Le directeur général de la Santé, Samba Mamadou a précisé mardi au cours d’une rencontre avec la presse que la réforme hospitalière dont l’avant-projet a été adopté le 13 mars en Conseil des ministres vise à placer le praticien et le patient au cœur du système.
Au cours de la rencontre d’explication en présence du directeur général du Centre hospitalier universitaire (CHU) de Cocody, Meïté Djoussoufou et le directeur de la médecine hospitalière et de proximité, Ossohou Albert, M.Samba a souligné que la réforme permettra d’apporter des innovations majeures au dispositif de l’offre de soins en Côte d’Ivoire, de manière à répondre de façon satisfaisante aux besoins de santé des populations.
«La réforme hospitalière est un ensemble d’activités devant induire un changement structurant des modes de fonctionnement et de gestion des hôpitaux, afin d’améliorer la performance (l’efficacité, l’équité et l’efficience) », a-t-il clarifié.
Selon le DG du CHU de Cocody, Meïté Djoussoufou, il s’agit de renforcer les six piliers du système de santé que sont les infrastructures et équipements et la disponibilité des médicaments et autres intrants stratégiques, de la gestion des ressources humaines, amélioration de la gestion financière et comptable, de la gouvernance des hôpitaux, le renforcement de la participation communautaire, du système d’information sanitaire et de l’offre de soins.
Il a relevé que la réforme ne cherche pas à faire des bénéfices sur les prestations de services publics. «Les prix des prestations restent les mêmes. Les Etablissements publics hospitaliers sont placés sous la tutelle de l’Etat et l’exercice de cette tutelle est rigoureux », a expliqué Meïté Djoussoufou.
Désormais, les établissements hospitaliers ont un statut d’Etablissements publics hospitaliers (EPH), qui sont le troisième type d’Etablissements publics nationaux (EPN) à côté des EPA et des EPIC. Ainsi, les CHU, les CHR et les Hôpitaux Généraux ont désormais le statut d’EPH.
Alors que le ministère de la Santé et de l’Hygiène publique a assuré qu’il ne s’agit pas d’une privatisant des hôpitaux publics, des craintes subsistent au sein des structures sanitaires.
La réforme hospitalière fait suite à l’analyse situationnelle du système de santé réalisée en Côte d’Ivoire dans le cadre de l’élaboration du PNDS 2016 -2020 ainsi que des enquêtes auprès des usagers, des responsables et des praticiens hospitaliers qui ont révélé de grandes insuffisances.
(AIP)
bsp/ask
Au cours de la rencontre d’explication en présence du directeur général du Centre hospitalier universitaire (CHU) de Cocody, Meïté Djoussoufou et le directeur de la médecine hospitalière et de proximité, Ossohou Albert, M.Samba a souligné que la réforme permettra d’apporter des innovations majeures au dispositif de l’offre de soins en Côte d’Ivoire, de manière à répondre de façon satisfaisante aux besoins de santé des populations.
«La réforme hospitalière est un ensemble d’activités devant induire un changement structurant des modes de fonctionnement et de gestion des hôpitaux, afin d’améliorer la performance (l’efficacité, l’équité et l’efficience) », a-t-il clarifié.
Selon le DG du CHU de Cocody, Meïté Djoussoufou, il s’agit de renforcer les six piliers du système de santé que sont les infrastructures et équipements et la disponibilité des médicaments et autres intrants stratégiques, de la gestion des ressources humaines, amélioration de la gestion financière et comptable, de la gouvernance des hôpitaux, le renforcement de la participation communautaire, du système d’information sanitaire et de l’offre de soins.
Il a relevé que la réforme ne cherche pas à faire des bénéfices sur les prestations de services publics. «Les prix des prestations restent les mêmes. Les Etablissements publics hospitaliers sont placés sous la tutelle de l’Etat et l’exercice de cette tutelle est rigoureux », a expliqué Meïté Djoussoufou.
Désormais, les établissements hospitaliers ont un statut d’Etablissements publics hospitaliers (EPH), qui sont le troisième type d’Etablissements publics nationaux (EPN) à côté des EPA et des EPIC. Ainsi, les CHU, les CHR et les Hôpitaux Généraux ont désormais le statut d’EPH.
Alors que le ministère de la Santé et de l’Hygiène publique a assuré qu’il ne s’agit pas d’une privatisant des hôpitaux publics, des craintes subsistent au sein des structures sanitaires.
La réforme hospitalière fait suite à l’analyse situationnelle du système de santé réalisée en Côte d’Ivoire dans le cadre de l’élaboration du PNDS 2016 -2020 ainsi que des enquêtes auprès des usagers, des responsables et des praticiens hospitaliers qui ont révélé de grandes insuffisances.
(AIP)
bsp/ask