des problématiques actuelles. La réflexion sur le « Nouchi » et plus généralement sur les parlers urbains en Afrique pose des questions cruciales d’ordre métathéorique ; théorique ou méthodologique aux enseignants chercheurs et aux étudiants qui s’intéressent à la dynamique linguistique en Afrique », a déclaré la vice doyenne de l’UFR Langue littérature et civilisation, Madame Lezou koffi Danielle au cours de la cérémonie d’ouverture.
L’objectif affiché de ce colloque international est de faire le point des avancées scientifiques observées de ce phénomène linguistique qui sont les parlers urbains africains en général et particulièrement le « nouchi » dans le cas de la Côte d’Ivoire
De plus, Les statuts de ces langues, leurs rapports fusionnels ou exclusifs avec les variétés de français standard et français ivoiriens leurs liens avec les autres langues africaines et européennes sont les identifications en tant que mécanisme de fixation identitaire (...) seront mis en lumière au terme de ce colloque.
Par ailleurs les prévisions de certains chercheurs à la première heure de la naissance du « Nouchi » selon lesquelles cette pratique linguistique disparaîtrait progressivement grâce à une amélioration du système éducatif favorisant l’accès à un apprentissage guidé de la langue française ne sont pas réalisées
Nous constatons comme Dr Dodo, Jc et Allou qui affirmaient lors de leur communication présentée au colloque international pluridisciplinaire du LAASSR en mars 2016 au campus de Bingerville que « les parlers urbains africains dans leur évolution tendent à s’enraciner durablement dans les mœurs de leurs utilisateurs. Quoiqu’étant issus de pays différents, ces parlers sont nés et évoluent dans des contextes socio -linguistiques quasi identiques. Autrefois traînés aux gémonies, ces Sociolectes sont maintenant exaltés »
Soulignons que le colloque international pluridisciplinaire qui se tient sur trois jours à l’université Alassane Ouattara sera marqué par des conférences plénières et ateliers
JOB