L’Amicale des anciens de l’Association des élèves et étudiants musulmans de Côte d’Ivoire (3A) a lancé, samedi à Abidjan, un Fonds d’aide pour l’autonomisation des femmes doté d’un montant initial de 75 millions FCFA, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.
Selon le Président de cette amicale, Sayndou Bakayoko, « à travers ce Fonds nous voulons juste à notre humble niveau participer à l’épanouissement des femmes et à celui de leurs communautés ».
« A travers la mise en place de ce Fonds, nous voulons nous démarquer, en donnant une bonne compréhension de l’Islam et revendiquons notre place de citoyens actifs à soigner quelques plaies sociales », a-t-il expliqué, précisant que ce Fonds concerne toutes les femmes sans distinction d’origine ethnique et religieuse.
Pour M. Bakayoko, « lorsque les femmes bénéficient d’une plus grande autonomie et ont la possibilité de devenir des leaders ou de saisir des opportunités en matière d’activités génératrices de revenus, une croissance économique de la famille s’en suit de manière évidente ».
Maminan Dosso, la gérante de la micro-finance Raouda Finance où est logé ce Fonds, a pour sa part salué « les anciens de l’AEEMCI pour la portée sociale de leurs actes et voudrions par la même occasion les rassurer quant à la gestion de ce Fonds pour le bien-être de notre communauté » .
Le Directeur de cabinet adjoint du ministère de la femme, de la famille et de l’enfant, Yacouba Doumbia, a fait remarquer que « cette initiative communautaire s’inscrit dans le programme social du Gouvernement et dans la perspective du ministère qui a fait de l’autonomisation des femmes un des piliers de sa politique pour une Côte d’Ivoire émergente ».
S’adressant aux bénéficiaires, le représentant du ministère en charge des femmes a exhorté au remboursement. « Remboursez pour permettre à vos sœurs de pouvoir en bénéficier. C’est une grande responsabilité mais également une grande chance », a insisté M. Doumbia.
Ce Fonds a été mis en place à l’occasion de la 8ème édition de la nuit de la bienfaisance des anciens de l’AEEMCI (3A) en avril 2018.
Quatre récipiendaires ont reçu leur chèque à ce lancement. Il s’agit de Bertine Gota Lou, Rokia Koné Léonce Oueya et Maférima Bakayoko, une non voyante.
Initié en 2009, «La nuit de la bienfaisance» a permis de mobiliser environ 100 millions FCFA dont les bénéficiaires ont été la Radio nationale islamique Al Bayane , la prise en charge des enfants dans le service néo-natal du Centre hospitalier et universitaire (CHU) de Treichville.
Ces fonds ont été également consacrés à la prise en charge de deux cent cinquante orphelins et enfants rendus vulnérables du fait du Vih/Sida (OEV), à l’Institut Raoul Follereau d’Adzopé (Centre des lépreux), à l’hôpital psychiatrique de Bingerville, aux femmes victimes du cancer du sein et du col de l’utérus et à la construction d’une école à Anyama .
L’Amicale des Anciens de l’AEEMCI (3A), créée le 18 Février 1995 regroupe des travailleurs, cadres et hauts cadres de l’administration publique, parapublique et privée.
Elle œuvre à la promotion et à la défense des valeurs de paix et d’éthique, à l’épanouissement de ses membres, à l’encadrement des jeunes musulmans pour une citoyenneté plus active et à la participation de la réalisation des projets majeurs de la communauté et de la société toute entière.
SY/ls/APA
Selon le Président de cette amicale, Sayndou Bakayoko, « à travers ce Fonds nous voulons juste à notre humble niveau participer à l’épanouissement des femmes et à celui de leurs communautés ».
« A travers la mise en place de ce Fonds, nous voulons nous démarquer, en donnant une bonne compréhension de l’Islam et revendiquons notre place de citoyens actifs à soigner quelques plaies sociales », a-t-il expliqué, précisant que ce Fonds concerne toutes les femmes sans distinction d’origine ethnique et religieuse.
Pour M. Bakayoko, « lorsque les femmes bénéficient d’une plus grande autonomie et ont la possibilité de devenir des leaders ou de saisir des opportunités en matière d’activités génératrices de revenus, une croissance économique de la famille s’en suit de manière évidente ».
Maminan Dosso, la gérante de la micro-finance Raouda Finance où est logé ce Fonds, a pour sa part salué « les anciens de l’AEEMCI pour la portée sociale de leurs actes et voudrions par la même occasion les rassurer quant à la gestion de ce Fonds pour le bien-être de notre communauté » .
Le Directeur de cabinet adjoint du ministère de la femme, de la famille et de l’enfant, Yacouba Doumbia, a fait remarquer que « cette initiative communautaire s’inscrit dans le programme social du Gouvernement et dans la perspective du ministère qui a fait de l’autonomisation des femmes un des piliers de sa politique pour une Côte d’Ivoire émergente ».
S’adressant aux bénéficiaires, le représentant du ministère en charge des femmes a exhorté au remboursement. « Remboursez pour permettre à vos sœurs de pouvoir en bénéficier. C’est une grande responsabilité mais également une grande chance », a insisté M. Doumbia.
Ce Fonds a été mis en place à l’occasion de la 8ème édition de la nuit de la bienfaisance des anciens de l’AEEMCI (3A) en avril 2018.
Quatre récipiendaires ont reçu leur chèque à ce lancement. Il s’agit de Bertine Gota Lou, Rokia Koné Léonce Oueya et Maférima Bakayoko, une non voyante.
Initié en 2009, «La nuit de la bienfaisance» a permis de mobiliser environ 100 millions FCFA dont les bénéficiaires ont été la Radio nationale islamique Al Bayane , la prise en charge des enfants dans le service néo-natal du Centre hospitalier et universitaire (CHU) de Treichville.
Ces fonds ont été également consacrés à la prise en charge de deux cent cinquante orphelins et enfants rendus vulnérables du fait du Vih/Sida (OEV), à l’Institut Raoul Follereau d’Adzopé (Centre des lépreux), à l’hôpital psychiatrique de Bingerville, aux femmes victimes du cancer du sein et du col de l’utérus et à la construction d’une école à Anyama .
L’Amicale des Anciens de l’AEEMCI (3A), créée le 18 Février 1995 regroupe des travailleurs, cadres et hauts cadres de l’administration publique, parapublique et privée.
Elle œuvre à la promotion et à la défense des valeurs de paix et d’éthique, à l’épanouissement de ses membres, à l’encadrement des jeunes musulmans pour une citoyenneté plus active et à la participation de la réalisation des projets majeurs de la communauté et de la société toute entière.
SY/ls/APA